Dernières actualités avec #HauteLoire


Le Figaro
5 hours ago
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« Les zones blanches attirent des acheteurs » : ce hameau familial isolé sur plus de 12 hectares est à vendre
« En neuf ans d'activité, c'est la première fois que je vois ça ! » Benjamin Sabatier, agent immobilier, a «rentré» un bien atypique à vendre : la propriété se compose de trois habitations et d'un large terrain. Le concept est simple : chacun sa maison et un jardin à partager. Ce hameau familial transmis sur trois générations est une sorte de village collaboratif où chacun est autonome. « Les héritiers - un frère et une sœur d'une vingtaine d'années - se sont mis d'accord pour le vendre plutôt que de le laisser à l'abandon car ils ont fait leur carrière plus loin », explique Benjamin Sabatier qui exerce sa profession en Auvergne - à Brioude exactement, au nord-ouest du Puy-en-Velay. Bien qu'isolé dans la diagonale du vide, ce bien rare, en pleine campagne, dans le Brivadois, attire. « L'Auvergne est une des trois destinations les plus prisées des Hollandais. Les Belges aussi sont friands de ces paysages sauvages », souligne l'agent immobilier. Délaissées en raison de la faible connexion, les zones blanches semblent, à l'inverse, attirer certains acheteurs, selon Benjamin Sabatier. « Nous avons des clients, de tous âges, plutôt français, qui sont sensibles aux ondes téléphoniques et veulent vivre au calme. » Cela tombe bien car le hameau des Chazeaux, en Haute-Loire (43), se trouve en pleine nature, sans vis-à-vis direct, « à 15/20 kilomètres de Saugues et de Langeac ». Ce bien rare a l'avantage de ne pas avoir de voisinage direct, en pleine nature. Crédit Photo : Mon @gence immobilière Les éventuels acheteurs auront à disposition trois habitations pour un total d'environ 300 mètres carrés habitables, dotées d'une dizaine de pièces dont sept chambres. La maison principale a été « rénovée en 2003 », selon l'annonce publiée par le réseau Mon @gence immobilière, « habitable immédiatement » et « équipée d'une chaudière à granulés », la deuxième est « à rafraîchir » car les travaux datent des années 70, et la troisième est « à rénover entièrement ». Ajoutez une « grande étable dotée d'une grange à l'étage ». Une des trois maisons est à rafraîchir. Crédit Photo : Mon @gence immobilière Montant des travaux ? « Il est difficile à chiffrer précisément car cela dépend des projets et des aménagements envisagés par les acheteurs », répond Benjamin Sabatier qui estime à « largement plus d'un million d'euros la construction du hameau comme il est ». Le projet agricole tient la corde à en croire les retours des candidats intéressés. Normal étant donné l'espace considérable dont disposeront les éventuels acheteurs : plus de 12 hectares ! Une surface idéale aussi pour les projets d'écotourisme. Et la présence de trois maisons est idéale pour ceux qui veulent faire des chambres d'hôtes. À supposer qu'ils aient les moyens de rénover les demeures qui le nécessitent. En plus des 258.000 euros que demandent actuellement les vendeurs.


Le Parisien
3 days ago
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Pétition contre la loi Duplomb : « Il y aura sûrement un débat à l'Assemblée pour dire ce qu'on a dit pendant 6 mois », fustige l'élu
La pétition d'une étudiante va-t-elle relancer le débat sur la controversée loi Duplomb ? Le texte a franchi dimanche matin les 780 000 signatures sur le site de l'Assemblée nationale, du jamais-vu, ouvrant la voie à une discussion à l'Assemblée sur le bien-fondé de cette loi. « Cela ne m'inspire pas grand-chose, ça veut dire que l'opposition s'exprime » a réagi ce dimanche Laurent Duplomb, sénateur LR de la Haute-Loire, à l'origine de la loi, au micro de Franceinfo . « Derrière il y aura sûrement un débat qui sera organisé à l'Assemblée nationale pour dire ce qu'on a dit pendant six mois », ironise l'élu qui rappelle qu'« il y a eu des débats, que ce soit au Sénat en première lecture, pendant la commission mixte paritaire, (…) en conclusion de la commission mixte paritaire ». Le sénateur, également agriculteur de profession, a rappelé que « 70 % des sénateurs ont voté cette loi, 60 % des députés l'ont votée : c'est la loi du Parlement qui a été adoptée et qui fera force de loi si elle est promulguée par le président de la République ». À partir de 500 000 signatures, et si celles-ci sont issues d'au moins 30 départements, la Conférence des présidents de l'Assemblée peut décider d'organiser un débat en séance publique. Mais seule la pétition sera débattue. La loi ne sera pas réexaminée sur le fond et encore moins éventuellement abrogée. « Ce que les gens ne comprennent pas forcément dans les 700 000 signatures, c'est que c'est la fin de l'agriculture française », face à la concurrence européenne, juge l'élu. Le texte de loi comprend une mesure particulièrement décriée par les écologistes et la société civile : la réintroduction sous conditions d'un pesticide néonicotinoïde, l'acétamipride , interdit en France depuis 2018. « L'acétamipride est autorisé dans 26 pays sur 27 en Europe », a souligné Laurent Duplomb. « Tous les scientifiques de toute l'Europe, sauf la France, ont donné leur aval pour continuer à l'utiliser jusqu'en 2033 ». Mais, selon le sénateur, en continuant à interdire ce pesticide, la France « fait courir une concurrence déloyale » à ses agriculteurs, dont elle fait des « boucs émissaires ». « Moins nous produirons en France, plus nous seront soumis à acheter des produits qui viennent d'ailleurs et qui ne correspondent pas du tout à nos normes », a-t-il soutenu.


