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Mort d'Émile : deux ans après sa disparition, où en est l'enquête ?
Mort d'Émile : deux ans après sa disparition, où en est l'enquête ?

Le Parisien

time08-07-2025

  • Politics
  • Le Parisien

Mort d'Émile : deux ans après sa disparition, où en est l'enquête ?

Le 8 juillet 2023, Émile , 2 ans et demi, fraîchement arrivé chez ses grands-parents maternels dans le hameau du Haut-Vernet (Alpes-de-Haute-Provence) disparaît. Malgré la découverte, neuf mois plus tard, de ses ossements et de ses vêtements, de nombreux mystères demeurent. Le 30 mars 2024, une randonneuse a repéré un crâne et des dents à environ 1,7 km du hameau du Haut-Vernet. Les enquêteurs ont trouvé ensuite rapidement des vêtements et un petit bout d'os dans la même zone. Les analyses d'identification génétique ont permis d'identifier Émile. Le procureur de la République d'Aix-en-Provence, Jean-Luc Blachon, a évoqué lors d'une conférence de presse, le 27 mars 2025, « la probable d'intervention d'un tiers dans la disparition et la mort d'Émile », ce qui renforce la thèse de l'homicide. « Le corps de l'enfant ne s'est pas décomposé dans les vêtements retrouvés dans la forêt. (…) Les vêtements et les ossements retrouvés ont été transportés et déposés peu de temps avant leur découverte ». Par ailleurs, des « stigmates anatomiques, évocateurs d'un traumatisme facial violent » ont été retrouvés sur son crâne, a détaillé le procureur. Les grands-parents maternels d'Émile, les parents de sa mère, Marie, Philippe et Anne Vedovini, deux quinquagénaires à la tête d'une famille de dix enfants, ont été placés en garde à vue ainsi que deux de leurs enfants majeurs, le 25 mars 2025, pour homicide volontaire et recel de cadavre par la section de recherches de la gendarmerie de Marseille. Ils ont été relâchés 48 heures plus tard, car « les charges n'étaient pas suffisantes » pour une éventuelle poursuite, selon Jean-Luc Blachon. À l'époque, le procureur a précisé que la piste familiale n'était « pas refermée ». Le jour de la disparition du garçonnet, aux alentours de 18 heures, sa famille contacte la gendarmerie, et les premières recherches ont lieu dans le village et ses alentours, menées par deux pelotons de gendarmerie de haute montagne, une équipe cynophile et deux hélicoptères. Le lendemain, le parquet de Digne-les-Bains ouvre une enquête pour « disparition inquiétante ». Quelques jours plus tard, c'est le pôle de l'instruction d'Aix-en-Provence qui s'empare de l'affaire. Une information judiciaire est ouverte et les faits, quant à eux, sont requalifiés en « enlèvement, détention et séquestration de mineur ». Lors de la conférence de presse du 27 mars, le colonel Christophe Berthelin a affirmé qu'une quinzaine d'enquêteurs travaillent quotidiennement sur le dossier depuis juillet 2023, et plus encore depuis la découverte des restes d'Émile Soleil. Selon franceinfo , de nouvelles investigations ont eu lieu au Haut-Vernet ces dernières semaines, menées par la section de recherche de Marseille. D'après BFMTV , trois nouvelles visites auraient eu lieu depuis les gardes à vues des membres de la famille en mars dernier.

