Dernières actualités avec #GargeslèsGonesse


Le Parisien
5 days ago
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Soupçons de violences policières à Garges-lès-Gonesse : Bruno Retailleau évoque « des accusations graves »
« Les accusations portées contre les quatre policiers à Garges-lès-Gonesse sont graves », a réagi le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, après les violences policières dénoncées par un lycéen au cours de la soirée du 14 juillet dans cette ville du Val-d'Oise. L'image d'Aly, 17 ans, blessé au visage a fait le tour des réseaux sociaux et choqué. Le locataire de la place Beauvau n'a pas manqué de réagir ce vendredi alors qu'une enquête judiciaire est ouverte par le parquet de Pontoise. Une enquête administrative est aussi lancée. Pour mémoire, le jeune homme, qui a été retrouvé blessé sur la voie publique, a dénoncé des violences policières qu'il affirme avoir subies au cours de la soirée du 14 juillet, à Garges-lès-Gonesse . « À Garges-lès-Gonesse, le 14 juillet vers 23 heures, un mineur de 17 ans faisait appel à ses proches et à des pompiers en présentant des blessures au visage qu'il imputait à des fonctionnaires de police en affirmant avoir été monté de force dans un véhicule après une course-poursuite à pied, puis avoir subi des coups avant d'être relâché », détaille le procureur Guirec Le Bras, qui avait ouvert une enquête sur ces faits dès mercredi. Quatre policiers, composant l'équipage du véhicule suspecté, ont été placés en garde à vue jeudi, puis présentés à la justice vendredi. Le ministère public a requis leur placement sous contrôle judiciaire. « La justice devra faire toute la lumière sur ce qui s'est passé. L'exemplarité des forces de l'ordre n'est pas négociable », a insisté le ministre de l'Intérieur dans un message sur le réseau social X. Son récit, formalisé dans une plainte, a conduit le parquet de Pontoise à ouvrir une enquête judiciaire pour des faits qualifiés de « violences volontaires par personne dépositaire de l'autorité publique », selon le procureur, Guirec Le Bras. « Le jeune homme est choqué, sa famille également, c'est l'incompréhension. C'est un enfant qui sort à 22h30 et qui revient blessé », a confié à notre journal, Carlos Martens Bilongo , député LFI de la 8e circonscription du Val-d'Oise, qui s'est entretenu avec le lycéen et sa mère. Des affrontements ont eu lieu pendant deux nuits dans la ville du Val-d'Oise, mais selon les forces de l'ordre, les deux dernières nuits ont été calmes et se sont déroulées sans incident. La mère du jeune homme a, de son côté, lancé un appel au calme tout en espérant que justice soit faite.


Le Parisien
5 days ago
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Plainte d'un ado pour violences policières à Garges-lès-Gonesse : quatre fonctionnaires sous contrôle judiciaire
Les quatre policiers mis en cause par Aly , un jeune lycéen de 17 ans de Garges-lès-Gonesse , ont été placés en garde à vue, jeudi. Après avoir pris connaissance de leurs déclarations, le parquet du Pontoise annonce dans un communiqué, ce vendredi 18 juillet, avoir « décidé de l'ouverture d'une information judiciaire, des chefs de violences ayant entraîné une incapacité totale de travail n'excédant pas huit jours et faux ». Le parquet mentionne deux circonstances aggravantes à ce stade : le fait que ces violences auraient été commises par personne dépositaire de l'autorité publique, et en réunion. Ces infractions sont punies de peines pouvant s'élever à 5 ans d'emprisonnement et 75 000 euros, souligne le parquet de Pontoise.


Le Parisien
6 days ago
- Politics
- Le Parisien
« Le jeune homme est choqué, sa famille également » : à Garges-lès-Gonesse, un lycéen dénonce des violences policières
La lèvre inférieure en sang, l'arcade sourcilière ouverte : la vidéo du lycéen a fait le tour des réseaux sociaux. Ce jeune homme de 17 ans, qui a été retrouvé blessé sur la voie publique, a dénoncé des violences policières qu'il affirme avoir subi au cours de la soirée du 14 Juillet, à Garges-lès-Gonesse . Son récit, formalisé dans une plainte, a conduit le parquet de Pontoise à ouvrir une enquête judiciaire pour des faits qualifiés de « violences volontaires par personne dépositaire de l'autorité publique », selon le procureur, Guirec Le Bras.


