Dernières actualités avec #GRC


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3 days ago
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Un chef des Arab Power assassiné
Colombie-Britannique L'homme ayant détourné un avion accusé de terrorisme (Vancouver) Un homme accusé d'avoir détourné un avion léger à l'aéroport international de Victoria et de l'avoir conduit à Vancouver avait un « motif idéologique de perturber l'espace aérien » et a pris le contrôle de l'appareil après avoir menacé un instructeur de vol, a affirmé la GRC mercredi.


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3 days ago
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Organisme de surveillance de la GRC
(Ottawa) Un examen indépendant du fonctionnement de la Commission civile d'examen et de traitement des plaintes relatives à la GRC (CCETP), révèle du favoritisme, un manque de transparence, une grande charge de travail et un « environnement toxique ». Jim Bronskill La Presse Canadienne L'enquête avait été déclenchée après l'envoi de courriels anonymes provenant d'employés. Le rapport lance « un appel pour du changement et des actions à l'échelle de la direction afin de restaurer la crédibilité et la confiance au sein de l'organisation ». La Presse Canadienne a récemment obtenu une copie du rapport datant de mai 2024, près de six mois après en avoir une demande auprès du ministère fédéral de la Sécurité publique. La commission est un organisme indépendant fondé par le Parlement afin d'examiner de façon impartiale et équitable les plaintes de la population contre la GRC. Le ministère de la Sécurité publique a embauché Robert Néron, un enquêteur indépendant, pour examiner la situation au CCETP après avoir reçu en octobre 2023 des courriels signés par des employés préoccupés. Dans un résumé de son examen en juin 2024, M. Néron mentionnait que les courriels affirmaient que la CCETP était en plein désarroi à cause d'un manque de direction de celle qui était alors la présidente de l'organisme, Michelaine Lahaie. Le résumé de M. Néron, fort caviardé, a rejeté les allégations contre Mme Lahaie. Il a tiré cette conclusion après avoir mené des entrevues avec plusieurs employés et Mme Lahaie. Un questionnaire détaillé avait été remis au personnel. Selon M. Néron, les employés se sentent habituellement engagés dans leur travail. La majorité des employés croient que la direction les traitait de manière impartiale et leur adressait des remarques constructives. Certains ont toutefois exprimé de sérieuses inquiétudes. Le rapport révèle qu'un nombre important d'employés se sentent submergés par leur charge de travail qui est une source de stress. Ils tirent de moins en moins de satisfaction de leur travail. Il cite un « manque notable de communication » entre la direction et le personnel. Plusieurs employés ont dit recevoir trop peu de messages de la direction. Trop souvent, ceux-ci manquaient de clarté et de cohérence. Les commentaires des employés sur la résolution de conflits étaient mitigés. « Une bonne partie du personnel ne se sent pas appuyé », peut-on lire. Plusieurs plaintes ont été formulées sur un « environnement toxique au travail », en raison du comportement de certains cadres. « Le personnel a exprimé un désir profond de s'occuper et d'éliminer cet environnement toxique. Il demande un système permettant de rapporter de façon anonyme des cas d'inconduite, particulièrement lorsque cela implique des cadres importants. » Le questionnaire avait aussi été envoyé à d'anciens employés. Il révèle un consensus sur l'absence de vision, de stratégie et d'un plan cohérent pour l'avenir, ajoute le rapport. « Les répondants jugent qu'il n'existe aucune occasion pour discuter d'une mission plus large ou pour innover. » Le rapport formule plusieurs recommandations pour améliorer le bien-être des employés et promouvoir un plus grand leadership au sein de l'organisme. « Selon nous, s'occuper de ces inquiétudes serait crucial afin d'encourager une culture organisationnelle plus inclusive, plus équitable et plus productive, a écrit M. Néron au ministère de la Sécurité publique, l'an dernier. L'expérience des employés démontre la nécessité urgente de réformer la gestion organisationnelle pour régler ces problèmes. » Tim Warmington, un porte-parole du ministère, dit que la CCETP a mis en place plusieurs mesures afin d'améliorer le mieux-être des employés depuis la rédaction du rapport. Parmi celles-ci : une plus grande disponibilité des renseignements sur le bien-être des employés sur le site intranet de l'organisme, des exposés sur la résilience au stress, une gestion des conflits et de plus grande aide au personnel. Mme Lahaie, une ancienne militaire, avait été nommée à la tête du CCETP en 2019. Son mandat de cinq ans avait été prolongé jusqu'au début de cette année. Le poste est vacant depuis janvier. Mme Lahaie est maintenant vice-présidente des Tribunaux décisionnels Ontario, une agence provinciale. Elle a refusé de commenter l'examen de M. Néron, citant des restrictions liées à son nouvel emploi.


