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« Il a osé toucher mon fils » : le Belge qui avait agressé son voisin, qu'il accuse de pédophilie, s'est rendu
« Il a osé toucher mon fils » : le Belge qui avait agressé son voisin, qu'il accuse de pédophilie, s'est rendu

Le Parisien

time31-07-2025

  • Politics
  • Le Parisien

« Il a osé toucher mon fils » : le Belge qui avait agressé son voisin, qu'il accuse de pédophilie, s'est rendu

Il avait tenté de se faire justice lui-même, et revendiqué son acte en ligne. Un homme a été écroué en Belgique après avoir roué de coups un pédocriminel , condamné mais laissé en liberté, une agression en partie filmée puis publiée sur les réseaux sociaux où ont afflué les commentaires de soutien, hostiles à la justice. Après une cavale de cinq jours, l'auteur de l'agression, Grégory Lenoci, s'est rendu aux autorités, et a été inculpé pour tentative d'assassinat puis écroué mercredi en fin de journée, a indiqué le parquet de Namur. Il accuse l'homme qu'il a tabassé, un voisin de la famille, d'avoir commis une agression sexuelle sur son beau-fils âgé de 7 ans, en état de récidive. Le parquet a précisé avoir ouvert une enquête sur ces accusations, soulignant que la victime était effectivement un homme déjà condamné pour « des faits de mœurs ». Après l'agression, le 24 juillet au soir, l'homme, violemment frappé au visage, a été hospitalisé dans un état critique. De son côté, Grégory Lenoci, a pris la fuite en voiture puis crié sa colère dans une vidéo postée sur son compte Facebook : « Il a osé toucher mon fils, j'ai dû faire ce que j'ai fait (…) On ne peut plus laisser ces prédateurs autour de nos enfants ». La publication a été rapidement suivie d'une série de commentaires de soutien, voire de félicitations de la part d'internautes : « un grand bravo », « merci d'avoir fait le travail » ou « honte à la justice qui savait ». Selon la chaîne de la télévision RTL-TVI , l'homme roué de coups avait été condamné en décembre 2020 à une peine de prison avec sursis pour « tentative de viol avec violence sur mineur » et « attentat à la pudeur avec violences ou menaces ». La peine était assortie d'une mesure de suivi médical et d'une interdiction de fréquenter des mineurs, ce qu'il n'aurait pas respecté, selon ce média. Sollicité par l'AFP, un porte-parole du parquet a refusé de s'exprimer sur le suivi sociojudiciaire, confirmant uniquement « une précédente condamnation pour des faits de mœurs ». En quelques jours, Grégory Lenoci est devenu le symbole en Belgique d'une forme de « justice parallèle » saluée par une partie de l'opinion, relevait jeudi le quotidien francophone La Libre Belgique , parlant d'une situation « inquiétante ». Le sous-financement chronique du système judiciaire belge est régulièrement dénoncé par les professions du secteur. En juin, procureurs et hauts magistrats du pays ont tour à tour tiré la sonnette d'alarme sur le « manque de respect » que traduit ce sous-investissement, certains se disant « épuisés ».

Belgique : un homme écroué après avoir diffusé la vidéo de son agression d'un pédocriminel
Belgique : un homme écroué après avoir diffusé la vidéo de son agression d'un pédocriminel

Le Figaro

time31-07-2025

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Belgique : un homme écroué après avoir diffusé la vidéo de son agression d'un pédocriminel

