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Glasgow : un passager arrêté à bord d'un avion après avoir perturbé un vol, la police antiterroriste saisie
Glasgow : un passager arrêté à bord d'un avion après avoir perturbé un vol, la police antiterroriste saisie

Le Figaro

time2 days ago

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Glasgow : un passager arrêté à bord d'un avion après avoir perturbé un vol, la police antiterroriste saisie

VIDÉO - Des vidéos publiées sur les réseaux sociaux montrent un homme debout à l'arrière d'un avion, criant à plusieurs reprises «Allah Akbar», avant d'être immobilisé au sol par un autre passager. Un passager d'un avion de la compagnie EasyJet a été arrêté dimanche 27 juillet à l'atterrissage à Glasgow, en Écosse, après avoir perturbé le vol, un incident examiné par des agents de la police antiterroriste, ont indiqué les forces de l'ordre écossaises. Des vidéos publiées sur les réseaux sociaux montrent un homme debout à l'arrière d'un avion, criant notamment à plusieurs reprises «Allah Akbar», avant d'être immobilisé au sol par un autre passager. «Nous sommes informés de l'existence de vidéos circulant en ligne et celles-ci sont actuellement examinées par des agents spécialisés dans la lutte contre le terrorisme », a réagi la police écossaise sur X, précisant que l'individu arrêté est âgé de 41 ans. Sur les images diffusées sur les différentes plateformes, l'homme dit aux passagers détenir une bombe et proclame : «Mort à l'Amérique, mort à Trump». Publicité «Ce matin, le vol EZY609 de Luton (nord de Londres) à Glasgow (sud-ouest de l'Écosse) a été accueilli par la police à son arrivée à Glasgow . Les policiers sont montés à bord et ont évacué un passager en raison de son comportement à bord», a confirmé EasyJet. «L'équipage d'EasyJet est formé pour évaluer toutes les situations et agir rapidement et de manière appropriée afin de garantir que la sécurité du vol et des autres passagers ne soit compromise à aucun moment», a ajouté la compagnie aérienne britannique.

« Allah Akbar, mort à l'Amérique », un homme arrêté par la police à l'aéroport de Glasgow après avoir perturbé un vol EasyJet
« Allah Akbar, mort à l'Amérique », un homme arrêté par la police à l'aéroport de Glasgow après avoir perturbé un vol EasyJet

Le Parisien

time2 days ago

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« Allah Akbar, mort à l'Amérique », un homme arrêté par la police à l'aéroport de Glasgow après avoir perturbé un vol EasyJet

Les images circulent sur les réseaux sociaux. Un passager d'un avion de la compagnie EasyJet a été arrêté dimanche à l'atterrissage de l'appareil après avoir perturbé un vol. L'incident est examiné par des agents de la police antiterroriste, ont indiqué les forces de l'ordre écossaises. « Nous avons été informés qu'un homme avait perturbé un vol arrivant à Glasgow vers 8h20 dimanche (…) Les agents sont montés à bord de l'avion à son arrivée et un homme de 41 ans a été arrêté », a indiqué la police écossaise sur X. « Nous sommes informés de l'existence de vidéos circulant en ligne et celles-ci sont actuellement examinées par des agents spécialisés dans la lutte contre le terrorisme », a-t-elle encore indiqué. Sur ces vidéos, on voit un homme debout à l'arrière de l'appareil, point levé et criant notamment à plusieurs reprises « Allah Akbar », puis « mort à l'Amérique, mort à Trump » avant d'être immobilisé au sol par un autre passager. « Ce matin, le vol EZY609 de Luton (nord de Londres) à Glasgow (sud-ouest de l'Écosse) a été accueilli par la police à son arrivée à Glasgow. Les policiers sont montés à bord et ont évacué un passager en raison de son comportement à bord », a confirmé la compagnie EasyJet auprès de l'AFP. « L'équipage d'EasyJet est formé pour évaluer toutes les situations et agir rapidement et de manière appropriée afin de garantir que la sécurité du vol et des autres passagers ne soit compromise à aucun moment », ajoute la compagnie.