Le Figaro
4 days ago
- Entertainment
- Le Figaro
Avec sa pop solaire et entêtante, Maheva part à l'assaut des festivals
Du haut de ses 23 ans, cette autrice compositrice Toulousaine part sur les routes cet été avant de sortir son premier album à la rentrée. Comparée à Vianney, Maheva est une nouvelle artiste pop à connaître. Des artistes émergents dans les festivals d'été, il y en a beaucoup. Avec sa pop solaire qui met de bonne humeur, sa voix à la fois groovy et réconfortante et son énergie sur scène, Maheva est à ne pas manquer pour ceux qui passent leurs vacances dans la Drôme, en Haute-Loire et dans le Lot (* liste des concerts ci-dessous). Ce samedi 19 juillet, elle sera par exemple sur scène à Pierrelatte près d'Avignon. Avec sa guitare, cette Vianney ou Ed Sheeran au féminin sait faire danser les foules, juste avec sa guitare, ses mélodies au rythme entraînant et ses refrains entêtants. Son style va de sons doux acoustiques à du rock et de la bossa-nova. Avec son sourire, son énergie communicative et ses chansons qui font du bien, elle est en pleine ascension. À découvrir TV ce soir : retrouver notre sélection du jour Du haut de ses 23 ans, Maheva compte déjà une dizaine de titres qu'on peut écouter sur son site et pour certains, regarder en clips sur YouTube. Sur Spotify, elle compte à ce jour, 152 000 auditeurs par mois. Cette fois c'est toi, Mada Mifa, Pas fait pour moi ...ces chansons qu'elle a coécrites et co-composées reflètent sa personnalité. Bossa-Nova est un clin d'œil à ses origines malgaches. Toucher la lune est plein d'espoirs. Petite Geek qui a «le cœur qui bat trop vite et qu'on retrouvera au Zénith» reflète sa volonté d'aller au bout de ses rêves. Si Plus là et le sautillant Pas fait pour moi évoquent des ruptures amoureuses, Cette fois c'est toi est une chanson d'amour où elle se demande si tomber aussi amoureuse lui «arrivera une seule fois». Dans La vie n'attend pas, elle décrit à merveille ce que c'est d'avoir une vingtaine d'années en 2025. «Encore une journée comme les autres, Faudrait que j'bouge, mais rien n'me tente, Tant pis tout c'que j'dois faire attendra, J'laisse passer, Cheveux défaits, lit pas fait, c'est parfait...» et le refrain «On grandira quand on aura profité, On changera d'avis d'hiver en été, Et même toute la journée, C'est tout, C'est nous, On grandira, mais là, on veut profiter.» Avec 3,3 millions d'écoutes sur Spotify, ce tube lui a porté chance : «je suis restée douze semaines dans la playliste Grands Hits de Spotify», dit-elle encore émerveillée. Publicité Très présente sur les réseaux sociaux où elle a posté un contenu par jour depuis trois ans, elle s'amuse désormais à créer des vlogs, sorte de blog un peu fourre-tout où elle filme son quotidien d'artiste, sa vie entre Toulouse et Paris, crée de petits films d'animation dont elle et son équipe sont les hé à petit, l'oiseau fait son nid. Outre plusieurs médias nationaux, des personnalités importantes de l'industrie de la musique comme Marc Thonon, Sandrine Runser (Lucky Love, Diam's) ou encore Ibrahim Maalouf sont abonnées à son compte Instagram. Son équipe s'est étoffée. Elle travaille désormais avec une équipe de professionnels. Ces managers, producteurs et attachées de presse sont proches de Grand Corps Malade, Amir ou encore Vianey. Née à Toulouse où vit une importante diaspora malgache, Maheva Raelison a grandi avec ses deux frères dans une famille très soudée. On les aperçoit dans le clip de Toucher la Lune. Son père est chef de projet chez Airbus. «J'ai été au moins six fois à la Cité de l'Espace», dit sa fille en éclatant de rire. Sa mère Volatiana est coach en développement chez Orange. «Après le solfège et le piano, j'ai commencé vers douze ans à apprendre la guitare en autodidacte grâce à des vidéos sur Internet. Deux ans plus tard, j'ai échoué au casting à l'aveugle de The Voice Kids, Matt