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Tour de France : y a-t-il vraiment davantage de chutes qu'auparavant ?
Tour de France : y a-t-il vraiment davantage de chutes qu'auparavant ?

Le Figaro

time11-07-2025

  • Sport
  • Le Figaro

Tour de France : y a-t-il vraiment davantage de chutes qu'auparavant ?

LA QUESTION DU JOUR - Le final de la septième étape a été marqué par nouvelle chute collective impressionnante donnant l'idée les accidents sont devenus extrêmement fréquents. L'arrivée de la septième étape du Tour de France a une nouvelle fois été le théâtre d'une chute collective alors que la course s'emballait à Mûr-de-Bretagne. À six kilomètres de l'arrivée, une poignée de coureurs dont Guillaume Martin-Guyonnet, Valentin Madouas et le vainqueur de l'étape de jeudi Ben Healy, sont allés au tapis. Un nouveau fait de course regrettable après d'autres chutes survenues en début de semaine dans le Nord, ayant provoqué la blessure et l'abandon de Jasper Philipsen. Des images en boucle sur les réseaux sociaux Des images qui tournent en boucle sur les réseaux sociaux et marquent forcément les esprits. Pour autant, peut-on affirmer que les chutes sont plus nombreuses qu'avant dans le Tour de France ? Elles sont consubstantielles au vélo. Elles ont toujours été présentes et le seront malheureusement toujours dans un sport qui n'a jamais cessé d'être dangereux. Publicité Les chutes sont d'abord plus visibles pour le public puisque les étapes sont désormais intégralement retransmises à la télévision, ce qui n'était pas le cas dans le passé. Elles sont certes favorisées par la multiplication, à l'entrée des municipalités, des ronds-points, des ralentisseurs et des chicanes qui peuvent surprendre les coureurs désormais équipés d'oreillettes en plus du compteur. Un outil qui distrait les coureurs, bombardés d'informations, affirment les détracteurs de cette technologie. Les partisans estiment au contraire que les transmissions permettent de prévenir du danger... La modernisation des vélos fait aussi que les coureurs prennent davantage de risques qu'auparavant. Les freins à disques, plus sûrs et performants que ceux à patins, permettent par exemple de freiner plus tard dans les virages et les descentes pour gagner quelques précieux dixièmes lorsqu'il faut filer à plus de 100 km/h. Les cintres plus étroits rendent les cycles plus aérodynamiques mais aussi un peu moins maniables dans les virages alors que le centre de gravité du coureur (différence plus importante entre la hauteur de selle et le guidon) s'est élevé, rendant la maniabilité moins naturelle. On court aussi différemment dans le peloton ou dans les périlleux sprints. Il n'y a désormais plus de complexe à aller se frotter aux cadors. Un crime de lèse-majesté il y a encore une vingtaine d'années. On chute surtout plus vite qu'auparavant Et les coureurs vont surtout plus vite. Si on chute davantage (ou seulement un peu plus) qu'auparavant, les risques de se faire mal se sont surtout considérablement accrus. Le peloton ne cesse d'accélérer au fil des années. La vitesse moyenne des classiques a augmenté de 2km/h dans les cinq dernières années. Un vrai danger comme le rappelle David Lappartient, président de l'Union cycliste internationale préoccupé par cette problématique. «Parce qu'après, si vous augmentez de 2 % la vitesse, les risques de chute ne vont pas augmenter de 2 %, mais peut-être de 20 %», a-t-il récemment déclaré au Figaro. Les blessures graves ou les décès comme celui de Gino Mäder dans le Tour de Suisse en 2023, sont en revanche plus fréquentes qu'il y a plusieurs décennies. Intenable dans des sociétés occidentales obnubilées par la quête du risque zéro et de la sécurité absolue.

Arrivée du quinté du jeudi 10 juillet à Enghien : Korona Deladou ajuste Eleonora Grif
Arrivée du quinté du jeudi 10 juillet à Enghien : Korona Deladou ajuste Eleonora Grif

Le Parisien

time10-07-2025

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  • Le Parisien

Arrivée du quinté du jeudi 10 juillet à Enghien : Korona Deladou ajuste Eleonora Grif

