Dernières actualités avec #FranceInter


Le Figaro
2 days ago
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«Ça n'a pas été facile tous les jours de se lever à 1h40» : Florence Paracuellos dit au revoir à la matinale de France Inter
Ce vendredi 11 juillet, la voix la plus écoutée de France a tiré sa révérence, au moins pour les matinées de la station. Elle reviendra à la rentrée en soirée, pour remplacer Hélène Fily, sa successeure au journal de 8 heures. «Ça s'appelle un échange», ironise Florence Paracuellos à propos de l'arrivée d'Hélène Fily dans la matinale de France Inter. La voix la plus écoutée de France (le journal de 8 heures étant le quart d'heure le plus écouté, ndlr.) a fait ses adieux à son équipe du matin vendredi dernier : «J'ai pris beaucoup de plaisir à vous accompagner tous les matins, avec des bonnes nouvelles, parfois des mauvaises nouvelles, plus souvent et j'en suis désolée. Je sais que j'étais là pour certains au moment du petit-déjeuner, pour d'autres, au moment du départ à l'école. On est toujours le signal de quelque chose le matin». Un départ après sept années de bons et loyaux services que Nicolas Demorand a tenu à saluer : «Merci Florence Paracuellos, un très grand merci même ce matin et je pense que je peux le dire, au nom de tous ceux qui nous écoutent, ce matin, c'était votre dernier journal de 8 heures, après sept ans passés à cette place». À lire aussi «C'était ma dernière chronique» : Hugo Clément quitte la matinale de France Inter Publicité Puis la journaliste de préciser : «Je peux vous dire aussi que ça n'a pas été facile tous les jours de se lever à 1h40 pendant sept ans». Raison pour laquelle Florence Paracuellos reprendra le journal de 19 heures, à la place d'Hélène Fily, dès la rentrée. « C'est à vous maintenant Hélène Filly, parce que c'est vous l'an prochain » Florence Paracuellos Sa successeure a d'ailleurs débarqué dans le studio, pendant la dernière matinale de sa collègue, en déclarant : «Je suis entrée dans le studio parce que je ne pouvais pas, quand même, ne pas venir vous saluer Florence. La matinale, ça se fabrique de nuit. Une petite équipe qui se souvient de beaucoup de moments passés avec vous, Florence. Le sens de la formule. Une plume, c'est pour ça qu'on vous connaît Florence. Du rire, de grands moments d'actualité vécus, vous l'avez rappelé tout à l'heure Florence, au plus près des auditeurs, particulièrement à cette heure-ci du matin. C'est très intime le lien qu'on tisse avec les auditeurs même s'ils sont nombreux. C'est le journal le plus écouté de France. Petite pression pour moi. Près de 2,5 millions d'auditeurs». Florence Paracuellos reprend le micro pour conclure et se montre rassurante : «Ça va très bien se passer Hélène». Un départ qui marque un énième bouleversement pour la matinale de France Inter, avec le départ de Léa Salamé, et l'arrivée de Benjamin Duhamel.


