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« On est toutes un peu sonnées » : les Bleues abasourdies après l'élimination face à l'Allemagne à l'Euro

« On est toutes un peu sonnées » : les Bleues abasourdies après l'élimination face à l'Allemagne à l'Euro

L'Équipe20-07-2025
À l'image d'Oriane Jean-François, les Bleues ont quitté la Suisse sous le choc de leur élimination en quarts alors qu'elles étaient convaincues de pouvoir battre l'Allemagne et même de gagner cet Euro.
Les trois drapeaux bleu-blanc-rouge flottaient encore devant l'Hôtel Heiden dimanche après-midi au lendemain de la terrible désillusion, cette élimination en quarts de finale de l'Euro face aux Allemandes (1-2, 5-6 aux t.a.b.). Les joueuses avaient pourtant quitté leur bulle depuis quelques heures déjà, en route vers leurs vacances qu'elles auraient plutôt préféré démarrer le 28 juillet, au lendemain de la finale.
Rentrés très tard sur leur colline, dans un silence assourdissant durant les deux heures de car qui séparaient Bâle de Heiden, les joueuses et le staff ont connu une nuit très longue durant laquelle ils ont eu du mal à trouver le sommeil. Toutes et tous ont ressassé la « frustration » et la « déception » nées de ce nouvel échec. « Encore une fois, on s'arrête aux quarts de finale, soufflait Griedge Mbock, dans les travées du Parc Saint-Jacques. Je n'ai pas forcément de mots car je suis déçue, triste. On avait fait un début d'Euro fantastique, on s'arrête aux portes des demies. » Pour la neuvième fois depuis 2009.
« On y croyait tellement et on voulait tellement donner », ajoutait Sakina Karchaoui, irréprochable dans ce quart. Après la rencontre, les joueuses ont passé du temps avec leur famille et leurs proches. « Je n'ai pas trouvé l'ambiance particulièrement triste, je n'ai pas vu de larmes », nous a glissé un témoin. « Elles étaient abasourdies », nous assure une autre source proche du groupe.
« On nous porte l'oeil, c'est pas possible »
Pauline Peyraud-Magnin, la gardienne des Bleues
« On est toutes un peu sonnées », lâchait Oriane Jean-François, en zone mixte. Pauline Peyraud-Magnin, la gardienne des Bleues, l'une des dernières à quitter le vestiaire, reconnaissait avoir du mal à trouver les bons mots. « Je pense que la déception se lit sur mon visage, soulignait la gardienne. Même si on ne le disait pas, on savait où on avait envie d'aller. On voyait beaucoup mieux en termes de résultat. On nous porte l'oeil, c'est pas possible. »
Amel Majri, dont la course d'élan, avant son tir au but arrêté par Berger, a été moquée et tournée en dérision sur les réseaux sociaux, a reçu le soutien de Jean-Michel Aulas, son ancien président à l'OL. « Je suis allé la réconforter, je lui ai dit qu'il y avait des choses plus importantes dans la vie et que ce tir au but manqué ne devait pas occulter tout le reste, nous a-t-il révélé. Est-ce qu'elle était peut-être déçue de ne pas être titulaire ? Elle s'y est mal prise (pour tirer). Amel devait s'en vouloir terriblement. » Comme le reste du groupe d'être de nouveau passé à côté d'une grande épopée.
