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Excessive, la série «Too Much» sur Netflix n'en donne pourtant pas assez
Excessive, la série «Too Much» sur Netflix n'en donne pourtant pas assez

24 Heures

time2 hours ago

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Excessive, la série «Too Much» sur Netflix n'en donne pourtant pas assez

Accueil | Culture | Streaming | Treize ans après le choc «Girls», Lena Dunham récidive. Rude déception que cette baudruche dégonflée. Netflix, 10 X 31-56 min. Publié aujourd'hui à 16h31 Souvenez-vous, entre 2012 et 2017, la New-Yorkaise Lena Dunham s'incrustait comme la bonne copine de palier, confidente en anecdotes rondouillardes, âme sœur expansive en matière de boyfriends , préservatifs, chaude-pisse et autres embrouilles avortées. C'était «Girls» , cinq saisons d'une série désormais culte. Humaniste endiablée au cœur d'artichaut, sensuelle charnue refroidie par les red flags de ses amants, Lena Dunham porte ses contradictions en bandoulière d'un justaucorps généralement fluo ou vichy. Son corps atypique ne fait jamais barrage à un charme affirmé comme «singulier et unique». En effet, Lena Dunham, alors fraîche trentenaire, pressentait l'air du temps. Bien avant la lutte contre la grossophobie , le mouvement MeToo et autres rebellions sororales, «Girls» revendiquait le droit d'exister autrement. Inspirée par sa propre vie amoureuse, la délurée se déballait en dévorant des pots de glace consolateurs devant «Desperate Housewives» , les romans de Jane Austen ou les influenceuses Instagram d'hier. Il y avait un ton, le jargon «Lena Dunham» piqué de néologismes hilarants, d'acronymes intuitifs, et un humour cradingue à combustion spontanée. Rien n'embarrassait les quatre nanas de «Girls» qui se fichaient des canons esthétiques, n'idéalisaient pas l'amour et se trimballaient en soutif détendu dans la normalité. La série ne flattait personne de cette génération «selfie» libérée de tout, attachée à rien. Et ça produisait l'effet «cool kiss», rafraîchissant. «Too Much» reprend le flambeau quand, plaquée pour le mannequin Emily Ratajkowski en chair et surtout en os, Jessica (Megan Slater) est exilée à Londres par son boss. Dans un premier temps, son alter ego se prête à une version trash d'«Emily in Paris». La mignonne rêvait de revivre un épisode de Bridget Jones ou n'importe quoi de Richard Curtis. Avec son chihuahua souffreteux, l'intruse atterrit dans un HLM. En deux jours, Jessica se console avec Félix, guitariste glandeur punk rock. Cosigné par «Mr Dunham», le musicien Luis Felber, «Too Much» est ourlé d'une bande-son soignée. Déjà titré en hommage à la «rom-com», de «Nothing Kill» à «Pity Woman», «Nonsense and Sensibility», etc., chaque épisode se conclut sur une chanson quasi intégrale de Fiona Apple, Viagra Boys, Taylor Swift , etc. Sous l'apparence foutraque d'un scénario faussement improvisé, le moindre détail a été mûrement réfléchi. Les saillies drolatiques mitraillent des séquences construites entre petites secousses culturelles et clashs plus intimes. Voir Jessica découvrant les ex de son Félix. C'est parfois comique grâce à la Frenchie intello jouée par Adèle Exarchopoulos, souvent plat. Autre morceau de bravoure, l'invitation à dîner chez le boss, un publicitaire versé dans la décadence bobo. Dès minuit, les Cendrillon sniffent dans la cuisine, les princes charmants s'ébattent et plus si affinités. Naomi Watts et Richard E. Grant donnent du chic à la débauche. Quelques guest-stars défilent, Rita Ora, Stephen Fry ou Jessica Alba. Mais «Too Much» laisse un sentiment de vacuité infinie. «Girls», dans tous ses excès assumés et ses ratés inavouables, a repoussé des limites, provoqué la controverse, donné de la voix, du corps et des fesses à la génération Millénium . Pas «Too Much», un bide. Loin du «poème cacophonique» qui marqua la production télévisuelle, «Too Much» épice une banale comédie romantique avec le talent organique de Lena Dunham pour des dialogues mordants. De ce point de vue, c'est un feu d'artifice, mais il ne fête pas grand-chose. Pratiqués comme une bouée de survie, l'humour noir et l'autodérision obsessionnelle de l'auteure s'évaporent dans les froufrous rose bonbon décoratifs d'un néant psychologique embarrassant. Les personnages masculins ne passionnent guère. L'ennui menace ou agace. La preuve? Le destin d'Astrid. Le petit chihuahua sans doute choisi pour son corps nu, sa langue pendante, est purement et simplement sacrifié sur l'autel de l'égocentrisme de sa maîtresse. Prévenez la SPA. Notre note: 3 étoiles D'autres séries comme «Girls» et «Too Much» Cécile Lecoultre, d'origine belge, diplômée de l'Université de Bruxelles en histoire de l'art et archéologie, écrit dans la rubrique culturelle depuis 1985. Elle se passionne pour la littérature et le cinéma… entre autres! Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