Voyage présidentiel: Golf, diplomatie et commerce: Trump est en Écosse
Voyage présidentiel: Golf, diplomatie et commerce: Trump est en Écosse

24 Heures

time4 days ago

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Voyage présidentiel: Golf, diplomatie et commerce: Trump est en Écosse

En Écosse, le président américain discutera commerce avec Ursula von der Leyen et Keir Starmer. Des manifestations sont attendues. Publié aujourd'hui à 00h13 Mis à jour il y a 14 minutes Le président américain Donald Trump parle à la presse après son arrivée à l'aéroport de Prestwick, près de Glasgow, le 25 juillet 2025. AFP Donald Trump est arrivé vendredi pour un week-end prolongé en Écosse qui doit mêler golf, diplomatie et négociations commerciales, et où un important dispositif de sécurité a été déployé en prévision de manifestations. Après son arrivée à bord de l'avion présidentiel Air Force One en début de soirée à l'aéroport de Prestwick, au sud-ouest de Glasgow, Donald Trump s'est ensuite rendu à Turnberry, dans un des deux complexes de golf écossais appartenant à l'entreprise familiale dirigée par ses fils. L'agenda officiel du président américain est vide samedi. Il doit rencontrer dimanche la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, qui espère obtenir un accord sur les droits de douane. Une perspective que le président américain a jugé possible à «50-50». La police écossaise, qui se prépare à des manifestations, a annoncé la mise en place d'une «opération d'envergure à travers tout le pays pendant plusieurs jours». «Peaufiner» Avant de repartir pour Washington, Donald Trump s'arrachera aussi aux greens pour une rencontre, dont les détails ne sont pas connus, avec le Premier ministre britannique Keir Starmer. Ce dernier ne passe pas pour être féru de golf comme le républicain de 79 ans et il cherchera surtout à rester dans ses petits papiers, après avoir jusqu'ici évité que son pays ne soit frappé de droits de douane exorbitants. Les États-Unis et le Royaume-Uni ont annoncé en mai un accord commercial, mais Londres s'inquiète de la volonté exprimée par Donald Trump de le «peaufiner». À son arrivée en Écosse, Donald Trump a toutefois affirmé que l'heure serait à la «célébration». «L'accord est conclu» avec Londres, a-t-il insisté, ajoutant que les deux dirigeants parleraient «d'autres choses». Avant son départ de Washington, il a néanmoins semblé doucher les espoirs britanniques d'obtenir des droits de douane durablement réduits sur l'acier et l'aluminium. Londres a jusqu'ici été exempté des 50% de droits appliqués aux importations vers les États-Unis. «Si je le fais pour un, je devrais le faire pour tous», a-t-il affirmé. Affaire Epstein à distance En Écosse, la guerre dans la bande de Gaza sera sans doute un sujet de discussion, au moment où le Premier ministre travailliste est appelé par plus de 220 députés à emboîter le pas au président français Emmanuel Macron pour reconnaître l'État de Palestine. À son arrivée, Donald Trump a également évoqué l'immigration en Europe, appelant les pays européens «à se ressaisir» et à «mettre un terme à cette horrible invasion», en prenant exemple sur sa propre politique d'expulsions de sans-papiers. En traversant l'Atlantique, Donald Trump sera à distance, au moins géographiquement, des rebondissements de la très embarrassante affaire Jeffrey Epstein, un riche financier accusé de crimes sexuels et mort en prison en 2019 avant son procès. Certains de ses partisans lui reprochent de manquer de transparence à propos de cette ancienne figure de la jet-set new-yorkaise, avec laquelle lui-même entretenait une relation amicale et qui est devenue le symbole pour toute une frange du mouvement «MAGA» des turpitudes d'une élite protégée. Depuis l'Écosse, il a assuré n'avoir jamais été «informé» que son nom figurait dans les dossiers judiciaires liés à l'ancien financier. Donald Trump sera de retour au Royaume-Uni en septembre, pour une visite d'État à l'invitation du roi Charles III s'annonçant fastueuse. Il avait assuré au cours d'une précédente visite, en 2023, se sentir «à la maison» en Écosse où sa mère, Mary Anne MacLeod, a grandi avant d'émigrer à 18 ans aux États-Unis. Manifestations samedi Son affection n'est pas forcément réciproque: des manifestations sont prévues samedi à Edimbourg et à Aberdeen, ainsi qu'à proximité de ses golfs, pour protester contre sa présence. En 2018, sa précédente visite à Turnberry avait poussé des milliers de personnes à manifester à Glasgow et à Edimbourg. Le Premier ministre écossais, John Swinney, a annoncé qu'il rencontrerait Donald Trump pendant sa visite, soulignant que l'Écosse «entretient une amitié solide avec les États-Unis depuis des siècles». La construction d'un nouveau parcours par le groupe aujourd'hui dirigé par les fils de Donald Trump a suscité du mécontentement à Balmedie, dans l'Aberdeenshire, de la part de certains riverains et d'élus écologistes. Ce n'est que l'un des nombreux projets, immobiliers ou autres, à travers le monde de la famille Trump. Si Donald Trump n'a plus légalement le contrôle de la holding familiale, ses opposants lui reprochent de multiplier les conflits d'intérêts en se servant de ses fonctions de président pour pousser des investissements familiaux privés, notamment à l'étranger. Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters AFP Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

