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5 days ago
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Corey Wray quitte le CF Montréal
Hassoun Camara intronisé « Je suis le garçon le plus heureux » La cérémonie était sur le point de commencer au Centre Nutrilait. Les journalistes prenaient place dans l'amphithéâtre. Hassoun Camara, qui allait être honoré, était à l'écart, derrière les caméras, le sourire aux lèvres et le téléphone au bout des doigts. De l'autre côté de l'écran, ses parents, en France. Comme pour symboliser la boucle qui se refermera joliment, dans les prochaines heures.
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08-08-2025
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« Je suis le garçon le plus heureux »
La cérémonie était sur le point de commencer au Centre Nutrilait. Les journalistes prenaient place dans l'amphithéâtre. Hassoun Camara, qui allait être honoré, était à l'écart, derrière les caméras, le sourire aux lèvres, et le téléphone au bout des doigts. De l'autre côté de l'écran, ses parents, en France. Comme pour symboliser la boucle qui se refermera joliment, dans les prochaines heures. Camara sera intronisé au Mur de la renommée du CF Montréal, ce samedi soir, au stade Saputo. Et sa mère, son père, ce sont les deux premières personnes à qui il a pensé lorsque Gabriel Gervais lui a annoncé que son nom se retrouverait dans les hauteurs de l'enceinte montréalaise, en mai dernier. « Ils en sont très fiers, a-t-il dit, sur le podium. Mes parents, c'est mon pourquoi. C'est pourquoi je fais ça. Lorsqu'on me parle de sacrifices, de quitter un continent pour un autre. D'arriver en février 2011, à -38 degrés au Canada. Pour moi, ce ne sont pas des sacrifices à partir du moment où tu sais d'où tu viens. Tu sais ce qu'eux, ils ont fait, en quittant le Sénégal pour s'installer en France, et pour t'offrir un avenir meilleur. C'est la continuité de ce qu'ils ont fait. » Sa mère était femme de ménage lorsqu'elle lui a acheté ses premières espadrilles de foot, à « 10-11 ans ». Avec son père, il a sillonné la France de 13 à 18 ans « pour essayer d'intégrer un centre de formation ». Quand je verrai mon nom au stade Saputo, ce sera tout un hommage pour eux, en fait. Je serai fier pour eux, et je leur dirai que j'aurai essayé, à mon humble niveau, de les représenter au mieux possible. Hassoun Camara à propos de ses parents Un lien fort Camara, arrivé à l'Impact en 2011, est rapidement devenu un pilier de l'équipe. Après une première saison en NASL, il a suivi l'équipe en MLS, y disputant 134 matchs, en plus de 7 rencontres éliminatoires de la Coupe MLS, 14 affrontements en Championnat canadien, et 9 duels de la Ligue des champions de la CONCACAF. « Dès son arrivée, Hassoun a incarné l'excellence sur le terrain, avec des performances exceptionnelles, a souligné le président Gabriel Gervais, vendredi matin. Il a su faire preuve de rigueur et de détermination, tout en y ajoutant sa créativité. Je ne connais pas beaucoup de défenseurs centraux qui peuvent marquer des buts en bicyclette ! » Le joueur né en banlieue parisienne aura passé sept ans sous les couleurs du club de sa ville d'adoption, où il est resté après sa retraite sportive. Le club a d'ailleurs rediffusé les images émotives de sa conférence de presse mettant un terme à sa carrière, au même endroit en 2017, vendredi. Les larmes coulaient à flots, sa voix se brisait. Signe indélébile d'un lien fort entre l'homme et son club. Ce lien, Gervais l'a senti à nouveau en mai, lorsqu'il a rencontré Hassoun Camara pour lui annoncer la nouvelle rendue publique cette semaine. Rencontre qui a « contribué » à son embauche éventuelle comme directeur des communications du CF Montréal, a révélé le président. « J'ai senti son amour pour le club, a soumis Gervais. J'ai senti aussi qu'il s'est permis certains commentaires à mon égard personnel, et à l'organisation. Je sentais qu'il tenait à ce qu'on fasse encore mieux. » Et De Santis ? C'est que Camara représente bien l'âge d'or de l'Impact. Avant les sommets de 2015 