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« Ça fait du bien mentalement » : comment fonctionne le « protocole maman », dont deux Bleues bénéficient durant l'Euro
« Ça fait du bien mentalement » : comment fonctionne le « protocole maman », dont deux Bleues bénéficient durant l'Euro

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time14 hours ago

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« Ça fait du bien mentalement » : comment fonctionne le « protocole maman », dont deux Bleues bénéficient durant l'Euro

Le protocole de la FFF permet à Constance Picaud et à Amel Majri de profiter de leurs filles durant la compétition. Les membres du staff peuvent également passer du temps avec leurs enfants. Mis en place sous Corinne Diacre en 2023, poursuivi sous l'ère Hervé Renard, le dispositif permettant aux joueuses d'avoir leur(s) enfant(s) auprès d'elles en équipe de France a évidemment été prolongé avec Laurent Bonadei. Le protocole est inscrit dans la convention qui lie les joueuses à la FFF, comme précisé par la Fédération. Pour cet Euro, Amel Majri, maman d'une petite Maryam de 3 ans, et Constance Picaud, maman d'Anaë, 1 an, sont concernées. La FFF prend en charge le déplacement, l'hébergement et la restauration d'un accompagnant ainsi que de l'enfant jusqu'à ses 3 ans. Pour Majri, il s'agit d'une nounou tandis que la compagne de Picaud est présente à Heiden, en Suisse, où les Bleues sont basées. « Pour une athlète, avoir son enfant à ses côtés, ça fait du bien mentalement, confiait en milieu de semaine passée Majri, également accompagnée par le père de sa fille durant la compétition. On est rassurée. La Fédération gère vraiment bien les choses. Elle peut nous accompagner tout le temps, la nounou peut être présente constamment. Par rapport au camp de base, on a notre coin à nous et eux sont juste à côté (les familles sont logées dans un hôtel à quelques mètres). Mais on a la possibilité de partager des repas avec elles, tout est fait pour qu'on soit dans les meilleures conditions tout en respectant le cadre que l'équipe doit avoir. » Le staff bénéficie également du protocole La présence des enfants est d'ailleurs très appréciée par les autres joueuses à l'image de Melween N'Dongala qui se réjouit de pouvoir passer des moments avec les deux fillettes : « Ça fait du bien de les voir courir partout, jouer, crier, tomber », plaisantait la défenseuse du Paris FC. « Quand les séances d'entraînement sont dures, on retrouve l'enfant, ça fait du bien », a ajouté Majri. À noter que le protocole s'applique aussi aux membres du staff : ainsi Sabrina Viguier, l'adjointe de Bonadei, est accompagnée de sa fille, tandis que l'attachée de presse peut également profiter de son fils âgé de 8 mois sur ses moments off.

« Elle a besoin de voir sa fille » : la compagne de Constance Picaud décrit l'organisation afin d'accompagner les rassemblements des Bleues
« Elle a besoin de voir sa fille » : la compagne de Constance Picaud décrit l'organisation afin d'accompagner les rassemblements des Bleues

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time15 hours ago

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« Elle a besoin de voir sa fille » : la compagne de Constance Picaud décrit l'organisation afin d'accompagner les rassemblements des Bleues