La vie, la vie compliquée d'une trentenaire chaotique
La vie, la vie compliquée d'une trentenaire chaotique

La Presse

timea day ago

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La vie, la vie compliquée d'une trentenaire chaotique

Dans la série culte Girls, qui connaît un regain de popularité auprès de la génération Z, la créatrice Lena Dunham dépeignait de façon crue et sans filtre le quotidien de quatre rivalamies dans la vingtaine, des hipsters qui vivaient à Brooklyn – où d'autre ? – et qui possédaient des personnalités clivantes, que l'on adorait détester. À la fois polarisantes et attachantes, les jeunes milléniales de Girls, une émission qui a été diffusée de 2012 à 2017, étaient paresseuses, égocentriques, privilégiées et cyniques. Et authentiques, aussi. Les filles de Girls n'hésitaient jamais à se montrer sous leur pire jour, ce qui a inspiré autant de pitié que de dérision. Avec Too Much (Un peu too much, en version française), la nouvelle minisérie autobiographique qu'elle a imaginée pour Netflix, Lena Dunham s'écarte du style grinçant de Girls pour embrasser les codes plus moelleux de la comédie romantique traditionnelle, mais enrobés d'un réalisme rugueux qui finit par frapper dans le ventre. Pour être 100 % honnête, les quatre premiers épisodes de Too Much sont moyens, longuets, décevants et répétitifs. Cette série de Netflix décolle véritablement à la cinquième heure avec un long retour dans le passé qui a été déclenché par une consommation excessive de kétamine (woups !) et qui expose les multiples couches de cette histoire d'amour en apparence si simple et jolie. C'est beaucoup plus laid quand on plonge en profondeur. Mais revenons à la base. Too Much, c'est le récit d'émancipation de la pétillante Jessica (Megan Stalter, hilarante dans Hacks), une assistante de production publicitaire dans la mi-trentaine, qui vit une mégapeine d'amour. Après sept ans de relation, son fiancé l'a cavalièrement larguée pour l'influenceuse Wendy Jones (Emily Ratajkowski), qui aime les lézards et le tricot. Jessica ne s'en remet pas. Elle épluche jour et nuit le compte Instagram de Wendy Jones et lui enregistre même des mémos vocaux acides, qu'elle n'envoie pas et qu'elle archive dans son iPhone. Vous devinez où tout ça se dirige, bien sûr. Donc, pour réparer son cœur amoché, Jessica accepte un contrat de trois mois à Londres, où elle bossera sur une grosse campagne de pub de Noël. Fan de Bridget Jones et aussi de Prime Suspect, Jessica espère vivre son moment Notting Hill, qui se produit quelques minutes après son atterrissage. Dans un pub du sud de Londres, Jessica croise le beau et gentil musicien d'indie rock Felix, joué par Will Sharpe, alias le chum d'Aubrey Plaza dans The White Lotus 2. Un vrai bon gars. Felix ne