Trump en Écosse pour un séjour mêlant golf, diplomatie et commerce
Trump en Écosse pour un séjour mêlant golf, diplomatie et commerce

La Presse

time4 days ago

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Trump en Écosse pour un séjour mêlant golf, diplomatie et commerce

Le président américain Donald Trump s'est adressé aux membres des médias à son arrivée à l'aéroport de Prestwick, en Écosse, le 25 juillet 2025. Trump en Écosse pour un séjour mêlant golf, diplomatie et commerce (Turnberry) Donald Trump est arrivé vendredi pour un week-end prolongé en Écosse qui doit mêler golf, diplomatie et négociations commerciales, et où un important dispositif de sécurité a été déployé en prévision de manifestations. Andy BUCHANAN et Aurélia END à Washington Agence France-Presse L'avion du président américain, Air Force One, a atterri peu avant 20 h 30 locale (15 h 30 heure de l'Est) à l'aéroport de Prestwick, au sud-ouest de Glasgow, et Donald Trump doit ensuite se rendre à Turnberry, dans un des deux complexes de golf écossais appartenant à l'entreprise familiale dirigée par ses fils. PHOTO ANDY BUCHANAN, AGENCE FRANCE-PRESSE Un partisan de Donald Trump l'attendait avec un drapeau à l'aéroport Prestwick, au sud-ouest de Glasgow, le 25 juillet 2025. Son agenda officiel était vide pour samedi et dimanche. Jusqu'à ce que la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, qui espère obtenir un accord sur les droits de douane avec les États-Unis, annonce vendredi qu'elle le rejoindrait dimanche en Écosse pour des discussions. La police écossaise, qui se prépare à des manifestations à Édimbourg et à Aberdeen ainsi qu'à proximité des terrains de golf, a annoncé la mise en place d'une « opération d'envergure à travers tout le pays pendant plusieurs jours ». Avant de repartir pour Washington, Donald Trump s'arrachera aussi aux verts pour une rencontre, dont les détails ne sont pas connus, avec le premier ministre britannique Keir Starmer. Ce dernier ne passe pas pour être féru de golf comme le républicain de 79 ans et il cherchera surtout à rester dans ses petits papiers, après avoir jusqu'ici évité que son pays ne soit frappé de droits de douane exorbitants. Les États-Unis et le Royaume-Uni ont annoncé en mai un accord commercial, mais Londres s'inquiète de la volonté exprimée par Donald Trump de le « peaufiner ». « Nous allons parler de l'accord commercial que nous avons conclu et peut-être même l'améliorer », a déclaré le président américain avant son départ, ajoutant que Starmer et lui « s'entendent très bien ». Il a en revanche sembler doucher les espoirs britanniques d'obtenir des droits de douane durablement réduits sur l'acier et l'aluminium. Londres a jusqu'ici été exempté des 50 % de droits appliqués aux importations vers les États-Unis. « Si je le fais pour un, je devrais le faire pour tous », a dit Donald Trump, interrogé par un journaliste sur une possible « marge de manœuvre » au bénéfice du Royaume-Uni. Loin de la gronde trumpiste En Écosse, la guerre dans la bande de Gaza sera sans doute un sujet de discussion, au moment où le premier ministre travailliste est appelé par plus de 220 députés à emboîter le pas au président français Emmanuel Macron pour reconnaître l'État de Palestine. En traversant l'Atlantique, Donald Trump sera à distance, au moins géographiquement, des rebondissements de la très embarrassante affaire Jeffrey Epstein, un riche financier accusé de crimes sexuels et mort en prison en 2019 avant son procès. Certains de ses partisans lui reprochent de manquer de transparence à propos de cette ancienne figure de la jet-set new-yorkaise, avec laquelle lui-même entretenait une relation amicale et qui est devenue le symbole pour toute une frange du mouvement « MAGA » des turpitudes d'une élite protégée. Donald Trump sera de retour au Royaume-Uni en septembre, pour une visite d'État à l'invitation du roi Charles III s'annonçant fastueuse. Manifestations Il avait assuré au cours d'une précédente visite, en 2023, se sentir « à la maison » en Écosse où sa mère, Mary Anne MacLeod, a grandi avant d'émigrer à 18 ans aux États-Unis. Son affection n'est pas forcément réciproque : des manifestations sont prévues samedi à Édimbourg et à Aberdeen pour protester contre sa présence. En 2018, sa précédente visite à Turnberry avait poussé des milliers de personnes à manifester à Glasgow et à Édimbourg. PHOTO PHIL NOBLE, REUTERS Des policiers patrouillent devant l'hôtel Trump Turnberry, avant l'arrivée prévue du président américain Donald Trump plus tard dans la journée. À l'aéroport de Prestwick vendredi, des dizaines de personnes s'étaient rassemblées, espérant apercevoir l'avion présidentiel. Comme Lisa Hart, admiratrice revendiquée du président américain. « Il dit ce qu'il pense, et je crois que quelques personnes pourraient s'inspirer un peu de lui », dit à l'AFP cette promotrice dans l'immobilier de 45 ans, qui se félicite aussi des emplois locaux créés par ses golfs. Le premier ministre écossais, John Swinney, a annoncé qu'il rencontrerait Donald Trump pendant sa visite, soulignant que l'Écosse « entretient une amitié solide avec les États-Unis depuis des siècles ». La construction d'un nouveau parcours par le groupe aujourd'hui dirigé par les fils de Donald Trump a suscité du mécontentement à Balmedie, dans l'Aberdeenshire, de la part de certains riverains et d'élus écologistes. Ce n'est que l'un des nombreux projets, immobiliers ou autres, à travers le monde de la famille Trump. Si Donald Trump n'a plus légalement le contrôle de la société familiale, ses opposants lui reprochent de multiplier les conflits d'intérêts en se servant de ses fonctions de président pour pousser des investissements familiaux privés, notamment à l'étranger.