Après une cavale de cinq jours, l'auteur de cette attaque a été inculpé pour tentative d'assassinat. Il accuse l'homme qu'il a tabassé d'avoir commis une agression sexuelle sur son beau-fils, en état de récidive. Il avait roué de coups un pédocriminel, une agression en partie filmée puis publiée sur les réseaux sociaux où ont afflué les commentaires de soutien. Après une cavale de cinq jours, l'auteur de cette agression, Grégory Lenoci, s'est rendu aux autorités belges, et a été inculpé pour tentative d'assassinat puis écroué mercredi en fin de journée, a indiqué le parquet de Namur. Il accuse l'homme qu'il a tabassé, un voisin de la famille, d'avoir commis une agression sexuelle sur son beau-fils âgé de 7 ans, en état de récidive. Le parquet a précisé avoir ouvert une enquête sur ces accusations, soulignant que la victime était effectivement un homme déjà condamné pour «des faits de moeurs». Publicité Après l'agression, le 24 juillet au soir, l'homme, violemment frappé au visage, a été hospitalisé dans un état critique. «On ne peut plus laisser ces prédateurs autour de nos enfants» De son côté, Grégory Lenoci, a pris la fuite en voiture puis crié sa colère dans une vidéo postée sur son compte Facebook: «Il a osé toucher mon fils, j'ai dû faire ce que j'ai fait (...) On ne peut plus laisser ces prédateurs autour de nos enfants». La publication a été rapidement suivie d'une série de commentaires de soutien, voire de félicitations de la part d'internautes: «un grand bravo», «merci d'avoir fait le travail» ou «honte à la justice qui savait». Selon la chaîne de la télévision RTL-TVI, l'homme roué de coups avait été condamné en décembre 2020 à une peine de prison avec sursis pour «tentative de viol avec violence sur mineur» et «attentat à la pudeur avec violences ou menaces». La peine était assortie d'une mesure de suivi médical et d'une interdiction de fréquenter des mineurs, ce qu'il n'aurait pas respecté, selon ce média. Publicité Symbole d'une forme de «justice parallèle» Sollicité par l'AFP un porte-parole du parquet de Namur a refusé de s'exprimer sur le suivi socio-judiciaire, confirmant uniquement «une précédente condamnation pour des faits de moeurs». En quelques jours, Grégory Lenoci est devenu le symbole en Belgique d'une forme de «justice parallèle» saluée par une partie de l'opinion, relevait jeudi le quotidien francophone La Libre Belgique, parlant d'une situation «inquiétante». Le sous-financement chronique du système judiciaire belge est régulièrement dénoncé par les professions du secteur. En juin, procureurs et hauts magistrats du pays ont tour à tour tiré la sonnette d'alarme sur le «manque de respect» que traduit ce sous-investissement, certains se disant «épuisés».

« J'ai dû faire ce que j'ai fait » : un père en fuite après avoir tabassé son voisin qu'il accuse d'être un pédophile
« J'ai dû faire ce que j'ai fait » : un père en fuite après avoir tabassé son voisin qu'il accuse d'être un pédophile

Le Parisien

time28-07-2025

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« J'ai dû faire ce que j'ai fait » : un père en fuite après avoir tabassé son voisin qu'il accuse d'être un pédophile

Il a voulu se faire justice lui-même. Un Belge de 48 ans fait l'objet d'un avis de recherche après avoir tenté d'assassiner un de ses voisins qui, selon lui, aurait agressé sexuellement son beau-fils de 6 ans , a indiqué dimanche la police fédérale. Les faits se sont déroulés dans la ville de Namur (Belgique) le jeudi 24 juillet dernier lorsque Grégory Lenoci a sévèrement passé a tabac son voisin, avant d'appeler les secours compte tenu de l'état critique de sa victime, et de prendre la fuite, rapportent plusieurs médias belges dont RTL Info . L'homme assigné à résidence sous bracelet électronique ne se cache pas de son geste puisqu'il l'a revendiqué sur les réseaux sociaux à travers une première vidéo dans laquelle on voit un homme à terre, avec le visage tuméfié et du sang sur le sol. « Tu touches plus les enfants maintenant. Pédophile de m**** », peut-on entendre sortir de la bouche de l'homme qui a enregistré la vidéo. Les proches de Grégory Lenoci assurent que ce dernier a tout tenté pour ne pas « rendre justice lui-même », mais que devant l'inaction de la police, il a fini par passer à l'acte, relate Sud Info . Une fois sa cavale entamée, Grégory Lenoci a publié une autre vidéo dans laquelle il explique que l'homme a « foutu [sa] famille en l'air ». « J'ai dû faire ce que j'ai fait. J'ai prévenu les mœurs », dit-il depuis l'intérieur d'une voiture. « Ces gens n'ont aucun scrupule, ce sont des prédateurs », répète-t-il, avant de préciser que l'homme a « osé toucher [son] fils » et venir chez lui. La victime de la tentative d'assassinat fait en effet l'objet d'une enquête pour des faits de mœurs, a confirmé le parquet de Namur ce dimanche aux médias belges, sans donner plus de précisions. La police fédérale belge a invité le père de famille à se présenter au commissariat samedi, en précisant que la « direction de sa fuite » est inconnue. « Grégory a 48 ans, le crâne rasé et une barbe de trois jours. Au moment des faits, il portait un t-shirt bleu, blanc et noir. Il parle français d'une voix grave », précisent les autorités belges dans leur avis de recherche .

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