Pokora et Jenifer ne se sont pas retournés.» C'est le début d'un parcours fait de hauts et de bas. En 2015, tout en étant au lycée Toulouse Lautrec en filière scientifique, elle donne son premier concert lors d'un évènement malgache à Vichy dans l'Allier. Fin 2018, elle passe son bac juste avant de s'envoler pour Los Angeles pour participer au concours international des Arts du spectacle. Ce championnat inventé par le producteur de Miss Univers rassemble 1500 candidats de 48 pays. Maheva est l'une des 24 artistes de l'équipe de France. Devant les téléspectateurs américains, elle remporte le prix de la catégorie musique instrumentale grâce à un morceau de sa composition jouée à la guitare. «À mon retour, j'ai été invitée sur plusieurs radios mais le Covid a tout arrêté.» Elle passe le concours médecine pharma dentaire du premier coup. Prise en «pharma», elle vient de valider sa cinquième année. Malgré une liste de stages à effectuer, elle est bien décidée à percer en parallèle dans la musique. Fin 2022, elle est repérée par le manager Benjamin Auriche. Au lieu de reprendre des titres connus de bossa-nova et de funk, elle se met à co-écrire et à co-composer son propre répertoire. «Je suis persévérante, j'aime travailler et je sais que pour me différencier, je dois miser sur ma personnalité et sur mon grain de voix», dit-elle. En septembre 2024, La vie n'attend pas décolle sur Internet. Ce titre cosigné avec Matthieu Tosi (Amir, Vianney, Fréro Delavega, Tal) et avec Éric Greff (Ca m'énerve) devient un hit. Elle donne ses premiers concerts dans la capitale avec une aisance étonnante. Son passage sur scène à la Boule Noire près de Montmartre pendant le festival professionnel du MaMA, est un virage. Beaucoup de gens du métier sont là. Début 2025, les choses démarrent sérieusement. Elle peut compter sur l'aide d'une série d'auteurs et compositeurs dont Antoine Barrau alias Igit (Voilà de Barbara Pravi), Matthieu Delvaux, Matthieu Tosi, Éric Greff, Sébastien Ponsar et Olivier Mantas. Elle s'impose de sortir une nouvelle chanson toutes les cinq semaines. Et ce avec le clip qui va avec. En cette mi-juillet, elle compte 15 titres déposés à la Sacem. Cet été, elle partira sur les routes. La rentrée s'annonce intense. Son premier album Nous deux (labels Roy Music & 71) sortira le 29 août. Publicité (*) Maheva en concerts : 19/07/25: Festival du Rocher - Pierrelatte (26) 25/07/25 : Festival Les Nuits de Saint-Jacques - Le Puy-en-Velay (43) 11/09/25 : Meules Bleues Festival - Cahors (46) 12/09/25: Festival Le GrandChamp'Bardement - Grandchamp-des-Fontaines (44) Publicité 25/10/25: Nuits de Champagne - Troyes (10)


Le Parisien
05-07-2025
- Politics
- Le Parisien
« Il faut être lucide » : Jean-Noël Barrot, le ministre à la tête d'une diplomatie française en perte de vitesse
Dans son bureau du Quai d'Orsay, l'un des plus majestueux des palais de la République où sont passés, avant lui, Hubert Védrine ou Dominique de Villepin, Jean-Noël Barrot n'a dispersé que quelques touches personnelles. Un lance-missile ukrainien ; une photo de son père Jacques Barrot, figure centriste et ex-vice-président de la Commission européenne, avec un François Bayrou trentenaire ; cinq figurines de coqs, l'emblème d'Yssingeaux (Haute-Loire), le fief familial. Et un dessin de sa fille posé sur un épais dossier estampillé « Iran » . L'Iran, son programme nucléaire, ses otages français… « On oublie souvent cette dimension très régalienne du ministère des Affaires étrangères, relève-t-il. Négocier des libérations d'otages, organiser des évacuations ou des rapatriements . » Elle prend ces jours-ci un tour dramatique, avec l'inculpation à Téhéran de Cécile Kohler et Jacques Paris pour espionnage, passible de peine de mort. Ou le sort suspendu, à Alger, de Boualem Sansal (avec un espoir de grâce ce samedi) et du journaliste Christophe Gleizes .