Mort du petit Émile : deux ans après sa disparition, ses parents s'expriment dans une lettre
Mort du petit Émile : deux ans après sa disparition, ses parents s'expriment dans une lettre

Le HuffPost France

time08-07-2025

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Mort du petit Émile : deux ans après sa disparition, ses parents s'expriment dans une lettre

FAITS DIVERS - Quelques mots pour tenter d'exprimer la détresse. Dans une rare prise de parole, les parents du petit Émile Soleil sont revenus sur le destin de leur fils ce mardi 8 juillet, pile deux ans après sa disparition au Haut-Vernet, un hameau isolé des Alpes-de-Haute-Provence. Dans cette lettre, transmise par leur avocat et consultable dans son intégralité sur le site de RTL, Marie et Colomban Soleil se livrent enfin. En commençant par rappeler que « cela fait deux ans que la disparition d'Émile a déchiré nos vies, que le sol s'est dérobé sous nos pieds et que nous avons été noyés dans l'angoisse ». Lire aussi Mort du petit Émile : ces chiffres disent la dimension hors normes de l'enquête menée depuis 2023 « Rien ne nous aura été épargné », déplorent surtout les deux parents endeuillés par la mort de leur enfant, dont des ossements avaient finalement été retrouvés fin mars 2024 par une promeneuse à moins de 2 km du hameau. « Nous avons vu étalés et décryptés nos visages, notre passé, nos parcours, nos opinions politiques réelles ou fantasmées, notre foi catholique, nos habitudes, nos qualités, nos défauts, ceux de nos chères familles, de nos amis. Nous avons vu les êtres que nous aimons traînés dans la boue, calomniés tant et plus. Partout : dans les médias, sur les réseaux ». « Nous avons été épiés, photographiés à notre insu, assiégés chez nous par les caméras », affirment encore les parents d'Émile, âgé de 2 ans et demi au moment de sa disparition. « Et pourtant, pendant deux ans, nous nous sommes encore et encore astreints au silence. Car nous n'avons rien à dire », ajoutent-ils, assurant vouloir « connaître la vérité » et « tout mettre en œuvre pour que justice lui soit rendue ». Désormais, ils souhaitent surtout « défendre sa mémoire », tout en conservant un silence médiatique nécessaire pour « reconstruire (leur) vie pour toujours amputée ». « Ne nous laissez pas sans une tombe pour nous recueillir ! » « Pourquoi nous demande-t-on de nous justifier de ce qui nous arrive ? Sommes-nous de si mauvaises personnes pour qu'il nous arrive une pareille horreur ? Qui pourrait au fond réellement mériter une telle souffrance ? », s'interrogent également les parents d'Émile dans cette lettre, qui fait directement référence aux éventuels soupçons qui pèsent sur la famille du petit garçon depuis le début de l'enquête. Pour rappel, durant neuf longs mois, l'enquête n'avait rien donné de concret, jusqu'à la découverte du crâne de l'enfant. Puis, un an plus tard, les grands-parents d'Émile e ainsi qu'un oncle et une tante du garçonnet avaient été placés en garde à vue pour « homicide volontaire » et « recel de cadavre », avant d'être relâchés 48 heures plus tard, car « les charges n'étaient pas suffisantes » pour une éventuelle poursuite, selon les termes du procureur d'Aix-en-Provence, Jean-Luc Blachon. Lors de sa dernière conférence de presse du 27 mars, le procureur avait révélé qu'Émile avait été victime d'un « traumatisme facial violent », évoquant « la probable intervention d'un tiers ». Il avait également précisé que la piste familiale n'était « pas refermée ». Cette prise de parole très rare n'était toutefois pas la première. En novembre 2023, la mère d'Émile s'était confiée dans un message diffusé par l'hebdomadaire Famille chrétienne. Où elle déclarait notamment : « Par pitié, s'il est vivant, ne nous laissez pas vivre sans lui, rendez-le-nous ! Par pitié, s'il est mort, dites-nous où il se trouve, rendez-le-nous, ne nous laissez pas sans une tombe pour nous recueillir ! » La deuxième prise de parole avait eu lieu peu de temps après la découverte des restes du garçonnet. La mère d'Émile avait cette fois tenu à remercier les « très nombreuses participations » à une cagnotte participative lancée pour financer les obsèques du petit garçon. L'occasion pour elle de remercier aussi les différentes marques de soutien et d'affection par « messages, que ce soit les commentaires, les mp (messages privés), les lettres » reçues par la famille depuis l'officialisation de la mort d'Émile.

