logo
#

Dernières actualités avec #GabrielDiallo

Des parcours différents pour Auger-Aliassime, Diallo et Shapovalov
Des parcours différents pour Auger-Aliassime, Diallo et Shapovalov

La Presse

time4 days ago

  • Sport
  • La Presse

Des parcours différents pour Auger-Aliassime, Diallo et Shapovalov

(Toronto) Le parcours des joueurs locaux à l'Omnium Banque Nationale est maintenant connu. Myles Dichter La Presse Canadienne Félix Auger-Aliassime, Denis Shapovalov et Gabriel Diallo ont abouti dans des quarts de tableau différents lors du tirage au sort, vendredi, à Toronto. Les trois ont des laissez-passer lors du premier tour en vertu du nouveau format du tournoi, opposant 96 joueurs sur une période de 12 jours. C'est la première fois que trois Canadiens sont des têtes de série lors du tournoi. Auger-Aliassime sera la 21e tête de série, Shapovalov, la 22e, et Diallo, la 27e. PHOTO GLYN KIRK, ARCHIVES AGENCE FRANCE-PRESSE Gabriel Diallo L'Allemand Alexander Zverev est le favori du tournoi, qui commencera dimanche et prendra fin le 7 août. Le Britanno-Colombien Vasek Pospisil, qui prendra sa retraite au terme de son parcours dans le tournoi, affrontera un joueur issu des qualifications lors du premier tour. Le gagnant croisera ensuite le fer avec le Norvégien Casper Ruud, huitième tête de série, lors du deuxième tour. Une série de forfaits a affecté la distribution des têtes de série pour le tournoi. Le numéro 1 mondial Jannik Sinner, numéro 2 Carlos Alcaraz, et le numéro 6 Novak Djokovic ont tous déclaré forfait pour l'évènement. Aucun Canadien n'a gagné l'Omnium Banque Nationale en simple depuis le début de l'ère moderne en 1968. Robert Bédard, qui a remporté son troisième titre en 1958, est le dernier à avoir accompli l'exploit. Bianca Andreescu a remporté le volet féminin en 2019, devenant la première Canadienne à gagner le tournoi depuis Faye Urban en 1969. Gabriela Dabrowski est la dernière Canadienne à triompher à domicile, elle qui a gagné le volet de double féminin avec la Brésilienne Luisa Stefani en 2021.

Gabriel Diallo récolte les fruits de son labeur
Gabriel Diallo récolte les fruits de son labeur