consomme plus depuis trois ans, il parle de ses sentiments, il s'investit dans les conversations, il raffole du corps plus atypique de Jessica et il ne cherche pas à coucher avec elle à tout prix. Bref, c'est quoi son @#%$ de problème, se demande Jessica, peu habituée à rencontrer ce type d'homme bon et bienveillant. En effet, le rockeur Felix, lui aussi dans la mi-trentaine, est tellement fin et attentionné et parfait qu'il devient lisse et unidimensionnel. Ce romantique fini et fauché grave même des CD (des quoi ?) mixés expressément pour Jessica, qu'il lui fait écouter dans un « Discman » (une relique ?) avec un vieux casque d'écoute filaire (retour en 1987). À l'opposé, le personnage de Jessica est beaucoup plus complexe et intéressant. Allumée, charmante, drôle et verbomotrice, Jessica peut également flirter avec le chaos, l'insécurité et le sabotage. Elle navigue entre la superficialité et la profondeur et porte des nuisettes victoriennes diaphanes, qui ont la fâcheuse tendance à pogner en feu au beau milieu de la nuit. La réalisatrice et scénariste Lena Dunham aime beaucoup montrer à la télé ce type de femme adulescente, qui porte de gros rubans de poupée dans les cheveux et dont l'étui à cellulaire ressemble à une manufacture de bonbons. Dans Too Much, Lena Dunham s'est écrit un petit rôle, celui de la grande sœur de l'héroïne, une maman presque quarantenaire qui habite avec sa mère et sa grand-mère et qui ne quitte jamais son pyjama froufrouté. PHOTO FOURNIE PAR NETFLIX Andrew Scott apparaît dans Too Much. Too Much regorge d'apparitions d'acteurs chevronnés dont Naomi Watts, Kit Harington (c'est Jon Snow !), Adèle Exarchopoulos, Andrew Scott (le prêtre chaud dans Fleabag), Jessica Alba, Jennifer Saunders d'Absolutely Fabulous, Stephen Fry et la chanteuse Rita Ora. Ils sont tous très drôles et excentriques à leur façon. Maintenant, si vous avez survécu aux quatre premiers épisodes moins bien réussis de Too Much, le cinquième servira de récompense, car il fournit des clés pour comprendre ce qui a dérapé, à New York, entre Jessica et son ancien copain. C'est très bien raconté et dur à regarder. Too Much excelle dans les moments d'intimité et de tendre complicité entre ses deux protagonistes. Les scènes de sexe, très nombreuses, sont moins explicites et mécaniques que dans Girls, qui se vautrait régulièrement dans le malaise sexuel. Pour embarquer dans Too Much, il faut aimer le côté échevelé, excessif, égoïste et irritant de Lena Dunham, qui s'est inspirée de son propre mariage avec un musicien britannique pour pondre Too Much. Pour les fans de Lena Dunham, Too Much n'en fera jamais assez. Mais pour ses détracteurs, c'est déjà trop avant même de commencer. Une conclusion philosophique digne d'une chanson des Spice Girls de 1997.