Mort d'Émile : « Rien ne nous aura été épargné », déplorent ses parents, deux ans après la disparition du petit garçon
Mort d'Émile : « Rien ne nous aura été épargné », déplorent ses parents, deux ans après la disparition du petit garçon

Le Parisien

time08-07-2025

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Mort d'Émile : « Rien ne nous aura été épargné », déplorent ses parents, deux ans après la disparition du petit garçon

Deux ans après la disparition du petit Émile , ses parents prennent la parole. « Rien ne nous aura été épargné », déplorent-ils ce mardi dans un communiqué transmis par leur avocat. « Cela fait deux ans que la disparition d'Émile a déchiré nos vies, que le sol s'est dérobé sous nos pieds et que nous avons été noyés dans l'angoisse », rappellent Marie et Colomban Soleil. « Nous avons vu étalés et décryptés nos visages, notre passé, nos parcours, nos opinions politiques réelles ou fantasmées, notre foi catholique, nos habitudes, nos qualités, nos défauts, ceux de nos chères familles, de nos amis, déplorent-ils. Nous avons vu les êtres que nous aimons traînés dans la boue, calomniés tant et plus. Partout : dans les médias, sur les réseaux ». Le petit garçon de 2 ans et demi a disparu le 8 juillet 2023, alors qu'il venait d'arriver chez ses grands-parents, dans leur résidence secondaire du Haut-Vernet, un hameau isolé des Alpes-de-Haute-Provence. Pendant neuf mois, l'enquête n'avait rien donné de concret, jusqu'à la découverte fin mars 2024 par une promeneuse du crâne et de dents de l'enfant , à environ 1,7 km du hameau. Un an plus tard, coup de théâtre, les grands-parents d'Émile et deux de leurs enfants majeurs avaient été placés en garde à vue pour « homicide volontaire » et « recel de cadavre », avant d'être relâchés 48 heures plus tard, car « les charges n'étaient pas suffisantes » pour une éventuelle poursuite, selon les termes du procureur d'Aix-en-Provence, Jean-Luc Blachon. « Nous avons été épiés, photographiés à notre insu, assiégés chez nous par les caméras », affirment les parents d'Émile. « Et pourtant, pendant deux ans, nous nous sommes encore et encore astreints au silence. Car nous n'avons rien à dire », ajoutent-ils, assurant vouloir « connaître la vérité » et « tout mettre en œuvre pour que justice lui soit rendue ». Aujourd'hui les parents disent avoir « besoin de reconstruire [leur] vie pour toujours amputée, aidés en cela par tous ceux qui nous ont témoigné de la bienveillance et de l'amour gratuit, en actes, en paroles, par la prière ». Et d'ajouter : « Nous continuerons à penser à Émile, à parler de lui, à le faire connaître à ses frères et sœurs et à ceux qui ne l'ont pas connu ». Lors de sa dernière conférence de presse du 27 mars, le procureur avait révélé qu'Émile avait été victime d'un « traumatisme facial violent », évoquant « la probable intervention d'un tiers ». Il avait également précisé que la piste familiale n'était « pas refermée ».

«Il a fallu apprendre à survivre sans lui» : deux ans après la disparition d'Émile, ses parents entre douleur et quête de vérité
«Il a fallu apprendre à survivre sans lui» : deux ans après la disparition d'Émile, ses parents entre douleur et quête de vérité

Le Figaro

time08-07-2025

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«Il a fallu apprendre à survivre sans lui» : deux ans après la disparition d'Émile, ses parents entre douleur et quête de vérité

