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L'Équipe
a day ago
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« J'ai su rebondir » : comment Maxime Grousset a réagi après des JO décevants pour remporter son deuxième titre de champion du monde
Vainqueur lundi sur 50 m papillon après une arrivée dingue, Maxime Grousset a fait un gros travail pour aller empocher lundi son deuxième titre mondial, un an après des JO décevants. Dans une discipline qu'il a apprivoisée presque par hasard. Certaines joies sont plus profondes que d'autres. À Fukuoka, Maxime Grousset irradiait de bonheur comme un enfant devant ses cadeaux à Noël après son premier titre mondial sur 100 m papillon. Deux ans plus tard, toujours en Asie, il diffuse le même bonheur communicatif avec le petit supplément d'âme de celui qui fait bien la différence entre le prix et la valeur des choses. Cette deuxième médaille d'or, cette fois sur 50 m papillon après une arrivée épique digne d'un Phelps-Cavic, vient de plus loin. Quand on a connu l'échec, la réussite propose des saveurs plus subtiles. Celle-ci est très douce avec des petites nuances d'amertume qui rendent le plat savoureux. Personne n'a oublié sa déception aux Jeux de repartir sans médaille individuelle. Maxime Grousset médaillé d'or pour la première fois sur le 50 m papillon aux Mondiaux Pudique et taiseux, il a ravalé sa peine. Il en a peu parlé mais il a travaillé sur lui. « J'ai fait une introspection après ces Jeux olympiques, on ne va pas se mentir. J'ai su mettre en place des choses, des clés psychologiques et physiques, un nouveau physio, pas mal de choses différentes, a-t-il expliqué, juste après son titre. Une équipe gravite autour de moi et pour mon projet. J'ai su rebondir. » Il n'en dira pas plus, le Néo-Calédonien n'est pas un homme du passé. Il avance et ce deuxième titre mondial récompense son sens du rebond. Depuis quelques semaines, tout son entourage sentait qu'ils avaient retrouvé leur « Max », joyeux, cool, à l'écoute, serein. Dans l'eau, ses chronos descendaient aussi vite que les averses à Singapour et, hors des bassins, il dégageait une énergie très positive. Comme le gamin des îles qui aime prendre la vie du bon côté. Tranquille avec sa fiancée Zoé et son cocker adoré Luffy. Bosseur invétéré et consciencieux. À une petite différence près. Il a pris son projet en main. Pas une grande révolution, quelques petits changements dans sa préparation physique ou dans le dosage de ses entraînements (deux matinées en moins dans l'eau). « Il a plus de maturité, il a eu cette expérience des Jeux, il se prépare différemment » Michel Chrétien, son entraîneur « Il a plus de maturité, il a eu cette expérience des Jeux, il se prépare différemment, il assume son statut, il récupère mieux, énumère son entraîneur Michel Chrétien. Il a été très pro. En compétition internationale, c'est la première fois que je ne suis pas en train de courir après lui pour aller faire l'échauffement. Il s'est mis un peu dans une bulle qui organise bien sa vie. » Il partage sa chambre avec Roman Fuchs, le calme de la bande, et règle tout depuis les séries pour que cette dernière touche bascule de son côté. Cette finale du 50 m papillon pourrait servir d'allégorie aux amoureux de « routourne » ribérienne. Il est parti à son rythme, derrière les deux fusées Ponti et Proud, il ne s'est pas affolé, est resté très fluide, a pris une respiration au 33 m et s'est transformé en hors-bord pour dégager tous les chevaux sous le capot et s'amarrer au port en glissant sur sa vitesse et gagner de trois centièmes sur Noè Ponti à la touche. La roue a bien tourné. Mais ça ne doit rien au hasard. « Il fait des choses de patron. Séries (22''74), demi-finales (22''61), finale (22''48), il accélère. Il a une grande maturité dans sa nage, il est très sûr de lui, analyse Denis Auguin, le nouveau DTN. Il ne faut pas s'affoler dans ces moments-là et l'arrivée est assez incroyable. Ponti est vraiment devant mais la façon dont il glisse sur l'arrivée, il ne fait pas l'erreur de rajouter un coup de bras et il tombe parfaitement. » Grousset, le champion du bout du monde Tout paraît simple mais il suffisait de regarder ses trois copains, Rafael Fente Damers, Ethan Dumesnil et Nans Mazelier, en apnée pour comprendre la performance du Français, vainqueur en 22''48 (record de France). Comme tout le monde, ils sont restés bouche bée à la touche sans savoir si leur coéquipier avait gagné. Maxime Grousset pensait même être deuxième. « Je n'étais vraiment pas sûr de moi quand j'ai touché le mur, je pensais faire 2 et là, je vois le 1 sur le plot, c'est la délivrance » Maxime Grousset « C'était très chaud, j'ai lancé mes bras, j'ai hésité à mettre un dernier coup de bras. Heureusement que je ne l'ai pas fait, je suis resté sur ma vitesse, j'étais un peu loin du mur, je n'étais vraiment pas sûr de moi quand j'ai touché le mur, je pensais faire 2 et là, je vois le 1 sur le plot, c'est la délivrance, raconte avec un grand sourire le Français. La joie, l'excitation, l'explosion, je monte sur la ligne et je savoure ce moment parce que ça n'arrive pas souvent. » Dans les tribunes pas complètement garnies mais bien fournies en supporters chinois, ses copains ont fini en transe. « Incroyable, on est choqués. On savait qu'il allait gagner mais il a fait un temps du futur, commentent-ils en choeur. Il est beau, je suis amoureux, lance l'un d'eux en riant. Il est champion du monde ! » Quand on pense qu'il s'est lancé presque par accident dans le papillon au meeting de Saint-Germain-en-Laye en 2023 pour combler une journée sans course, on se dit que la musique du hasard est mélodieuse.