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6 days ago
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L'homme ayant détourné un avion accusé de terrorisme
Les policiers lors de l'intervention à l'aéroport international de Vancouver (Vancouver) Un homme accusé d'avoir détourné un avion léger à l'aéroport international de Victoria et de l'avoir conduit à Vancouver avait un « motif idéologique de perturber l'espace aérien » et a pris le contrôle de l'appareil après avoir menacé un instructeur de vol, a affirmé la GRC mercredi. Darryl Greer et Chuck Chiang La Presse Canadienne Une porte-parole du Service des poursuites pénales du Canada a déclaré qu'une accusation de détournement d'avion avait été déposée à Richmond, en Colombie-Britannique, constituant une « activité terroriste » et une « infraction terroriste » en vertu de deux articles du Code criminel. La GRC a indiqué que Shaheer Cassim, 39 ans, comparaîtra en cour mardi prochain. Un homme portant le même nom est un ancien pilote de ligne commerciale basé à Victoria, qui a déjà été impliqué dans le militantisme climatique. Des photos de cet homme publiées sur les réseaux sociaux ressemblent à la personne arrêtée sur la piste de l'aéroport international de Vancouver (YVR). Les atterrissages à l'aéroport international de Vancouver (YVR) ont été interrompus pendant plus d'une demi-heure mardi après-midi, le Cessna 172 tournant à basse altitude dans l'espace aérien au-dessus de l'aéroport. En 2012, Cassim a tenu une conférence de presse à Victoria au début d'une randonnée cycliste à travers le pays pour sensibiliser au réchauffement climatique. Il a affirmé à l'époque qu'il était pilote commercial. Il travaillait pour KD Air, une compagnie aérienne aujourd'hui disparue, basée à Qualicum Beach, sur l'île de Vancouver. Un homme « intelligent » Les anciens propriétaires, Lars et Diana Banke, ont vendu la compagnie aérienne il y a des années. Ils ont déclaré lors d'une entrevue que Cassim était l'un des pilotes les plus intelligents et les meilleurs qu'ils aient jamais eus, mais qu'il croyait que la fin du monde était proche. Lars Banke a estimé que Cassim avait travaillé pour KD Air pendant « un peu plus d'un an ». « C'était un bon pilote », a souligné M. Banke, ajoutant qu'il avait vaguement entendu parler du détournement d'avion après avoir vu une vidéo sur YouTube. « Il était vraiment, vraiment intelligent, a-t-il raconté. Son intelligence était problématique. » M. Banke a déclaré que Cassim s'ennuyait et avait quitté son poste de pilote pour étudier la médecine. Le couple le décrivait comme une personne attentionnée, mais ils ne le connaissaient pas comme étant religieux. Lars Banke l'a décrit comme un homme qui « se soucie de la planète ». « Ce n'est en aucun cas une personne mauvaise, de toute façon. Il allait être médecin… puis agriculteur, car il pensait que la fin du monde était proche. Il n'était donc peut-être pas très stable », a-t-elle ajouté. Le couple a déclaré avoir eu des nouvelles de Cassim il y a environ deux ans, après avoir reçu un appel téléphonique concernant une éventuelle visite, mais sans succès, et n'avoir plus eu de ses nouvelles depuis. Le Cessna au cœur de l'incident de mardi avait décollé peu avant 13 h de l'aéroport de Victoria, et l'appareil était exploité par le Victoria Flying Club, selon un porte-parole. Le radar de vol montre qu'il a volé directement vers l'aéroport de Vancouver avant de tourner en rond pendant environ 25 minutes. La police a déclaré que l'avion avait atterri à YVR vers 13 h 45. Des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux montrent un essaim de véhicules de police se rapprochant de l'avion au sol, avant que le pilote barbu n'émerge et ne recule vers les agents qui braquaient leurs armes sur lui. Le Commandement de la défense aérospatiale de l'Amérique du Nord (NORAD) affirme avoir dépêché des chasseurs F-15 en face à cet incident qui a perturbé les opérations à l'aéroport international de Vancouver mardi. Un geste de protestation ? Une porte-parole du NORAD a indiqué que des chasseurs F-18 supplémentaires étaient également prêts à intervenir, mais que l'avion recherché est atterri avant le déploiement de ces appareils. La porte-parole du NORAD a confirmé mercredi que « le pilote civil a posé son avion avant que les chasseurs ne l'interceptent. » « Il n'y a donc pas eu d'interception en raison de l'atterrissage de l'avion », a-t-elle ajouté. Une conversation impliquant un contrôleur aérien de l'aéroport international de Vancouver suggère que le détournement pourrait avoir été motivé par « une forme de contestation ». Dans la conversation avec le contrôleur aérien, le pilote d'un avion commercial cloué au sol demande pourquoi son avion est retenu à la porte d'embarquement. Le contrôleur non identifié dans un enregistrement audio de la circulation aérienne informe le pilote d'un avion cloué au sol qu'un Cessna tourne à environ 150 mètres au-dessus de l'aéroport et que la situation pourrait durer « quelques heures ». L'appareil a finalement atterri environ 10 minutes plus tard. Le contrôleur et un pilote cloué au sol essayaient de se rappeler de la date du dernier incident de ce type, et l'un d'eux a dit « peut-être dans les années 70 ». L'aéroport international de Vancouver a indiqué que les vols fonctionnaient normalement plus tard mardi après-midi, après une attente au sol de 39 minutes pour les arrivées. Le contrôle aérien de Vancouver avait mentionné peu après 13 h la présence d'un « avion-voyou » (« rogue aircraft » en anglais), demandant aux aéronefs à proximité de surveiller le Cessna 172 et d'informer les contrôleurs de toute nécessité de manœuvre. Le Victoria Flying Club a indiqué qu'aucun autre détail ne pouvait être divulgué en raison de l'enquête « et que de nombreux facteurs étaient encore en cours d'évaluation ».