Dans un communiqué transmis mardi au Figaro par leur avocat, Marie et Colomban Soleil disent s'accrocher à la mémoire de leur fils et appellent à la vérité. Deux ans jour pour jour après la disparition du petit Émile au Haut-Vernet (Alpes-de-Haute-Provence), ses parents ont tenu à faire entendre leur voix. «Aujourd'hui cela fait deux ans. Cela fait deux ans que la disparition d'Emile a déchiré nos vies, que le sol s'est dérobé sous nos pieds et que nous avons été noyés dans l'angoisse», écrivent Marie et Colomban Soleil dans un communiqué transmis mardi matin au Figaro par leur avocat, Me Jérôme Triomphe. «Il a fallu apprendre à survivre sans lui», confient-ils encore. Depuis le 30 mars 2024, veille de Pâques, ils savent que leur enfant ne reviendra pas. Le crâne du garçonnet, âgé de deux ans et demi au moment des faits, a été découvert par une randonneuse à quelques centaines de mètres du hameau, à la lisière d'un sentier. L'enquête, toujours en cours, a confirmé l'intervention d'un tiers. Le traumatisme facial relevé sur les ossements ne laisse, de fait, guère de place au doute. Publicité Dans leur message, les parents dénoncent aussi la double peine qu'ils estiment avoir subie. Celle de la perte, d'abord. Puis celle du soupçon, de l'exposition, du commentaire permanent. «Rien ne nous aura été épargné, c'est un grand paradoxe : notre position de victime et notre grande fragilité, au lieu de susciter respect et protection, semble avoir donné tous les droits sur nous», écrivent-ils. Leur foi, leur passé, leur entourage : tout, jusqu'aux traits de leurs visages - en particulier lors des obsèques d'Émile -, a été disséqué dans les journaux, sur les plateaux et les réseaux. Ils disent n'avoir «rien à dire», sinon la souffrance et l'attente de justice. «Le mal existe, et il peut s'abattre sur n'importe lequel d'entre nous. Nous-mêmes peinons à regarder en face le mal qui a été fait à notre petit enfant si merveilleux et surtout si innocent.» Besoin de vérité C'est donc tout à la fois leur douleur, leur foi et leur indéfectible besoin de vérité qui les conduit à renouveler leur confiance dans les magistrats et les enquêteurs. «Connaître la vérité nous aidera», assurent-ils. Depuis la découverte des restes de l'enfant, la thèse d'un accident a été écartée. Les analyses ont établi que les vêtements n'avaient pas été portés au moment de la décomposition, et que le corps avait été déplacé récemment. Autrement dit : l'enfant ne s'est pas perdu, et sa dépouille ne se trouvait pas là où elle a été retrouvée. Le 25 juin, plusieurs membres de la famille, dont les grands-parents maternels d'Émile, ont été placés en garde à vue. Une onde de choc qui n'a fait que renforcer des soupçons déjà tenaces autour de la cellule familiale et son patriarche, Philippe Vedovini. Mais à l'issue de quarante-huit heures d'interrogatoire lors desquelles tout a été mis en œuvre pour faire «craquer» le grand-père, aucune charge n'a été retenue contre les suspects. Tous ont été relâchés. Le parquet d'Aix-en-Provence a, depuis, précisé qu'en dépit du fait que l'hypothèse familiale ne peut être totalement exclue, aucun élément ne permet de la retenir à ce stade. Le temps était venu, selon les mots du procureur Jean-Luc Blachon, de «purger cette piste». Demeurent les faits. Ceux du samedi 8 juillet 2023, dans le hameau du Haut-Vernet, où l'enfant a été vu pour la dernière fois. Et cette certitude, désormais partagée par les enquêteurs : l'auteur des faits connaissait probablement les lieux. Un drame de proximité, dont les contours restent flous, mais que les gendarmes espèrent élucider avant que l'affaire ne devienne un «cold case». En attendant, les parents, eux, s'accrochent à la mémoire de leur fils. «Nous continuerons à lui parler, à aller nous recueillir sur sa tombe et à l'aimer. Jusqu'à le retrouver», concluent-ils.

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