Le Figaro
a day ago
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«Ça donne de l'appétit»: déjà en or aux Mondiaux de natation, Maxime Grousset rêve d'une semaine historique
Réservé aux abonnés RÉCIT - Le Néo-Calédonien de 26 ans a décroché, lundi, le deuxième titre mondial de sa carrière en finale du 50 m papillon, à Singapour. Les Mondiaux de natation ne pouvaient pas mieux débuter pour la France. Le temps d'un battement d'ailes de papillon. Trois petits centièmes, qui ne déclenchèrent peut-être pas un typhon à l'autre bout de la planète, mais suffirent à laisser sans voix les spectateurs de l'OCBC Arena de Singapour, incrédules après le succès de Maxime Grousset en finale du 50 m papillon à l'issue d'un suspense total. En 22''48, le Néo-Calédonien ne s'est ainsi pas contenté de battre, pour la deuxième fois en deux jours, son record de France de la distance. Le Français a surtout décroché, à 26 ans, le deuxième titre mondial de sa carrière, deux ans après son triomphal 100 m papillon de Fukuoka (Japon). « Je l'ai fait une fois, je le fais une deuxième fois, je savoure chaque instant », tentait-il d'analyser à sa sortie du bassin. « La joie est la même qu'en 2023, et en même temps différente, mais je ne sais pas expliquer pourquoi ni comment… » Peut-être que le scénario de cette folle finale - digne de la fable du Lièvre et de la Tortue - pourrait constituer un début d'explication…


Le Parisien
2 days ago
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Natation : Maxime Grousset champion du monde du 50 m papillon
Maxime Grousset est le roi du papillon à Singapour. Lundi 28 juillet, le Néo-Calédonien de 26 ans a signé la plus grande performance de sa carrière en s'imposant en finale du 50 m papillon, battant au passage le précédant record de France, déjà amélioré en demies , en 22′48. Il remporte ainsi son deuxième titre mondial, après sa victoire au 100 m papillon à Fukuoka , en 2023. Le nouveau champion du monde s'alignera également sur le 100 m nage libre dès mercredi et le 100 m papillon dès jeudi.


Le Figaro
15-07-2025
- Business
- Le Figaro
Nissan cesse la production dans une usine japonaise pour réduire ses capacités
Le constructeur automobile japonais Nissan, en difficultés financières, arrêtera début 2028 sa production dans son usine d'Oppama (sud de Tokyo), dans le cadre d'une restructuration massive visant à réduire drastiquement ses capacités mondiales, a-t-il annoncé mardi. «L'entreprise prévoit de transférer et d'intégrer la production de véhicules de l'usine d'Oppama», à l'extérieur de Yokohama, vers une autre usine située près de Fukuoka (sud-ouest du Japon), a précisé Nissan. La production à Oppama, un site employant environ 2.400 personnes et spécialisé dans la fabrication de véhicules hybrides, s'interrompra «à la fin de l'exercice fiscal 2027», c'est-à-dire en mars 2028. Nissan a essuyé en 2024-2025 une perte nette annuelle colossale équivalant à 4,1 milliards d'euros, notamment en raison des coûts liés au plan de redressement engagé par l'entreprise. Fortement endetté, non rentable et miné par l'essoufflement des ventes sur ses marchés clés, le constructeur avait annoncé en novembre vouloir réduire de 20% ses capacités de production totales. Nissan a précisé depuis qu'il entend réduire le nombre de ses usines de production de véhicules de 17 à 10 d'ici la fin de l'exercice 2027, pour ramener à 2,5 millions de véhicules par an ses capacités de production (hors de Chine). Publicité «Une décision difficile, mais nécessaire» Le groupe nippon a par ailleurs annoncé viser 20.000 suppressions de postes dans le monde à la même date. «Aujourd'hui, Nissan a pris une décision difficile, mais nécessaire. Ce n'était pas facile (...) mais je suis convaincu qu'il s'agit d'une étape essentielle pour surmonter nos défis actuels», a commenté mardi le PDG de Nissan, Ivan Espinosa, nommé pour orchestrer le plan de redressement. Le transfert de cette production est «la solution la plus efficace, compte tenu des capacités, de la rentabilité et du potentiel d'investissement», a fait valoir Nissan, assurant que d'autres activités - recherche et développement, crash-tests - se poursuivront à Oppama. Les salariés actuellement en poste à l'usine d'Oppama y travailleront jusqu'à la fin de l'exercice 2027, leur avenir devant faire l'objet de discussions avec les organisations syndicales. Ouverte en 1961, l'usine d'Oppama a produit jusqu'à présent quelque 17,8 millions de véhicules au total.