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15-07-2025
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Un avion potentiellement détourné perturbe le trafic aérien
Beginning of dialog window. Escape will cancel and close the window. Un petit avion qui semblait avoir été détourné a perturbé le trafic aérien pendant une quarantaine de minutes, mardi après-midi à l'aéroport de Vancouver. La GRC a placé un homme sous garde en lien avec cette affaire. Peu après 13 h 30, les autorités de l'aéroport YVR à Vancouver ont rapporté un « incident de sécurité impliquant un petit avion dans l'espace aérien » près de l'aéroport. Au total, YVR a mis en vigueur un arrêt des départs et atterrissages pendant 39 minutes. Neuf vols qui se rapprochaient et qui devaient atterrir ont été redirigés vers d'autres aéroports. Le seul occupant de l'avion a été placé sous garde par la GRC. La circulation aérienne a maintenant repris normalement. Les départs et les arrivées de l'aéroport de Vancouver ne sont plus affectés par cet évènement, indique celui-ci par communiqué. Plus de détails à venir.


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14-07-2025
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Les trois Québécois accusés de terrorisme resteront détenus
Matthew Forbes sera libéré en attente de son procès. L'homme de 33 ans est accusé de possession illégale d'armes, d'explosifs et de matériel militaire. Les trois hommes de Québec liés à l'armée accusés de terrorisme resteront détenus encore plusieurs jours. Un quatrième, accusé de crimes en lien avec la possession d'armes, sera libéré en attendant son procès. Matthew Forbes, 33 ans, est accusé de possession illégale d'armes, d'explosifs et de matériel militaire. Il sera libéré dans les prochains jours à condition de rester à domicile et de porter un GPS en tout temps, a décrété la juge Josée Lemieux lundi au palais de justice de Québec. M. Forbes est bombardier dans le 5e Régiment d'artillerie légère, soit l'équivalent d'un caporal dans d'autres unités de l'armée. Il s'est enrôlé en 2016 et avait notamment été envoyé en mission en 2019 dans le cadre de l'opération Reassurance, qui a eu lieu en Lettonie, Roumanie, Islande et Lituanie, et l'opération Cadence, lors du Sommet du G7 dans Charlevoix, en 2018. Les trois autres accusés dans cette affaire, Marc-Aurèle Chabot, Raphaël Lagacé et Simon Angers-Audet ont aussi comparu lundi par vidéoconférence au palais de justice de Québec. PHOTO FOURNIE PAR LA GRC Armes saisies par la GRC La poursuite a demandé deux jours pour la tenue d'une enquête sur remise en liberté des trois hommes, qui comparaîtront à nouveau, cette fois, en présentiel, les 24 et 25 juillet prochains. Ils demeurent détenus entretemps. Impassibles et polis, ils ont tous salué la juge et lui ont répondu à l'affirmative – à la manière militaire – à ses questions, dans une salle bondée du palais de justice avec des membres de la famille, quelques officiers de l'armée ainsi que plusieurs journalistes. Les trois premiers accusés auraient voulu prendre possession par la force d'un territoire au nord de Québec, selon la Gendarmerie royale du Canada (GRC), qui mène l'enquête. Ils sont accusés d'avoir facilité une activité terroriste ainsi que de posséder plusieurs armes à feu et explosifs prohibés. Ils sont détenus depuis leur arrestation le 8 juillet dernier. Chabot, 24 ans, et Forbes, 33 ans, sont des membres actifs de l'armée et sont basés à Valcartier, dans la région de Québec. Angers-Audet, 24 ans, a été réserviste, puis soldat, de 2019 à 2022. Lagacé, 25 ans, est le seul à ne pas avoir été membre des Forces armées canadiennes. Il est un ancien instructeur civil des cadets de l'air. « Ces individus n'ont pas exercé de fonctions militaires et n'ont pas accès à la base militaire sans escorte », a confirmé lundi le ministère de la Défense nationale, par voie de communiqué, avant d'ajouter prendre l'affaire « très au sérieux ». Lors d'une perquisition en janvier 2024, la GRC a saisi plus de 80 armes à feu, 16 engins explosifs, plus de 10 000 munitions et 130 chargeurs. Toujours selon le ministère, ces armes, munitions et explosifs ne provenaient pas de l'armée. Forbes comparaîtra à nouveau le 12 septembre prochain. D'ici là, il lui sera interdit de communiquer avec les trois autres accusés, porter ou posséder toute arme, même des répliques d'armes à feu. Il devra aussi remettre son passeport militaire. La mère et la conjointe se sont engagées à verser 20 000 $ chacun en dépôt. Si l'accusé ne respecte pas les conditions de sa remise en liberté, il devra payer 20 000 $.