La Presse

time5 days ago

  • Sport
  • La Presse

Gabriel Diallo récolte les fruits de son labeur

« Travaille fort et en silence. Un jour, ton succès fera suffisamment de bruit. » Cette citation n'est pas de Gabriel Diallo. Elle vient plutôt de la plume de Frank Ocean, son artiste préféré. Depuis le début de l'été, le Québécois a abandonné sa tignasse brune et frisée pour un duvet blond, à la manière de son rappeur favori. « Personne n'avait encore compris la référence, a avoué Diallo, que La Presse a joint chez lui à Montréal. Je l'écoute en boucle. J'aimerais bien dire que c'est grâce à ça que j'ai gagné, mais bon, je ne pense pas », a-t-il poursuivi en rigolant. Le géant de 6 pi 8 po fait référence ici à son premier titre ATP, remporté quelques jours seulement après son changement capillaire, à Bois-le-Duc, au début du mois de juin. Longtemps loin des projecteurs, l'athlète de 23 ans a trimé dans les rangs universitaires, au Kentucky, avant de tenter sa chance chez les professionnels, dans l'ombre de ses compatriotes Félix Auger-Aliassime et Denis Shapovalov. Aujourd'hui, Diallo pointe au 35e rang du classement mondial. À sept places de Shapovalov (28e) et à huit d'Auger-Aliassime (27e). Il avait pourtant entamé l'année au 87e rang du classement. Diallo a travaillé fort et en silence. Dorénavant, son succès fait suffisamment de bruit. « Quand tu es dans le moment présent, c'est dur de réaliser toute l'ampleur que les choses prennent, mais je pense que si je pouvais attribuer ça à quelque chose, ce serait aux petits progrès de tous les jours qu'on a faits, notre équipe et moi. » Pour acquérir son premier titre, Diallo a vaincu trois têtes de série. Selon lui, gagner ne change pas le monde, sauf que « c'est beaucoup de poids en moins sur tes épaules ». « Tu ne veux pas être celui qui a joué plein de finales et qui tarde à avoir son premier titre. Mais la première sensation, quand tu gagnes, c'est exceptionnel. Jamais de la vie je n'aurais cru que j'allais gagner un tournoi ATP dans ma carrière. Les choses sont allées super vite. » PHOTO SANDER KONING, ARCHIVES AGENCE FRANCE-PRESSE Gabriel Diallo a remporté le tournoi de Bois-le-Duc, son premier titre ATP, le 15 juin. Entre chaque question, Diallo revient sur l'importance du travail pour expliquer son succès. Plus tôt cette saison, son entraîneur Martin Laurendeau a raconté à La Presse qu'il devait parfois sortir son protégé de force du terrain pendant les séances d'entraînement. Pour gagner des matchs et des titres, « il faut passer par de très bons joueurs », précise le jeune homme. J'ai affronté des joueurs qui méritaient de gagner le tournoi autant que moi. Gabriel Diallo Mais dans les faits, seuls les plus persévérants peuvent franchir la ligne d'arrivée en déchirant le ruban avec leur corps épuisé. « Il faut travailler. Tout le travail doit se faire en amont du tournoi. Quand tu arrives sur place, tu essayes de trouver tes repères sur la surface, sur les conditions de jeu, tu restes en forme physiquement et mentalement et tu compétitionnes. » Un match réussi Quelques jours après son triomphe, Diallo a dû faire face à un autre défi de taille. Il devait affronter Taylor Fritz, cinquième joueur au monde, au deuxième tour du tournoi de Wimbledon. Le duel a eu lieu sur le court 1, un stade de plus de 12 000 places, le deuxième terrain en importance de l'All England Club. Et le Québécois a repoussé l'Américain jusque dans ses derniers retranchements. L'affrontement en cinq manches a duré plus de trois heures et même s'il s'est incliné, Diallo a salué la foule la tête haute en quittant la surface gazonnée. Le grand droitier aurait pu gagner ce match. Alors même s'il a perdu, il considère cette bataille comme un match réussi. « Pour moi, un match réussi, c'est un match où je me suis donné des chances, où j'ai joué à mon vrai niveau, de la bonne manière, en avançant dans la balle avec mon poids vers l'avant et en allant vers l'avant du terrain. Mais j'ai perdu. C'est la réalité. » PHOTO ALASTAIR GRANT, ARCHIVES ASSOCIATED PRESS Gabriel Diallo et Taylor Fritz Le constat est brutal, mais la lutte a été formatrice. « C'était une expérience exceptionnelle de jouer sur un terrain comme ça et contre un joueur comme ça. » Certains athlètes s'écrasent sous la pression. D'autres s'élèvent. Et Diallo fait partie de la seconde catégorie. D'autant qu'à Wimbledon, il avait la chance de briller. « Tu joues devant des dizaines de milliers de personnes. C'est une manière pour moi de m'exprimer et c'est un art de montrer ce dont tu es capable. » Historiquement, ça m'a toujours réussi, les gros moments, les grandes foules… Je m'entraîne pour ça et j'en rêve depuis que j'ai 9-10 ans. Gabriel Diallo Et la nécessité de bien paraître se fait d'autant plus sentir, dit-il, lorsque les adversaires figurent dans le haut du classement. « Je dois sortir à un certain niveau pour me donner une chance de gagner le match. Quand tu dois affronter des joueurs du top 50 chaque semaine, tu n'as pas le choix de jouer à un certain niveau, sinon tu vas perdre. » La solution ? « Il faut regarder ses matchs et parler à l'entraîneur. C'est super important pour ne pas reproduire les mêmes erreurs. On n'a jamais craint d'aller en profondeur, d'analyser les matchs et d'apporter des correctifs. » Comme un athlète qui vient de remporter un marathon et qui rentre chez lui en courant, Diallo n'arrête jamais. Dans la cour des grands Comme si l'horizon était un mirage en plein désert, Diallo consulte le classement chaque semaine et se rend bien compte qu'il se rapproche de son objectif ultime d'intégrer le top 10 mondial. Toutefois, lorsqu'il affronte des joueurs faisant déjà partie du groupe, il est assez lucide pour comprendre qu'il doit continuer d'avancer, parce qu'il se trouve encore loin de la vérité. « Même avec leur niveau de jeu dans leur pire journée, ils vont quand même se donner une chance de gagner. C'est ce qui fait une grosse différence. Ils ont tous des armes aussi. Ils ont tous un bon service ou un coup droit exceptionnel. Ils ont quelque chose qui les a aidés à se rendre à leur niveau. Il y a quelque chose qui les sépare du reste. » PHOTO HENRY NICHOLLS, ARCHIVES AGENCE FRANCE-PRESSE Gabriel Diallo au service Dans cette optique, Diallo devra continuer de s'appuyer sur son service. Comme le marteau de Thor, le service est l'arme principale du tennisman. Le Québécois arrive au 7e rang de l'ATP pour le taux de premier service en jeu (67,2 %) et en 18e place pour le quotient d'efficacité (281,5). De son propre aveu, Diallo joue mieux en fond de terrain et court mieux les balles. Ses retours s'améliorent. Il progresse aussi à la volée et dans le haut du terrain. Néanmoins, son service « sera toujours [son] gagne-pain », précise-t-il. Diallo joue plus souvent sur les courts principaux. Ses matchs sont presque toujours télédiffusés. Souvent, on parle de son service. Parfois, il aimerait qu'on mette de l'avant d'autres facettes de son jeu. Mais qu'à cela ne tienne, il sera toujours perçu comme ce grand serveur élancé qui fait trembler ses adversaires dès qu'il lance la balle dans les airs. « Si je sers bien, je me donne une chance de gagner le match. À 6 pi 8 po, je ne vais pas commencer à servir par en dessous. La réalité des choses, c'est qu'à ma taille, c'est ma première arme. C'est ce qui va me faire monter au classement. C'est ce qui a le plus évolué dans mon jeu aussi. » Une évolution normale pour un étudiant aussi motivé. Seulement six joueurs ont moins de 23 ans dans le top 40. Alors Diallo a le luxe du temps. Et le temps d'apprendre encore.