Too much sur Netflix : la lettre d'amour de Lena Dunham à l'Angleterre
Too much sur Netflix : la lettre d'amour de Lena Dunham à l'Angleterre

Le Figaro

time4 days ago

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Too much sur Netflix : la lettre d'amour de Lena Dunham à l'Angleterre

La créatrice de Girls revient sur le petit écran avec une inattendue comédie romantique, inspirée de son idylle avec son mari. Frénétique mais charmant. Avec la série Girls, dont elle était l'auteur et l'interprète, Lena Dunham a dynamité, sur HBO entre 2012 et 2017, comme Sex and The City en son temps, la représentation des amitiés et du désir au féminin. Dans un New York de la loose et de la débrouille, repaire de garçons assez lâches et tordus. Changement de cadre et d'humeur avec Too Much. En ligne depuis jeudi sur Netflix, cette comédie romantique dépeint le dépaysement sentimental d'une Américaine à Londres. Sans le cynisme, l'acidité et le caractère outrancier et trash de Girls. Assagie, Lena Dunham préfère trouver l'humour dans le choc des cultures et de la carte du Tendre entre les deux rives de l'Atlantique. Peut-être parce que Too Much, semi-autobiographique, s'inspire de sa propre rencontre avec le musicien Luis Felber, devenu son mari. Assistante de production, biberonnée à Jane Austen et à la filmographie de Richard Curtis (Love Actually, Quatre mariages et un enterrement), Jessica (épatante Megan Stalter de Hacks) ne se remet pas de s'être fait larguer au bout de huit ans de relation. L'indélicat s'est mis avec en ménage avec une influenceuse du tricot à tomber par terre (la mannequin Emily Ratajkowski). Wendy est tout ce que Jessica n'est pas: mince, assurée, branchée. Jessica est obsédée par cette rivale, dont elle épie le moindre fait et geste sur les réseaux et qui lui inspire des messages vocaux défouloir qu'elle emmagasine sur son téléphone. À lire aussi Lena Dunham présente ses excuses après avoir défendu un scénariste de Girls accusé de viol Publicité Ayant besoin d'un nouveau départ, Jessica s'expatrie en Angleterre. L'acclimatation est rude. Celle qui rêvait de manoirs ancestraux et d'appartement dans une maison géorgienne se retrouve logée dans une résidence HLM. Le ciel n'est toutefois pas sourd à ses prières de rencontrer « M. Darcy ». Le sien arrive sous l'allure dégingandée du guitariste amateur Felix (Will Sharpe, The White Lotus). Artiste torturé et fauché bien sûr. Mais cet allergique à l'engagement est en quête de rédemption. Comment faire de cette aventure une histoire qui dure ? Chacun accumule les signaux d'alerte repoussoir (les fameux « red flags » que Lena Dunham saisit avec une lucidité frappante) et est hanté par ses traumas et ses échecs ? Apparition d'Adèle Exarchopoulos Frénétique comme son héroïne, Too Much charme autant qu'il épuise, selon l'endurance du spectateur. Reste que ces dix épisodes aux dialogues enlevés ont de la tendresse et une judicieuse maîtrise de la pop culture britannique à revendre ! Forcément une Américaine sans filtre lâchée au beau milieu d'intellectuels et d'artistes réprimés, cela ne peut que créer des étincelles et des incompréhensions ! En mode Lost in Translation. Au Figaro, Lena Dunham confie : « Il est plus facile de devenir incollable en culture générale anglaise que de décoder les usages et les comportements. Mes amis sont inquiets quand ils découvrent tout ce que je sais sur le girl band défunt Atomic Kitten et la téléréalité locale ! À l'approche de la quarantaine, il m'importe désormais de disséminer de la joie et de la fantaisie dans un monde à l'actualité douloureuse. » La comédienne s'est réservée le rôle secondaire de la sœur divorcée de Jessica et s'est entourée des beaux gosses d'outre-Manche. Andrew Scott (le prêtre sexy de Fleabag) et Kit Harington (le maudit Jon Snow de Game of Thrones) font des apparitions remarquées. Tout comme la Française Adèle Exarchopoulos, en ex encore bien présente !

« Too Much » sur Netflix : Naomi Watts, Adèle Exarchopoulos, Andrew Scott… Pluie de stars chez Lena Dunham
« Too Much » sur Netflix : Naomi Watts, Adèle Exarchopoulos, Andrew Scott… Pluie de stars chez Lena Dunham

Le Parisien

time6 days ago

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  • Le Parisien

« Too Much » sur Netflix : Naomi Watts, Adèle Exarchopoulos, Andrew Scott… Pluie de stars chez Lena Dunham

« Tu en fais trop. C'est juste ce qu'il faut et un peu plus. » Ce drôle de compliment tiré de la série « Too Much » , dont les dix volets sont mis en ligne ce jeudi 10 juillet sur Netflix , est la traduction d'un échange qui a réellement eu lieu entre Lena Dunham et son mari Luis Felber. La scénariste et réalisatrice, qui s'est fait un nom grâce à la série « Girls » (2012-2017), est de retour sur le petit écran avec cette nouvelle série très personnelle. Cette fois, Lena Dunham n'incarne pas le premier rôle mais la sœur de l'héroïne, Jessica. Celle-ci, trentenaire new-yorkaise, ne se remet pas de sa rupture avec Zev, après sept ans de relation. Quand une opportunité professionnelle se présente, elle accepte un poste à Londres pour prendre un nouveau départ. Là elle rencontre Felix, un musicien jouant dans des bars, qui pourrait bien l'entraîner dans la grande histoire d'amour dont elle rêve.

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