Le Parisien
4 days ago
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Mort de Thierry Ardisson : « Il transformait ses interviews en spectacle », réagit Léa Salamé
Léa Salamé, future présentatrice du 20 heures et héritière de la case du samedi soir, celle-là même où Ardisson a connu son plus grand succès avec « Tout le monde en parle », revient pour nous sur le décès de l'homme en noir ce lundi à 76 ans . Vous avez souvent dit que Thierry Ardisson était un de vos modèles professionnels. Vous êtes particulièrement peinée, aujourd'hui ? LÉA SALAMÉ. Je suis bouleversée car je l'admirais. J'ai deux modèles dans ce métier : Anne Sinclair et Thierry Ardisson. J'ai grandi avec lui. Quand j'étais plus jeune, on ne sortait pas le samedi, ou alors très tard, car il fallait regarder Tout le monde en parle . Le titre était particulièrement bien choisi car, oui, tout le monde en parlait. Il aimait dire que sa recette pour qu'il se passe quelque chose sur son plateau, c'était de mettre un homme politique à côté d'un écrivain, d'un cardinal et d'une porn star. Et, effectivement, grâce à lui on a découvert de grands écrivains américains comme Bret Easton Ellis, mais aussi des Français comme Michel Houellebecq ou Christine Angot. Il réussissait à parler à tout le monde, aux intellos comme aux classes populaires, dont il venait lui-même. Il était excessif, provocateur mais pas seulement. Ce grand érudit nous a fait grandir intellectuellement. Vous l'avez reçu à plusieurs reprises sur France 2 et sur France Inter. Vous saviez qu'il était malade ? Pas du tout car nous n'étions pas intimes. J'ai été prévenue il y a quelques jours seulement. Il est venu en mai dernier pour son livre (son premier roman, L'Homme en noir ) et il n'avait rien dit, rien laissé paraître. Cet ouvrage, c'est comme l'album « Blackstar » de David Bowie, sorti deux jours avant son décès. Ardisson a pensé sa mort comme personne. C'est très ardissonnien comme geste… Il était très ému face à vous durant cette promotion… Oui, il semblait plus à fleur de peau que d'habitude. Enlaçant longuement Nicolas Demorand en entrant dans le studio, qu'il ne connaissait pas. Mais il a dit avoir été « explosé » par son livre ( dans lequel le matinalier d'Inter révèle sa bipolarité ) . J'aimais quand le masque de l'homme en noir se fissurait. Au fond, Ardisson était un mec ultrasensible. Il fallait voir son regard quand il écoutait parler sa femme, Audrey Crespo-Mara (la présentatice de JT sur TF 1) . J'ai rarement vu un homme avec autant de tendresse dans les yeux. On se souviendra de ses concepts et de ses interviews ? Les questions qu'il posait étaient folles. Tout le monde est capable de poser des questions. Mais, lui, il transformait ses interviews en spectacle . Quelques punchlines pour détendre l'atmosphère, la promo vite expédiée et il partait sur ses entretiens à thème, sorte de questionnaires de Proust adaptés à l'époque. Évidemment on se souviendra de « est-ce que sucer c'est tromper ? » (question posée à Michel Rocard) mais il n'y avait pas que ça. C'était un créateur insensé . Vous vous souvenez que pour lancer leur promo, les invités devaient faire les marionnettes sur un jingle ? Eh bien il a réussi à faire faire ça à Mikhaïl Gorbatchev ! Autant d'impertinence, aujourd'hui, c'est impossible. C'est rare de voir quelqu'un qui avait une aussi grande liberté. Ce qui me manquera le plus, c'est sa liberté.


Le Parisien
4 days ago
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- Le Parisien
« Vous allez me manquer » : les adieux de Benjamin Duhamel à BFMTV avant son arrivée à France Inter
Un moment chargé d'émotion. À 18h40, ce dimanche, Benjamin Duhamel a tiré sa révérence en direct sur BFMTV, la chaîne qui l'a vu grandir, et qu'il quitte aujourd'hui pour rejoindre France Inter à la rentrée. Une séquence non sans émotion. Le journaliste de 30 ans a tenu à remercier chaleureusement ses collègues, les équipes techniques et éditoriales, ainsi que plusieurs figures de la chaîne, dont Marc-Olivier Fogiel, « l'un de ceux qui m'ont permis de devenir présentateur ». Avec les larmes aux yeux, celui qui avait été accueilli sur l'antenne à seulement 24 ans a tenu à rappeler son attachement à une certaine vision du journalisme : « Notre métier, c'est de faire de l'info, pas de l'opinion. C'est de savoir penser contre soi-même. » Avant de conclure en faisant un clin d'œil à son successeur à l'antenne, Marc Fauvelle : « Tu vas faire des étincelles. » « Vous allez me manquer », a aussi dit le journaliste à destination de ses équipes et collègues, tout en remerciant les téléspectateurs. Et Benjamin Duhamel de parler du futur : « BFM, je suis sûr qu'on se retrouvera. » Son départ de la chaîne d'info en continu marque un tournant dans sa carrière. À la rentrée, Benjamin Duhamel prendra les rênes de l'interview politique de 7h50 sur France Inter et coanimera le « Grand entretien » avec Nicolas Demorand à 8h20, en remplacement de Léa Salamé, qui présentera le « 20 Heures » de France 2 . Un défi de taille dans la matinale la plus écoutée de France, qu'il considère comme « un rêve de gosse ». « Je ne pouvais pas refuser une telle opportunité », confiait-il récemment dans nos colonnes . Issu d'une famille bien connue du paysage médiatique (sa mère Nathalie Saint-Cricq dirige les rédactions nationales de France Télévisions, son père Patrice Duhamel en a été le directeur général), Benjamin Duhamel est diplômé de Sciences-po en 2017. Il débute comme pigiste à RTL, où travaille son oncle Alain Duhamel , avant de rejoindre LCI en 2018, puis BFMTV un an plus tard. Reporter au service politique, il accède en 2023 à la présentation de l'émission « C'est pas tous les jours dimanche », tout en menant l'interview politique du midi.