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time13 hours ago

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« Je lui ai dit que, si c'était mon fils, je l'engueulerais » : Véronique Rabiot revient sur son accrochage avec Wilfrid Mbappé à l'Euro 2021

Après l'élimination des Bleus face à la Suisse en huitièmes de finale de l'Euro 2021 (3-3, 4-5 aux t.a.b.), les caméras avaient capté des échanges tendus entre les familles de joueurs, et notamment entre Véronique Rabiot et Wilfrid Mbappé. La mère et agente d'Adrien Rabiot revient sur cet épisode dans une interview accordée à « L'Équipe ». Un échange tendu après un match lunaire. Alors que l'équipe de France menait 3-1 face à la Suisse, en huitièmes de finale de l'Euro 2021, elle avait fini par s'écrouler et s'incliner aux tirs au but, gagnée par la nervosité (3-3, 4-5 aux t.a.b.). Cette nervosité s'était ressentie jusque dans la tribune des familles des joueurs, et on avait notamment vu Véronique Rabiot et Wilfrid Mbappé avoir un vif échange. L'épisode est intervenu après le tir au but manqué par Kylian Mbappé, qui a scellé l'élimination des Bleus. Véronique Rabiot n'est alors pas parvenue à contenir sa colère. Dans la tribune des familles, elle s'en est prise à Wilfrid Mbappé sans se soucier des regards. Furieuse de l'arrogance supposée du fils de ce dernier, elle l'a fermement invité à le recadrer. « Ce qu'elle disait n'avait pas de sens » Fayza Lamari, mère de Kylian Mbappé, à propos de Véronique Rabiot La mère du milieu de terrain de l'OM est revenue sur cet épisode dans l'entretien qu'elle nous a accordé. « Il y a eu beaucoup de mensonges, explique celle qui est aussi l'agente de l'ancien Parisien et Turinois. Certains ont parlé d'échauffourées. Vous savez ce que c'est, une échauffourée ? J'ai simplement dit à l'oreille de Wilfrid Mbappé que, si c'était mon fils, je l'engueulerais. Et il m'a répondu : "Je ne l'engueulerai pas." Quant à Fayza (la mère de l'attaquant), on s'est parlé en dehors des tribunes. » « Sur le coup, j'étais en colère, raconte quant à elle Fayza Lamari, la mère de Kylian Mbappé. Ce qu'elle disait n'avait pas de sens, elle criait dans les oreilles de Wilfrid. C'était la goutte d'eau. Je suis allée la voir. J'ai haussé le ton, je ne pouvais pas la laisser parler ainsi devant Ethan, qui avait 14 ans à l'époque. Je lui ai demandé de nous laisser tranquilles. Mais elle me criait dessus, ce n'était pas très constructif. » L'épisode a depuis été digéré et « les relations sont de nouveau cordiales », conclut Fayza Lamari.

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Agente d'Adrien, son fils cadet, et figure controversée, Véronique Rabiot défie les codes d'un milieu masculin et incarne, à sa manière, les contradictions d'un monde féroce. Son coup de sang le plus spectaculaire date du 28 juin 2021. À Bucarest, l'équipe de France s'incline aux tirs au but face à la Suisse, en huitièmes de finale de l'Euro (3-3, 4-5 aux t.a.b.). Chaleur, nervosité, invectives entre joueurs : la tension se diffuse partout dans le stade. Quand Kylian Mbappé manque la tentative qui scelle l'élimination des Bleus, Véronique Rabiot ne parvient plus à contenir sa colère. Dans la tribune des familles, elle s'en prend à Wilfrid Mbappé sans se soucier des regards. Furieuse de l'arrogance supposée du fils de ce dernier, elle l'invite fermement à le recadrer. La scène est surréaliste. « Sur le coup, j'étais en colère, raconte Fayza Lamari, la mère de l'attaquant français. Ce qu'elle disait n'avait pas de sens, elle criait dans les oreilles de Wilfried. C'était la goutte d'eau. Je suis allée la voir. J'ai haussé le ton, je ne pouvais pas la laisser parler ainsi devant Ethan, qui avait 14 ans à l'époque. Je lui ai demandé de nous laisser tranquilles. Mais elle me criait dessus, ce n'était pas très constructif. » Il a fallu du temps