Paléo: chanteur de Simple Minds, Jim Kerr n'a rien perdu de sa grâce
Paléo: chanteur de Simple Minds, Jim Kerr n'a rien perdu de sa grâce

24 Heures

time20-07-2025

  • Entertainment
  • 24 Heures

Paléo: chanteur de Simple Minds, Jim Kerr n'a rien perdu de sa grâce

En vedette de Paléo – Simple Minds: «Quand je retrouve le bassiste de U2, on parle de jardinage» Il fut la voix de la new wave de stade et de la libération de Nelson Mandela. Chanteur de la formation écossaise, Jim Kerr n'a rien perdu de sa grâce. Interview avant Paléo. Francois Barras Jim Kerr, chanteur de Simple Minds. «Je refuse de passer mon temps à regarder les nouvelles. Hormis Nelson Mandela, je ne crois pas avoir jamais rencontré un bon politicien.» IMAGO/Independent Photo Agency Int. Abonnez-vous dès maintenant et profitez de la fonction de lecture audio. S'abonnerSe connecter BotTalk Jim Kerr étire ses «o» comme le monstre du Loch Ness son cou. Dans sa musique, le chanteur de Simple Minds a toujours planqué son accent de Glasgow derrière le chrome glorieux d'une new wave pop qui illumina les années 80 – le mot tabou, il l'a trop entendu mais il y viendra de lui-même… Au téléphone, la voix du musicien ne cache rien de son extraction «de vent et de pluie», comme il le dit, cette terre d'Écosse d'où Simple Minds, de énième groupe postpunk, devint l'une des plus populaires formations de rock de stade. Mais à la différence des cousins irlandais de U2, le personnel a changé. Quarante ans après son heure de gloire, le groupe a retenu Kerr au chant et le guitariste Charlie Burchill comme cœur historique, qui continue de battre la mesure de tubes de la taille de «Don't You (Forget About Me)», 1 milliard d'écoutes sur Spotify. Mardi 22 juillet, le public de Paléo chantera son refrain. En attendant, avec une affabilité et une disponibilité rares dans le music business de 2025, Jim Kerr décroche depuis la route. Avec une telle carrière derrière soi, peut-on encore être surpris en concert? Ou est-ce du «business as usual»? Ce n'est jamais comme d'habitude. Sur scène, il nous faut être bons. Et avec un peu de chance, il nous faut être meilleurs. Nous sommes très conscients de ce que signifie venir à un concert. Non seulement les billets sont chers, mais les gens s'investissent beaucoup émotionnellement. Peut-être ont-ils grandi avec nous. Peut-être sommes-nous l'un de leurs groupes préférés. Ils viennent avec leurs amis. On ne peut pas faire comme d'habitude. Il faut oublier la soirée d'avant. Oublier les quarante années précédentes. Oublier la soirée d'après. Il faut s'y mettre comme si c'était la seule soirée au monde. Le contenu qui place des cookies supplémentaires est affiché ici. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Autoriser les cookies Plus d'infos Simple Minds tourne encore mais sort aussi des disques à un rythme soutenu – le dernier en 2022, avec d'excellents morceaux. N'est-ce pas frustrant de devoir les faire exister dans l'ombre de vos propres tubes? C'est une réalité, mais c'est aussi ce que doit affronter Bruce Springsteen ou Paul McCartney. Imaginez le challenge de Paul McCartney lorsqu'il compose un nouveau morceau! (Rires) C'est une réalité, mais il est important pour nous d'ajouter un nouveau chapitre à l'histoire. Si deux ou trois nouvelles chansons peuvent cohabiter avec les anciennes, ça apporte un peu de fraîcheur. Voyez-vous, différents types de public viennent à nos