Dernières actualités avec #HauteSavoie


Le Figaro
4 hours ago
- Politics
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En Haute-Savoie, un gynécologue condamné à dix ans de prison pour viols
Trente femmes avaient déposé plainte contre le praticien sexagénaire. Celui-ci dispose de dix jours pour faire appel. Un gynécologue de Bonneville a été condamné samedi à 10 ans de réclusion par la cour criminelle de Haute-Savoie, qui l'a reconnu coupable de viols commis pendant des consultations. Trente femmes avaient déposé plainte contre le praticien sexagénaire, qui malgré ses dénégations a été reconnu coupable de viol sur neuf d'entre elles, a indiqué à l'AFP Me Aurélie Zakar, avocate pour le compte de plusieurs parties civiles. «Les pénétrations subies en consultation n'avaient rien de médical et étaient en réalité sexualisées (...) Mes trois clientes ont été reconnues victimes, elles ont été entendues et crues. Elles peuvent désormais se reconstruire», s'est-elle réjouie, ajoutant qu'elles avaient aussi «une pensée pour celles qui n'ont pas bénéficié de cette reconnaissance». «Les débats ont été serrés notamment sur la notion d'intention», a rapporté de son côté à l'AFP Me Patricia Lyonnaz, avocate de trois parties civiles, dont deux femmes qui étaient mineures au moment des faits. L'accusé a nié toute agression, présentant les actes «comme justifiés ou n'ayant jamais existé», a-t-elle relaté, soulignant que toutes les victimes sont venues témoigner au procès. Publicité Quatre plaignantes l'accusaient de pénétration pénienne, d'autres de touchers rectaux non justifiés. Des femmes ont également porté plainte après des «massages vaginaux» que le gynécologue présentait comme nécessaires pour ces patientes qui présentaient des utérus rétroversés. Or, ce n'est pas une maladie et il n'y a pas de traitement, a argué Me Lyonnaz. «Ce ne sont pas des femmes qui réclament vengeance» mais seulement justice, a considéré l'avocate. La défense, elle, a plaidé l'acquittement. Le condamné, qui doit être incarcéré au centre pénitentiaire d'Aiton (Savoie), dispose de dix jours pour faire appel.


Le Parisien
4 hours ago
- Politics
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Haute-Savoie : un gynécologue condamné à 10 ans de prison pour viols
Il a été reconnu coupable de viols commis pendant des consultations . Un gynécologue de Bonneville (Haute-Savoie) a été condamné samedi à 10 ans de réclusion par la cour criminelle de Haute-Savoie, selon l'avocate de plusieurs de ses victimes. Trente femmes avaient déposé plainte contre le praticien sexagénaire, qui malgré ses dénégations a été reconnu coupable de viol sur neuf d'entre elles, a indiqué à l'AFP Me Aurélie Zakar, avocate pour le compte de plusieurs parties civiles. « Les pénétrations subies en consultation n'avaient rien de médical et étaient en réalité sexualisées (…) Mes trois clientes ont été reconnues victimes, elles ont été entendues et crues. Elles peuvent désormais se reconstruire », s'est-elle réjouie, ajoutant qu'elles avaient aussi « une pensée pour celles qui n'ont pas bénéficié de cette reconnaissance ». « Les débats ont été serrés notamment sur la notion d'intention », a rapporté de son côté à l'AFP Me Patricia Lyonnaz, avocate de trois parties civiles, dont deux femmes qui étaient mineures au moment des faits. L'accusé a nié toute agression, présentant les actes « comme justifiés ou n'ayant jamais existé », a-t-elle relaté, soulignant que toutes les victimes sont venues témoigner au procès. Quatre plaignantes l'accusaient de pénétration pénienne , d'autres de touchers rectaux non justifiés. Des femmes ont également porté plainte après des « massages vaginaux » que le gynécologue présentait comme nécessaires pour ces patientes qui présentaient des utérus rétroversés. Or, ce n'est pas une maladie et il n'y a pas de traitement, a argué Me Lyonnaz. « Ce ne sont pas des femmes qui réclament vengeance » mais seulement justice, s'est fait écho l'avocate. Les avocats de la défense avaient plaidé l'acquittement. Le condamné, qui doit être incarcéré au centre pénitentiaire d'Aiton (Savoie), dispose de dix jours pour faire appel.


Le Parisien
15 hours ago
- Science
- Le Parisien
Dermatose nodulaire contagieuse : un deuxième foyer détecté dans un élevage bovin en Savoie
L'infection se propage et l'inquiétude monte chez les éleveurs savoyards. Après la confirmation d' un premier foyer de dermatose nodulaire contagieuse (DNC) dans un élevage bovin en Savoie, la préfecture du département en a annoncé un deuxième ce vendredi 4 juillet. Il se trouve à « proximité immédiate du premier », relève-t-elle auprès d' Ici Pays de Savoie , précisant que de nouvelles bêtes ont été euthanasiées. Depuis le début de la semaine, trois autres foyers étaient dans le viseur des autorités. « Sur les trois suspicions (…) une s'est révélée négative et les deux autres sont toujours en cours d'analyse et, en fonction des résultats, feront l'objet des mesures appropriées », déclare-t-elle auprès de nos confrères. Dans cette zone de 50 km autour de la contamination, qui concerne la Savoie, la Haute-Savoie, l'Ain et l'Isère, les déplacements des bovins sont limités . La surveillance vétérinaire est accrue. Des cas de dermatose nodulaire contagieuse avaient été découverts en Italie au mois de juin, en Sardaigne puis en Lombardie. Cette maladie, qui a fait son apparition en Afrique du Nord en 2023, n'est pas transmissible à l'homme . Elle n'affecte que certains animaux (les bovins, les zébus et les buffles), mais les autres espèces, comme les ovins et les caprins, ne sont pas concernées, précisait le 29 juin dernier, le ministère de l'Agriculture. Le DNC, qui se transmet par piqûre d'insecte, est grave pour les ovins. En plus de la fièvre, elle cause des nodules sur la peau et dans les muqueuses internes et réduit la lactation. Classée par le ministère de l'Agriculture comme maladie de catégorie A, cette maladie « conduit à des pertes de production importantes », insistait le ministère. Pour éviter qu'elle ne se propage, le ministère avait annoncé, en se conformant au droit européen, que le premier foyer allait être « dépeuplé », c'est-à-dire euthanasié.