pour que la discorde s'évapore : « Elle ne m'a pas dit bonjour pendant longtemps, et puis c'est passé, les relations sont de nouveau cordiales. Ce sont des choses qui arrivent dans des moments d'émotion, tu ne peux pas reprocher éternellement des choses à quelqu'un pour une minute trente de déviation. J'ai du respect pour cette femme. » Véronique Rabiot est un ovni dans le monde du football français. Avec la mère de Mbappé, elles sont les seules femmes à conduire la carrière de joueurs aussi prestigieux. Mais autant la mère du capitaine des Bleus, ancienne handballeuse professionnelle, a toujours été immergée dans le monde du sport, autant Rabiot a dû s'affranchir de tout. « Elle détestait le foot, raconte Philippe Kontostavlos, l'homme qui a adressé Adrien à Manchester City, en 2008. Mais elle posait beaucoup de questions. Elle sait se servir des gens quand cela l'arrange, et elle a appris. Elle a commis des erreurs, Adrien aurait pu avoir une meilleure carrière, mais c'est vrai qu'elle a su manoeuvrer dans un milieu qu'elle ne connaissait pas du tout. » Une situation « très, très compliquée » Quoi qu'il en soit, elle divise. Certains la critiquent avec une grande virulence - « Elle envoie chier tout le monde, ça agace, forcément », dit un agent -, d'autres admirent sa force de caractère et son parcours. « On vient tous de milieux difficiles mais il y a des cas plus compliqués que d'autres, et Adrien en est un », raconte un ancien dirigeant du Paris-SG. « Sans entrer dans les détails, poursuit Kontostavlos, ils étaient dans une situation financière et personnelle très, très compliquée. Adrien n'avait même pas été retenu par l'INF Clairefontaine, et il y a eu ce coup de pouce du destin, j'ai réussi à convaincre City de le prendre. » Véronique Rabiot vit alors à Créteil avec ses deux plus jeunes fils (*). Séparée du père des enfants, Michel Provost - décédé en 2019 après avoir été atteint pendant douze ans d'un syndrome d'enfermement qui l'a laissé paralysé -, elle les élève seule et traverse des difficultés financières considérables. « Mais je ne l'ai jamais entendue se plaindre de ça, raconte Arnaud Péricard, son ancien avocat, devenu un ami. Elle a beaucoup de pudeur, c'est vraiment une femme de valeur. Malheureusement, personne ne sait vraiment la lire. » Un jour, elle a eu cette phrase magnifique : « Dans le football, tout le monde ment et tout le monde sait que tout le monde ment. » Cela laisse peu de doutes sur la considération qu'elle porte à un univers qui ressemble parfois à un grand cirque. « Elle ne se mélange pas, elle dit bonjour une fois sur deux, donc ça fait souvent jaser dans les familles de joueurs, raconte le membre de la famille d'un international français. Mais elle a tellement dû se battre pour les siens que tout le monde admire et respecte ce côté-là. Elle a vraiment deux visages, en fait. Quand tu arrives à discuter avec elle, elle peut être très prévenante, vraiment gentille. C'est juste que de temps en temps, les fils se touchent et alors là, elle n'a plus de filtre. » « Mais bon, ajoute ce témoin, c'est aussi une femme qui se retrouve dans un milieu de machos. Elle ressent sans doute le besoin d'impressionner à travers sa posture. » « Quand il a fallu protéger son gamin, je trouve qu'elle l'a bien fait, et c'est tout à son honneur » Fayza Lamari, la mère de Kylian Mbappé « Quand il a fallu protéger son gamin, je trouve qu'elle l'a bien fait, et c'est tout à son honneur, poursuit Lamari. On a l'impression qu'une maman ne peut pas exister professionnellement parlant. Un père, ça ne pose aucun problème. Une mère, si. Elle n'a pas tout bien fait mais c'est extrêmement dur d'être une femme dans ce milieu et elle en a pâti, c'est évident. » « Il faut voir comment on parlait d'elle il y a dix ans, ajoute encore Péricard. On l'a quasiment traité de prostituée. Elle