concerts. Il y a les fans inconditionnels, probablement 20% du public. Et ceux qui viennent pour les grands morceaux. On essaie de cocher toutes les cases. Si c'est un souci, il est plutôt agréable. Sur cet album, «Human Traffic» invite le chanteur des Sparks, Russell Mael. Avez-vous trouvé beaucoup d'amis musiciens au cours de votre carrière? Assez peu, sans doute parce que nous vivons entre l'Écosse et la Sicile plutôt que Londres ou Los Angeles. Je suis resté très proche du bassiste des Stranglers, Jean-Jacques Burnel, qui est une sorte de grand frère. Je suis aussi très ami avec un autre joueur de basse, Adam Clayton, de U2. On se voit deux ou trois fois par an. On parle probablement de jardinage pendant la moitié de la conversation. Il a un immense jardin et il adore le faire visiter, montrer comment il cajole ses plantes. C'est drôle, on grandit et on fait les mêmes choses que nos parents. En 2022 en concert à Lausanne, vous proposiez de verser une partie de votre cachet au public qui avait chanté à votre place les paroles de «Don't You (Forget About Me)». Avant de préciser: «Mais on ne le fera pas, parce que nous sommes Écossais!» En quoi l'Écosse est-elle encore une influence? (Rires) Je fais parfois ce gag quand le public chante très fort et très bien. L'Écosse? Ceux qui nous connaissent savent que nous sommes très Glasgow. Cette ville garde la mentalité particulière des anciennes grandes cités industrielles. Nous avons grandi parmi des ouvriers, des travailleurs manuels, des gens très terriens. Nos amis d'école sont toujours là. Je vis en Sicile mais je passe tous les mois d'août et de septembre en Écosse. La Méditerranée est trop chaude et trop fréquentée. Je retrouve mes amis et nous partons en randonnée dans les Highlands. Je me reconnecte immédiatement à la mentalité, à la langue, au pays. Nous sommes faits de roche et de pluie. Êtes-vous plus inspiré par les endroits calmes ou par la frénésie des grandes villes? Je continue d'être fasciné par les villes, mais de façon différente. Je me lève à 6 h 30 et je vais les visiter à pied, par exemple Buenos Aires, où nous étions il y a quelques jours, ou Vérone où j'étais hier. Je reste aussi très amoureux des cités américaines, Détroit ou San Francisco, des endroits de musique. J'aime les matins, quand les villes s'éveillent et s'animent. On développe un sens pour ça, comme pour apprécier le vin. Quand j'étais jeune, j'étais un vampire, je vivais les villes la nuit. «Sur scène, il nous faut être bons. Et avec un peu de chance, il nous faut être meilleurs.» IMAGO/Independent Photo Agency Int. Vous avez dû changer de rythme parce que la vie nocturne était trop dangereuse? Non, c'est venu progressivement. Le matin, on a le monde pour soi, on est optimiste, le cerveau est vif. Et puis, en Sicile, il faut être actif au réveil parce qu'il fait trop chaud ensuite. J'ai appris à travailler tôt. Je peux écrire une chanson rock à 8 heures du matin. Le privilège de l'âge. «Don't You (Forget About Me)» a largement dépassé le milliard d'écoutes sur Spotify. Avez-vous fêté ça? Je suis sincère: une chanson, c'est déjà génial quand UNE personne l'aime et vous le dit! (Rires) Vous avez fait un truc tout seul dans votre local de répétition et soudain vous savez que vous n'êtes pas le seul à l'aimer. C'est moins abstrait que 1 milliard d'écoutes. Cela dit, que cette chanson soit devenue la bande originale des années 80 et de la vie de tant