Arrivée du quinté : 5 - 2 - 12 - 13 - 1. Non partante : 16 Réservé uniquement aux juments de 4 et 5 ans et disputé avec l'aide de l'autostart, le quinté du jour a offert une jolie passe d'armes entre sa favorite, Eleonora Grif (n°2) et Korona Deladou (n°5), proposée à 29/1. Après avoir attendu dans le dos de la première citée, la pensionnaire d'Éric Letouzé est passée à l'offensive à mi-ligne d'arrivée et est parvenue à devancer la partenaire d'Éric Raffin pour la plus grande joie de son driver, Guillaume Martin : « Je ne suis pas trop surpris car c'est une bonne jument. Elle a bénéficié d'un bon parcours et a bien prolongé son effort dans la phase finale », savourait celui qui remportait son troisième quinté. Malgré son numéro en seconde ligne derrière les ailes de la voiture, Louve de Daidou (n°12) complète l'arrivée du tiercé et devance Lolita Bourbon (n°3) et La Vie à Deux (n°1). Un peu plus tôt dans la soirée, Fleuron d'Acadie a remis les pendules à l'heure en remportant à 90/1, le Prix Jean Paul Fairand, un Groupe III disputé au trot monté et réservé aux apprentis. Ce hongre de 10 ans permet à sa partenaire, Agathe Poulain, de décrocher son 23e succès. « Je n'arrive pas à y croire ! Il a été préparé avec soin par Christophe Clin et a bien soutenu son effort pour contenir l'estocade de Jason du Conroy . » Ce fils de Ganymède vient de rejoindre l'effectif de Christophe Clin, lequel était ravi de s'imposer pour Gilles Delacour : « Cela me fait plaisir de gagner pour lui. Je l'ai connu quand j'ai débuté dans le métier. Il est talentueux et m'a beaucoup appris », savourait celui qui s'empare aussi de la 3e place grâce à Jane Aimée .

Tour de France : «En France, on est un peu hypocrite», Martin-Guyonnet défend son choix de jouer le classement général
Tour de France : «En France, on est un peu hypocrite», Martin-Guyonnet défend son choix de jouer le classement général

Le Figaro

time03-07-2025

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Tour de France : «En France, on est un peu hypocrite», Martin-Guyonnet défend son choix de jouer le classement général

Le Français ne comprend pas qu'on valorise davantage la victoire d'étape à une belle place au classement général sur la Grande Boucle. Jouer le classement général en tentant de suivre les meilleurs ou se laisser décrocher au classement pour mieux viser la victoire d'étape ? Face à cet éternel dilemme, Guillaume Martin-Guyonnet a tranché. Le coureur de la formation Groupama-FDJ jouera une place dans les vingt premiers en espérant, pourquoi pas, s'inviter dans le Top 10 du Tour de France. À découvrir Le classement du Tour de France 2024 Un coureur exemplaire dans la régularité Le Normand de 32 ans assume ce choix en sachant qu'il se fera peut-être critiquer par une partie du public qui pointe du doigt parfois une forme de manque de panache, un esprit un peu suiveur manquant de prise de risques. «Entre une quinzième place et une étape, ce que je choisirais ? C'est mieux de gagner une étape et de faire quinzième, ça me semble évident, non ? », a réagi le coureur de la formation française. Publicité Dans le Top 10 en 2023 mais sans victoire d'étape sur le Tour Guillaume Martin a toujours privilégié le classement général sur la Grande Boucle par le passé, avec un certain succès. Il avait été 12e en 2019 et 11e en 2020. Il avait surtout pris une magnifique 8e place à Paris en 2021, son meilleur résultat, la 10e en 2023 et la 13e en 2024. Une belle régularité même s'il n'a jamais remporté une étape sur la plus belle des courses cyclistes. À lire aussi Tour de France 2025 : tous contre Pogacar, la jeune garde bleue prête à mordre, Montmartre fausse bonne idée ? La 112e édition en dix questions «Je trouve qu'en France, on est un peu hypocrite. On va toujours chercher la petite bête. On se plaît qu'aucun coureur français n'a pas gagné le Tour depuis 40 ans (et la victoire de Bernard Hinault, NDLR) et en même temps, on se moque des coureurs (qui jouent le général, NDLR). Je sais de quoi je suis capable, je ne prends pas le départ du Tour pour gagner au final mais plutôt terminer dans les eaux de ce que j'ai fait par le passé», s'est défendu le coureur, droit dans ses bottes, alors que d'autres Français ont clairement affiché leur ambition de briller un jour sur une étape, quitte à laisser de côté le classement général. C'est trop facile d'espérer un vainqueur et en même temps dire qu'il faut juste des victoires d'étape. Guillaume Martin-Guyonnet «Je pense aux jeunes talents qui arrivent dans le peloton français. Il faut être capable d'abord de faire 10e, 8e ou 7e avant de penser à la victoire, être capable de gérer ça. SI on se lance jamais dans la course à la régularité, on sera jamais capable de jouer le général», a insisté l'ancien coureur de l'équipe Cofidis. «Je pense qu'en France, il faudrait aussi être capable de revaloriser cela si un jour on veut avoir un Français vainqueur du Tour. C'est trop facile d'espérer un vainqueur et en même temps dire qu'il faut juste des victoires d'étape.»

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