en a souffert. Mais elle a toujours pris tous les coups, et c'est ce qui a permis à Adrien de se protéger de beaucoup de choses. » « C'est mon bouclier » : Adrien Rabiot défend sa mère Véronique Un verbe acéré, le sens de la formule : quand Rabiot pique, c'est souvent brutal, et toujours adressé aux puissants. Un jour, elle s'en prend au PSG : « Adrien est prisonnier. Il est même otage du PSG. Bientôt, c'est au pain sec, à l'eau et au cachot. » Un autre, au président de la Fédération française de football : « Tout à fait droit dans mes bottes, je vous le dis : Monsieur Le Graët est un menteur. » En mars, après les insultes indécentes du public du Parc des Princes à son égard, elle fustige cette fois le rôle de Nasser al-Khelaïfi, le président du PSG : « Pensez-vous qu'on peut faire entrer des banderoles de cette taille sans que personne ne soit au courant ? Il les a planquées où le gars ? Dans son slip ? » Nature peinture, Rabiot n'a peur de rien. Caractère volcanique, incontrôlable et néfaste à la carrière de son fils ? Femme courageuse, intelligente et protectrice ? Les analyses diffèrent. « Elle agit comme un épouvantail terrible par rapport à son fils, affirme un agent qui exerce sur le marché international. Autant son fils peut donner envie à des grands clubs de le prendre, autant dès qu'ils commencent à parler avec la mère, il y a beaucoup de gens qui s'écartent. Au bout du deuxième rendez-vous, elle leur dit où et comment doit jouer son fils. Les gars prennent peur. » « L'histoire n'est pas facile, et pas seulement par rapport au papa. J'ai toujours eu un rapport très sincère avec elle » Leonardo, ancien directeur sportif du PSG Ancien directeur sportif du PSG, Leonardo a permis à Adrien Rabiot, 30 ans désormais, de signer son premier contrat professionnel, en juillet 2012. Il ne partage pas ce point de vue : « Il y a eu beaucoup de complicité et beaucoup de respect entre nous, parce que je sais aussi ce qu'ils ont vécu. L'histoire n'est pas facile, et pas seulement par rapport au papa. J'ai toujours eu un rapport très sincère avec elle, très direct, c'était fluide. Quand on a signé ce premier contrat, c'était quelque chose de nouveau pour elle. Mais elle a bien compris les choses, sans excès. Elle est très franche, moi aussi. Ils ont une manière de conduire la carrière d'Adrien que l'on peut aimer ou ne pas aimer mais ils le font avec beaucoup d'honnêteté. » Adrien Rabiot, une saga parisienne Mis à l'écart de décembre 2018 à mai 2019 par le PSG lorsqu'il a refusé de prolonger son contrat, Rabiot s'est alors entraîné avec Laurent Fournier. Lui aussi conserve un excellent souvenir de sa relation de travail avec le joueur et sa mère : « Moi qui suis assez difficile, je peux vous dire que je n'ai eu aucun souci avec elle, au contraire. » « En fait, le problème, avec elle, c'est toujours l'argent » Philippe Kontostavlos, ancien recruteur de Manchester City L'autre reproche qui accompagne la personnalité de Véronique Rabiot concerne son rapport à l'argent et son appât prétendu du gain. « Avec les dirigeants de Manchester City, c'était compliqué, se souvient Kontostavlos. Ils me disaient : "Philippe, on n'en peut plus, ce n'est jamais assez avec elle". C'est Véro, quoi. C'est toujours l'escalade. Il fallait toujours aller réclamer une rallonge au club et moi, je faisais la balle de ping-pong. Elle a dit qu'ils n'avaient pas respecté leurs engagements mais ce n'est pas vrai. La vérité, c'est qu'elle ne se plaisait pas à Manchester, et c'est pour cela qu'ils sont partis au bout de six mois. En fait, le problème, avec elle, c'est toujours l'argent. À City, à Paris, à la Juve, partout, ça a été la même histoire. » Les insultes de Sabatini En quinze ans, Véronique Rabiot, dont la générosité s'exprime dans des actions volontairement discrètes, s'est créé quelques inimitiés profondes. Le 31 