Océane Inconnu, la compagne de Constance Picaud, gardienne numéro 2 des Bleues, explique la manière dont elle prend part au dispositif mis en place par la FFF afin que les joueuses puissent avoir leurs enfants à leur côté durant les rassemblements et les grandes compétitions. Mi-juin, alors que les Bleues avaient regagné Clairefontaine pour leur deuxième semaine de préparation, une petite tête brune gambadait autour du terrain Pierre-Pibarot sur lequel les Bleues réalisaient une séance ouverte au public. Ce bébé énergique d'un peu plus d'1 an, c'est Anaë, la fille de Constance Picaud, la gardienne numéro 2. Depuis sa naissance, elle suit la sélection française grâce au protocole mis en place par la FFF afin que les internationales puissent bénéficier de la présence de leur(s) enfant(s). Jeudi, à Heiden, Océane Inconnu, la compagne de Picaud, a accepté de nous raconter son quotidien aux côtés des Bleues. « Constance Picaud, votre compagne, avait raconté qu'elle était partie très vite en sélection après votre accouchement, l'an dernier. Comment aviez-vous vécu cette période ?J'ai accouché une semaine avant la sélection. Cela a été assez dur. Constance a donc demandé à Jules (Wolgust, le team manager) que je vienne à Clairefontaine. J'ai pu m'y rendre durant trois jours en avril et avoir le soutien de Constance. C'est mon premier bébé. Même si c'est mon métier - je suis infirmière puéricultrice -, quand on passe de l'autre côté, comme toutes les autres mamans, on se retrouve plongée dans le bain, et c'est un peu plus compliqué. « La veille, elle me donne son planning afin que je sache ses moments off, quand on pourra se voir » Il y a peu de métiers dans lesquels la conjointe est obligée de partir aussi longtemps et aussi effet. En plus, elle n'a pas eu de jours (de congés). J'ai dû me retrouver seule avec cette enfant. Même si ça se passait très bien, qu'elle ne pleurait pas beaucoup et qu'elle faisait vite ses nuits, ce n'était pas évident à gérer. Heureusement, ma maman est venue m'aider. Comment vous êtes-vous organisées pour les Jeux Olympiques, la première grande compétition vécue par votre fille ?Anaë est née fin mars 2024. Pour Constance, il était inconcevable qu'on ne soit pas présentes. J'étais toujours en congé (maternité). Le système était déjà en place avec la fille d'Amel (Majri, Maryam). Elle a demandé s'il était possible d'en bénéficier. Cela a été accepté et, à partir du premier jour des JO, on était présentes avec elle. Comment se déroule une journée type quand Constance est en sélection ?Souvent, on est séparées. Là, vous voyez, on ne dort pas dans le même hôtel. La veille, elle me donne son planning afin que je sache ses moments off, quand on pourra se voir. J'organise ma journée par rapport à cela. Si elle a entraînement, qu'elle a une réunion le matin, je vais plutôt sortir avec la petite. On se fait des sorties avec les autres enfants qui sont présents. Sur les moments off, on essaye d'être avec elle, c'est quand même l'idée de notre présence. Quand elle est à Clairefontaine, comme on habite juste à côté, je fais des allers-retours. « On est très bien accueillies par les joueuses et le staff. Je n'ai jamais eu l'impression d'être de trop » Est-il aisé de trouver sa place auprès de ce groupe ?Ce n'est pas évident. Mais les choses font qu'on se croise hyper souvent. J'attends toujours l'aval de Constance. C'est elle qui me dit quand je peux venir vers elle. Sinon, je me fais discrète. Mais on est très bien accueillies par l'équipe, les joueuses, le staff. Ils nous ont mises à l'aise directement. Je n'ai jamais eu l'impression d'être de trop. J'ai fait ma petite place, tout doucement, et cela se passe très bien. On le voit, dès que les enfants sont dans la pièce, cela met une autre ambiance. C'est hyper sympa. C'est du positif d'avoir des enfants dans ce groupe. C'est un petit plus pour l'équipe. Vous avez un travail. Quels efforts cela demande-t-il de suivre votre compagne ?L'année qui vient de passer, sur toutes les sélections en équipe de France, j'ai dû poser des jours. Je travaille en douze heures (*) donc je ne suis pas obligée de poser une semaine. Cela ne comble jamais les dix jours de sélection. Souvent, ma maman vient m'aider. Cet été, j'ai été obligée de poser un congé parental. Sinon, je ne pouvais pas venir. On a l'impression que vous êtes une famille On fait tout ensemble. Pour Constance, c'est hyper compliqué de se séparer longtemps de moi, d'Anaë. Elle a besoin de la voir. Et je la comprends totalement, je n'aimerais pas être séparée de mon enfant plusieurs jours. J'essaye de faire avec elle ce que j'aimerais qu'on fasse avec moi. J'essaye d'être présente le plus possible. Ce n'est pas toujours possible, mais tant qu'on peut le faire, je le fais. Comment vivez-vous les matches ?Aller au match, c'est sport pour moi (rires). Il faut tout gérer toute seule, avec Anaë. Elle a son petit casque. La première fois qu'elle est allée dans un stade, elle avait une semaine. On l'a mise dans le bain direct. Souvent, les matches tombent sur les moments du repas, c'est une sacrée organisation. Mais je me dis que c'est une expérience que peu d'enfants peuvent vivre. Elle ne s'en souviendra probablement pas mais on fait plein de photos. Elle ne le sait pas encore, mais elle est hyper chanceuse de vivre tout cela et moi aussi. Être compagne d'une sportive, ce n'est pas quelque chose d'évident au quotidien. Mais il faut prendre les bons côtés et les expériences, et j'en profite. » À lire aussi «Au réveil, tout le monde souriait» : les Bleues ont savouré l'exploit Miquel : «Le but refusé leur a mis un coup de boost» Comment le Bayern a réussi à bousculer le PSG Fabio, le gardien du temps

« Au réveil, tout le monde souriait » : un lendemain qui chante pour les Bleues après leur exploit face à l'Angleterre
« Au réveil, tout le monde souriait » : un lendemain qui chante pour les Bleues après leur exploit face à l'Angleterre

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timea day ago

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« Au réveil, tout le monde souriait » : un lendemain qui chante pour les Bleues après leur exploit face à l'Angleterre