Gabriel Diallo accède au troisième tour à Washington
Gabriel Diallo accède au troisième tour à Washington

La Presse

time7 days ago

  • Sport
  • La Presse

Gabriel Diallo accède au troisième tour à Washington

Gabriel Diallo accède au troisième tour à Washington (Washington) Le Montréalais Gabriel Diallo a accédé au troisième tour à l'Omnium Citi, mardi, battant le Hongrois Fabian Marozsan 6-3 et 6-4. La Presse Canadienne Tête de série numéro 15 à Washington, Diallo est classé 35e à l'ATP, 19 places devant Marozsan. Diallo a obtenu 10 des 11 as du match, filant vers un gain en une heure et quart. Le Québécois a signé les deux bris du match ; le deuxième lui a procuré une avance de 4-3 au deuxième set. Diallo a remporté le jeu suivant à zéro, puis il a scellé la victoire à son prochain jeu au service. Marozsan a commis six doubles fautes, contre aucune pour le Canadien. Diallo aura comme prochain rival le gagnant d'un duel américain opposant Mackenzie McDonald à Ben Shelton, quatrième tête de série. Dans un cas ou dans l'autre, ce sera un premier match entre les deux tennismen. Cameron Norrie, 41e au monde, a surpris avec un gain de 3-6, 6-2 et 6-3 aux dépens de Lorenzo Musetti, deuxième tête de série. Norrie a surmonté huit doubles fautes et 39 erreurs non provoquées. Il a toutefois excellé au filet, obtenant 16 points en 18 montées.

TÉLÉCHARGER L'APPLICATION

Commencez dès maintenant : Téléchargez l'application

Prêt à plonger dans un monde de contenu mondial aux saveurs locales? Téléchargez l'application Daily8 dès aujourd'hui sur votre app store préféré et commencez à explorer.
app-storeplay-store