mars, Walter Sabatini, qui fut l'un des plus grands dirigeants italiens, notamment à l'AS Rome, a accordé une interview à la Gazzetta dello Sport dans laquelle il expliquait avoir un seul regret dans sa longue carrière : Rabiot. « Et tout est de la faute de sa mère. L'année d'avant, le PSG m'avait donné plus de 30 M€ pour Marquinhos (en 2013), je ne pouvais pas recruter Rabiot libre. J'ai proposé une indemnité à Paris. Quand elle l'a su, elle est devenue folle. Elle haïssait le PSG, mais elle voulait peut-être aussi récupérer l'argent de l'indemnité de transfert, en plus de sa commission à 3 M€. Je me rappelle que Frederic Massara faisait la traduction, il avait honte de traduire toutes les insultes que je lui disais. » Femme d'argent ? Reproches illégitimes émis par des intermédiaires éconduits ? Là encore, les analyses se télescopent. « Elle protège Adrien, comme tous les agents de foot protègent leurs joueurs », dit Leonardo. « Je pense que la liberté a un prix, poursuit Fayza Lamari. Aujourd'hui, elle paie le prix de sa liberté. Quand elle s'occupe des intérêts d'Adrien, c'est aussi de l'argent qui ne circule pas dans le milieu donc ça ne plaît pas forcément à tout le monde. » Véronique Rabiot, l'indomptable mère et agente d'Adrien Victime de ses propres excès et de la cruauté d'un monde sans pitié, la mère du milieu de terrain de l'OM est une personnalité à part, sans filtre, qu'il ne faut pas chatouiller. Une femme complexe, qui étonne et détonne, comme lors de l'enregistrement d'un entretien accordé il y a quelques semaines à nos confrères de Complément d'Enquête, sur France 2, afin de témoigner sur Al-Khelaïfi. « C'était assez lunaire comme moment, raconte Tristan Waleckx, le présentateur de l'émission. Elle a instauré un rapport de force hallucinant. Je m'attendais à recevoir quelqu'un de tout à fait normal. Mais elle est arrivée comme une rock star, avec son sac Vuitton, ses avocats, son communicant. On avait l'impression de voir surgir Rihanna. Elle voulait nos questions avant, nos relances. On a vraiment cru qu'elle allait nous planter juste avant l'interview. En fait, je pense qu'elle a la sensation que soit on est avec elle, soit on est contre elle. À la fin, je me suis dit : "Mais c'est quoi ce personnage ?" Elle a un charisme incroyable, quelque chose, aussi, finalement, d'extrêmement touchant. »

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L'équipe de France féminine de fleuret n'a pas réalisé l'exploit lundi face aux États-Unis (45-24) et devra se contenter de l'argent aux Championnats du monde d'escrime à Tbilissi (Géorgie). Les Bleues, déjà deuxièmes en 2023 à Milan, n'ont presque pas existé face aux Américaines, en or aux Jeux olympiques de Paris et emmenées par la championne olympique et du monde Lee Kiefer. Ces dernières ont pris les devants d'entrée, pour ne jamais lâcher la tête, et ont surtout creusé un écart considérable au fur et à mesure, devenu trop difficile à rattraper pour Eva Lacheray, Anita Blaze, Morgane Patru et Pauline Ranvier . Cette dernière, qui avait été battue par Kiefer en finale de l'épreuve individuelle, peut néanmoins rentrer satisfaite de ces Mondiaux, avec deux médailles. L'argent des fleurettistes vient s'ajouter à l'or glané par les épéistes tricolores samedi. La France compte désormais cinq médailles en comptant l'argent de Pauline Ranvier et Jean-Philippe Patrice (sabre), et le bronze de Maxime Pauty (fleuret). Déception en revanche lundi pour les sabreurs, emmenés par les frères Sébastien et Jean-Philippe Patrice , et qui ont été stoppés dès les quarts de finale. La finale de sabre hommes par équipes a été remportée par l'Italie. Les journées de mardi et mercredi laisseront place désormais aux dernières épreuves par équipes, avec au programme le sabre dames et l'épée hommes.

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