Alice Sombath et ses coéquipières de l'équipe de France, rentrées à Heiden dans la nuit de samedi à dimanche, ont savouré leur victoire avec panache sur l'Angleterre (2-1), tenante du titre. Dimanche, la plupart ont pu profiter de leurs proches. Dans la chaude nuit de Zurich, Lou Bogaert est d'humeur taquine après le succès initial des Bleues dans l'Euro face aux championnes d'Europe anglaises (2-1, samedi). La latérale gauche de 21 ans, qui s'apprête à monter dans le car, se tourne vers le parvis du stade du Letzigrund et crie, hilare, « salut les losers ! » en s'adressant à ses proches, venus nombreux pour assister à ce choc de la première journée. Pas entrée en jeu, elle avait encore beaucoup d'énergie, au contraire de ses coéquipières. « C'était très calme dans le car, on était mortes », souriait Alice Sombath, dimanche, à propos du trajet nocturne jusqu'au camp de base de Heiden, où une collation a été servie aux joueuses et au staff vers 3 heures du matin. Tout ce petit monde avait quitté le stade à 0 h 45 après avoir célébré la victoire dans le vestiaire et reçu la visite de Philippe Diallo et Jean-Michel Aulas. Le président de la FFF et le vice-président délégué au football féminin leur ont exprimé toute leur fierté. « Mais il ne faut pas s'enflammer », ont-ils rappelé. Le discours de Marie Barsacq a marqué un peu plus les joueuses. En substance, la ministre des Sports les a assurées de son soutien dans la promotion de leur discipline et a redit combien ce succès était important pour inciter les petites filles à la pratiquer. En attendant, les Bleues peuvent déjà compter sur des fans dévoués. Le virage français était plein (2 400 spectateurs) et bruyant, et il fallait voir les jeunes supportrices extatiques, tard aux abords du Letzigrund : parées de maillots floqués Sombath, Estelle Cascarino et même Perle Morroni, elles étaient très fières des Bleues. « Même moi j'étais surprise d'en voir autant, s'est enthousiasmée Sombath. On a voulu venir les voir et les remercier de leur soutien. » Avec une Selma Bacha en chef de file, immense drapeau tricolore en main, la communion a été magique. Mbock s'entraîne toujours à part Les « qui ne saute pas n'est pas français » ont raisonné dans ce stade qui avait été le cimetière des espoirs tricolores, en 2008, quand les Bleus de Raymond Domenech avaient été éliminés au premier tour de l'Euro par l'Italie (0-2). En plus des fans, les joueuses ont pu compter sur le soutien de leurs proches (160 personnes). Excellente remplaçante de Griedge Mbock (blessée), Sombath a disputé son premier match dans un Euro devant ses parents, son frère et plusieurs amis. « Cela fait du bien de voir de nouvelles personnes, parce que cela fait quand même trois semaines qu'on voit toujours les mêmes, s'est-elle marrée. On ne se lâche pas ! » La Lyonnaise de 21 ans n'a pas pu profiter de son entourage, déjà reparti vers Paris, lors du temps libre de dimanche : « On va sortir prendre l'air avec Marie (Katoto) et les autres. Comme d'habitude », a-t-elle plaisanté, bien contente dans le fond de passer encore plus de moments avec ses coéquipières. Les familles de Clara Mateo, Justine Lerond, Amel Majri, Melvine Malard et Constance Picaud, elles, ont pu prolonger leur séjour auprès des joueuses. Elles ont assisté à l'entraînement des remplaçantes et de celles qui n'ont pas joué contre les Lionesses, en compagnie de Mbock. Tandis que les titulaires sont restées aux soins, à l'hôtel Heiden, la capitaine française n'a toujours pas repris avec le groupe et a dû se contenter d'une nouvelle séance en salle. Touchée au mollet droit (fatigue musculaire), elle a surtout encouragé ses coéquipières, notamment la défenseuse Thiniba Samoura à laquelle elle a distillé de nombreux conseils. « Allez Kelly, la prochaine sera la bonne », a-t-elle lancé aussi à Kelly Gago quand celle-ci a manqué une frappe sur un exercice devant le but. À la fin de la séance arrosée par deux averses, Picaud a été rejointe par sa fille Anaë (1 an), toute contente d'avoir le gant de sa mère sur sa petite main. « Oh non, ça pue ! », a grimacé Lerond, la gardienne numéro 3 des Bleues. Laurent Bonadei, lui, est venu taper dans la main de chacune de ses joueuses pour les remercier et les féliciter de leur implication à l'entraînement. La bonne humeur est contagieuse dans l'équipe et une longue séance d'autographes a comblé de bonheur deux équipes normandes, dont une de Saint-Lô, de passage dans la région pour disputer un match amical sur les installations du FC Staad. Comme lors de la conférence de presse de la mi-journée, à laquelle ont pris part Marie-Antoinette Katoto et Sombath, l'ambiance était à la détente. Sans plus de pression ou d'excès de confiance. « Au réveil, tout le monde souriait, on était contentes de notre match, c'était important de commencer par une victoire », a confié la jeune défenseuse. « Ce n'est qu'un match de groupes, il ne valait que trois points », avait tempéré Elisa De Almeida, venue très tardivement en zone mixte. Mercredi, il faudra le faire fructifier face au pays de Galles. À lire aussi Miquel : «Le but refusé leur a mis un coup de boost» Comme des Lionnes d'entrée Comment le Bayern a réussi à bousculer le PSG Olivier Cloarec président, ça se précise

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