Le Figaro
4 days ago
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«Notre métier c'est de faire de l'information, pas de l'opinion» : le tacle de Benjamin Duhamel à CNews pour ses adieux à BFMTV
Dans sa dernière émission avant de rejoindre à la rentrée la matinale de France Inter, le journaliste a adressé une piquante amabilité à la chaîne du groupe Vivendi. C'est le dernier «Duel du dimanche» de la saison, mais le tout dernier pour Benjamin Duhamel . En effet, le journaliste qui officie sur BFMTV depuis 2019, ferme le chapitre télévision de sa carrière pour ouvrir celui de la radio. Dès la rentrée, il officiera dans la matinale de France Inter, avec l'interview politique de 7H50, à la place de Léa Salamé. Ce soir, il n'a pas hésité à donner à la chaîne d'informations un ultime coup d'éclat. Si d'ordinaire il occupe l'antenne jusqu'à 20H00, Benjamin Duhamel a adressé son message d'adieu aux téléspectateurs aux alentours de 18H40. En effet, quelques minutes plus tard, le président de la République Emmanuel Macron s'adresse aux Français, à la veille de la fête nationale, pour sa traditionnelle allocution aux armées. Publicité «Un mot rapide», débute Benjamin Duhamel avant de remercier ses collaborateurs. Hervé Béroud, «celui qui m'a recruté», Marc-Olivier Fogiel, Philippe Corbé et Arthur Dreyfuss qui lui ont «donné sa chance comme présentateur». «Je sais ce que je leur dois», assure Benjamin Duhamel. À lire aussi Benjamin Duhamel, Aurélie Casse, Eliot Deval... Enquête sur les figures montantes du PAF Puis, c'est en direction de la concurrence et plus particulièrement de CNews, même si le nom de la chaîne n'est pas cité, que s'adresse le journaliste de 30 ans. «BFMTV restera incontournable parce que notre métier c'est de faire de l'information, ce n'est pas de faire de l'opinion. C'est de savoir aussi penser contre soi-même et je sais que c'est votre boussole au quotidien», assène-t-il. Ce n'est pas la première fois que la chaîne du groupe Vivendi est dans la ligne de mire de Benjamin Duhamel. «C'est un concurrent tout à fait respectable. Mais on ne fait pas la même chose qu'eux. C'est une chaîne d'opinion avec par ailleurs un projet idéologique», avait-il déclaré dans une interview à La Tribune Dimanche en juin dernier.


Le Parisien
6 days ago
- Entertainment
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France Inter, RTL, Europe 1… Nos 10 coups de cœur radio de l'été
« Canicule sentimentale » du lundi au vendredi à 8h55, sur France Inter (3 minutes). Raconter ses vacances en messages vocaux. C'est l'idée de cette série de 10 épisodes, incarnée par les humoristes chroniqueurs Jessé et Marine Léonardi . L'émission nous plonge dans les petits tracas de deux amis pendant la saison estivale. Entre la charge mentale d'une mère de famille et la vie d'un jeune célibataire, ce ping-pong vocal narre les problèmes du quotidien avec dérision et légèreté.