de gens, c'est évidemment dingue. Et que de nouvelles générations l'écoutent et l'aiment, c'est encore plus gratifiant. Vous aviez une idée de son potentiel d'hymne quand vous l'avez enregistrée? Notre producteur Keith Forsey l'avait composée, il avait dû nous convaincre de l'essayer. La veille, on n'était même pas sûrs de la garder. Mais quand on a commencé à s'y intéresser, c'était comme devoir capturer la foudre dans une bouteille. On ne savait pas du tout si on y était parvenus. On savait seulement que Simple Minds était en position de force pour faire un grand tube: le groupe avait un succès qui lui ouvrait les portes de la ligue majeure. Quoi qu'on ait sorti, tant que c'était plutôt bon, on aurait franchi la porte. On ne savait pas qu'on allait la pulvériser. Le contenu qui place des cookies supplémentaires est affiché ici. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Autoriser les cookies Plus d'infos Vous avez fait connaître l'apartheid et la lutte de Nelson Mandela à toute une génération, notamment avec votre chanson «Mandela Day» composée en 1988 pour le concert hommage à l'activiste alors emprisonné. C'est une fierté? C'était la chose à faire à l'époque. Nous étions influencés par des gens comme Peter Gabriel, Bruce Springsteen, Bob Dylan, Patti Smith, des artistes qui ont réussi à écrire sur des sujets personnels aussi bien que sur leur époque. Mais surtout, nous détestions Margaret Thatcher et son gouvernement. On la détestait tellement! Son absence d'empathie, sa cruauté. Tout ce qui pouvait s'opposer à sa politique nous faisait vibrer. Et l'un des axes de sa politique à l'époque, c'était le soutien à l'apartheid. C'était ça le truc. Mais j'oublie de répondre à votre question. Oui, j'en suis fier, mais en tant qu'Écossais. Savez-vous que lorsque Mandela était encore prisonnier, Glasgow fut la première ville à lui donner sa citoyenneté alors qu'il était traité en terroriste partout ailleurs? Voilà le contexte dans lequel nous avons grandi: pour certains, le monde s'arrête au bout de leur rue. Pour d'autres, il commence au bout de leur rue, et les actions de votre gouvernement peuvent affecter d'autres gouvernements. Après sa libération, l'un des premiers endroits où s'est rendu Nelson Mandela fut Glasgow. Êtes-vous étonné par le manque apparent d'engagement politique des musiciens anglo-saxons aujourd'hui? On a l'impression que la fronde était solide contre Bush Jr. et contre la première élection de Trump. Aujourd'hui, la résignation semble régner… Écoutez… en ce qui me concerne, j'ai 66 ans, il ne me reste pas beaucoup de temps, je suis égoïste. Je refuse de passer ma journée à regarder les nouvelles. Hormis Nelson Mandela, je ne crois pas avoir jamais rencontré un bon politicien. Je veux dire… je suis devenu cynique à propos de tout ça. La vie est trop courte. Aux jeunes de monter au front. C'est leur monde, pas le mien. Cet article vous a plu? Découvrez davantage de contenus dans l'édition actuelle de l'e-paper «Le Matin Dimanche» et dans nos archives. Chaque dimanche matin, retrouvez également votre journal en caissettes près de chez vous. Vous pouvez aussi vous inscrire à notre newsletter. François Barras est journaliste à la rubrique culturelle. Depuis mars 2000, il raconte notamment les musiques actuelles, passées et pourquoi pas futures. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

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