Le Figaro
16-07-2025
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- Le Figaro
Val-d'Oise : enquête judiciaire ouverte après des accusations de passage à tabac d'un jeune par la police
Le parquet de Pontoise a ouvert une enquête à la suite de déclarations d'un adolescent de Garges-lès-Gonesse accusant des policiers de l'avoir passé à tabac au soir du 14 Juillet, a-t-il indiqué mercredi à l'AFP. Un lycéen de première de cette ville populaire du Val-d'Oise dit avoir été frappé sans raison par des membres des forces de l'ordre lors de la fête nationale. Une vidéo relayée sur les réseaux sociaux le montre assis sur un banc, l'arcade sourcilière et la lèvre en sang. «Connaissance prise des faits, une enquête judiciaire a été ouverte par le parquet de Pontoise dès hier, mardi 15 juillet, pour des faits qualifiés de violences volontaires par personne dépositaire de l'autorité publique au regard des éléments évoqués par un jeune homme de 17 ans découvert blessé sur la voie publique», a indiqué à l'AFP le procureur de Pontoise Guirec Le Bras. Publicité Violences urbaines récurrentes à Garges-lès-Gonesse Selon le récit du député LFI de la circonscription Carlos Martens Bilongo, qui s'est entretenu mercredi avec le mineur, le lycéen était en train de faire une commission au magasin lorsque des policiers l'ont accusé de les filmer. «Ils lui ont dit 'on va te niquer'. Du coup il a pris peur et est parti en courant (...) Il a subi une agression gratuite, il s'est fait tabasser par quatre policiers», a déclaré à l'AFP le député. Garges-lès-Gonesse a connu un épisode de violences urbaines dans la nuit de mardi à mercredi, sans qu'un lien éventuel entre les deux événements soit connu dans l'immédiat. Vers 3H00 du matin, un bus de la RATP a été forcé de s'arrêter par une quinzaine de personnes qui avaient jeté une poubelle en feu sur la route. Une fois le chauffeur et les passagers évacués, les individus y ont mis le feu, détruisant entièrement le véhicule, selon une source policière.


Le Parisien
16-07-2025
- Politics
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Val-d'Oise : ils font descendre chauffeur et passagers avant d'incendier un bus Noctilien à Garges-lès-Gonesse
Les troubles liés aux 13 et 14 juillet se sont prolongés à Garges-lès-Gonesse où un Noctilien de la ligne 43 a été incendié par un groupe de personnes, sans faire de blessés, la nuit dernière. Les premiers incidents ont éclaté aux alentours de minuit lorsque une trentaine de personnes se sont rassemblées, dans la nuit de mardi à mercredi dans l'avenue Frédéric Joliot-Curie, munies pour certaines de mortiers. L'intervention des forces de l'ordre a permis de disperser le groupe mais vers 3 heures du matin, celui-ci s'est reconstitué dans le quartier. Une quinzaine de personnes étaient ainsi à nouveau rassemblées sur l'avenue. Plusieurs ont mis le feu à une poubelle au milieu de la chaussée, obligeant un bus de la RATP à stopper à l'arrêt « Jean-Baptiste Camille Corot – Lamartine ». Le chauffeur a été forcé à descendre de son véhicule. « Il a procédé à l'évacuation des voyageurs et à leur mise en sécurité », relève la RATP, contactée ce mercredi matin. Les émeutiers, qui étaient munis d'un jerrican d'essence, ont alors incendié volontairement le bus avant de prendre la fuite. Les pompiers sont alors intervenus, mettant en œuvre trois lances à eau pour éteindre l'incendie qui n'a pas fait de victime. Le conducteur n'a pas été blessé, selon les secours dont l'intervention s'est déroulée avec la présence d'un important dispositif mis en place par la police nationale pour la sécuriser. Selon la RATP, le véhicule a été entièrement détruit par l'incendie. « Il n'y a pas eu de blessé, l'ensemble des usagers a pu être pris en charge par les forces de l'ordre et le machiniste, choqué, a été pris en charge par son encadrement », précise la RATP qui indique condamner « avec la plus grande fermeté cet acte inacceptable sur des biens essentiels au fonctionnement du service public » et apporte « tout son soutien à son conducteur et aux voyageurs présents dans le bus ». La RATP indique que plusieurs plaintes seront déposées dans le cadre de l'enquête à laquelle elle précise « participer activement ». Selon les premiers éléments recueillis, aucune interpellation n'a pu être effectuée dans le cadre de cet incendie criminel. En revanche, plusieurs personnes ont été appréhendées par les forces de l'ordre plus tôt dans la soirée, notamment pour détention de mortiers d'artifice.