« J'ai dû faire ce que j'ai fait » : un père en fuite après avoir tabassé son voisin qu'il accuse d'être un pédophile
agressé sexuellement son beau-fils de 6 ans
, a indiqué dimanche la police fédérale.
Les faits se sont déroulés dans la ville de Namur (Belgique) le jeudi 24 juillet dernier lorsque Grégory Lenoci a sévèrement passé a tabac son voisin, avant d'appeler les secours compte tenu de l'état critique de sa victime, et de prendre la fuite, rapportent plusieurs médias belges dont
RTL Info
.
L'homme assigné à résidence sous bracelet électronique ne se cache pas de son geste puisqu'il l'a revendiqué sur les réseaux sociaux à travers une première vidéo dans laquelle on voit un homme à terre, avec le visage tuméfié et du sang sur le sol. « Tu touches plus les enfants maintenant.
Pédophile
de m**** », peut-on entendre sortir de la bouche de l'homme qui a enregistré la vidéo.
Les proches de Grégory Lenoci assurent que ce dernier a tout tenté pour ne pas « rendre justice lui-même », mais que devant l'inaction de la police, il a fini par passer à l'acte, relate
Sud Info
.
Une fois sa cavale entamée, Grégory Lenoci a publié une autre vidéo dans laquelle il explique que l'homme a « foutu [sa] famille en l'air ». « J'ai dû faire ce que j'ai fait. J'ai
prévenu les mœurs
», dit-il depuis l'intérieur d'une voiture. « Ces gens n'ont aucun scrupule, ce sont des prédateurs », répète-t-il, avant de préciser que l'homme a « osé toucher [son] fils » et venir chez lui.
La victime de la tentative d'assassinat fait en effet l'objet d'une enquête pour des faits de mœurs, a confirmé le parquet de Namur ce dimanche aux médias belges, sans donner plus de précisions.
La police fédérale belge a invité le père de famille à se présenter au
commissariat
samedi, en précisant que la « direction de sa fuite » est inconnue. « Grégory a 48 ans, le crâne rasé et une barbe de trois jours. Au moment des faits, il portait un t-shirt bleu, blanc et noir. Il parle français d'une voix grave », précisent les autorités belges dans leur
avis de recherche
.
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