et 2016, auxquels il a contribué, le Français a « pleinement saisi sa chance » en défense aux côtés de joueurs comme Alessandro Nesta, Matteo Ferrari et Laurent Ciman, « pour ne nommer que ceux-ci », a rappelé Gervais. À ce titre, sa place au Mur répond à tous les critères du CF Montréal, et est évidemment méritée. Il n'en demeure pas moins qu'un nom manque toujours à l'appel : celui de Nick de Santis. De Santis et le club avec lequel il a gagné trois championnats, en tant que joueur, entraîneur et directeur sportif, sont en froid depuis plusieurs années. Lorsque nous avons demandé à Gabriel Gervais si les discussions avaient repris entre le CFM et l'un de ses plus grands bâtisseurs, la réponse du président a été succincte. « Il y a plusieurs joueurs qui ont marqué l'histoire de notre club. Mais aujourd'hui, on est ici pour célébrer Hassoun. » « Il est d'une grande aide » Marco Donadel, ancien coéquipier de Camara aujourd'hui entraîneur-chef par intérim du club, se souvient d'un joueur qui a « toujours eu de la passion ». « Il l'a exploitée dans son comportement et dans sa façon de jouer, s'est-il rappelé. Sur le terrain, il était toujours en train d'attaquer, de jouer du bon football. C'est bon de l'avoir autour des joueurs, aujourd'hui. Il est d'une grande aide. » Aleksandr Guboglo, jeune joueur issu de l'Académie, s'est d'ailleurs dit « très content » pour Camara, son directeur des communications. « Je dirais que ça doit être quelque chose que moi aussi je dois viser, a-t-il avancé. De faire un impact au club pour éventuellement être sur le Mur de la renommée. » Camara avait à un peu près son âge, 18 ans, lorsqu'il a rejoint son premier club pro, Noisy-le-Sec, soit l'équipe de sa ville natale. Son parcours l'aura mené à l'Olympique de Marseille, au SC Bastia, jusqu'à Montréal. Après tout ça, à 41 ans, Hassoun Camara recevra un honneur auquel il n'avait jamais pensé avant de déposer ses crampons ici, et d'y faire sa marque au fil des ans. « Je suis le garçon le plus heureux aujourd'hui. »
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07-08-2025
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Hassoun Camara intronisé au Mur de la renommée
Le Mur de la renommée du CF Montréal comptera bientôt un nouveau membre. Hassoun Camara y sera intronisé samedi soir, à l'occasion du match contre Atlanta United. La cérémonie aura lieu lors de la mi-temps du match. Camara devient ainsi le septième ancien du Bleu-blanc-noir à voir son nom être inscrit au Mur, après Gabriel Gervais, Nevio Pizzolito, Greg Sutton, Mauro Biello, Patrice Bernier et Ignacio Piatti. Le Mur de la renommée « est un espace permanent au stade Saputo sur lequel sont inscrits les noms des joueurs qui ont marqué l'histoire du Club en s'illustrant de façon importante tout au long de leur carrière », explique l'équipe dans un communiqué jeudi. Pour y être admissible, un joueur doit avoir disputé un minimum de 100 matchs avec le CF Montréal, être à la retraite comme joueur depuis au moins cinq ans, avoir remporté un honneur individuel ou collectif et avoir disputé un premier match avec le CF il y a au moins 10 ans. Camara a évolué avec le CF Montréal de 2011 à 2017. Le défenseur natif de France a disputé 156 matchs, dont 134 en MLS. Il compte également à son actif sept matchs éliminatoires de la Coupe MLS, 14 matchs de Championnat canadien et neuf de la Coupe des champions de la CONCACAF. PHOTO ROBERT SKINNER, ARCHIVES LA PRESSE Hassoun Camara, en 2017 Il a aidé le CF à remporter le Championnat canadien en 2013 et 2014, tout en aidant son club à atteindre la finale de la Coupe des champions en 2015, puis la finale de l'Association Est de la MLS l'année suivante. Sur le plan individuel, Camara a remporté en 2011 le trophée Giuseppe-Saputo, remis au joueur le plus utile du CF Montréal, en plus d'être nommé au sein de l'équipe d'étoiles de la North American Soccer League (NASL). Il a aussi été élu joueur défensif de l'année en 2016. Depuis juin, Camara occupe le poste de directeur des communications stratégiques du CF Montréal.
