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2 days ago
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« Nous savions que cette course serait difficile pour nous » : James Calado, pilote de la Ferrari n°51, après sa 11e place à São Paulo
Ferrari et Toyota ont souffert dimanche lors des 6 Heures de São Paulo. Sur leurs cinq Hypercars, une seule a fini dans le top 10. Mais personne ne se montrait surpris par ces résultats au sein des équipes italienne et japonaise. Si la victoire de Cadillac dimanche à São Paulo, la première de l'équipe américaine en WEC, apporte un vent de fraîcheur bienvenu cette saison dans le Championnat après quatre succès consécutifs de Ferrari, elle a également provoqué une tempête de mécontents, principalement dans les camps Ferrari et Toyota. Si personne n'a officiellement mis en cause la BoP (Balance de Performance), elle était forcément dans les esprits des protagonistes au moment d'évoquer cette semaine sur le circuit brésilien. Difficile en effet d'imaginer une autre cause aux performances pour le moins catastrophiques des 499P et des GR010 : la première Hypercar italienne, la n°83, a fini 8e, la première japonaise, la n°7, a terminé 14e. « Malgré les conditions difficiles, évidentes dès les premiers essais libres, nous avons réussi à tirer le maximum dont disposaient nos voitures » Antonello Coletta, patron de l'endurance chez Ferrari « Nous savions que cette course serait difficile pour nous, cela s'est confirmé en piste, a ainsi reconnu James Calado, 11e dans la 499P n°51 avec Alessandro Pier Guidi et Antonio Giovinazzi, alors que le trio avait toujours fini sur le podium cette saison. Nous avons souffert avec la vitesse de pointe, et nous quittons le Brésil plutôt mécontents, même si nous restons en tête du Championnat. » « La course a été très dure pour nos voitures, confirmant nos attentes en commençant la semaine, a ajouté Ferdinando Cannizzo, responsable du programme endurance de Ferrari. Nous sommes arrivés au Brésil après quatre victoires méritées et nous avons essayé ici d'extraire le maximum de nos voitures. » Faute de performance en piste, on cherchait d'autres sources de satisfaction dans le clan italien. « Ce n'est pas un week-end positif, clairement, quand on regarde le résultat final, a admis Antonello Coletta, le patron de l'endurance. Mais je tiens avant tout à remercier toute l'équipe pour son engagement et son travail. Malgré les conditions difficiles, évidentes dès les premiers essais libres, nous avons réussi à tirer le maximum dont disposaient nos voitures. Cela confirme que notre équipe sait répondre aux défis qui lui sont proposés. » « Nous n'avions pas de vitesse de pointe dans la ligne droite, nous n'avons donc pu nous battre avec personne » Kamui Kobayashi, pilote de la Toyota n°7 Chez Toyota, on faisait à peu près la même soupe à la grimace, après le pire résultat global de l'équipe (14e et 15e) depuis ses débuts en Hypercar en 2021. « Je suis très déçu, ce n'est pas ce que nous espérions, a simplement lâché Kamui Kobayashi, pilote de la n°7 et Team Principal de l'écurie. Nous avons fait de notre mieux mais nous étions trop loin des meilleurs. Nous n'avions pas de vitesse de pointe dans la ligne droite, nous n'avons donc pu nous battre avec personne. Nous devons analyser ce résultat et travailler pour progresser. Je suis sûr qu'on reviendra plus forts à la prochaine course (Austin, le 7 septembre). » Un même sentiment d'impuissance envahissait ses coéquipiers. « C'est un résultat bien différent de l'an dernier (victoire de la n°8, 4e place pour la n°7), regrettait Nyck de Vries. Nous sommes donc évidemment mécontents après une telle course. Nous voulons nous battre aux avant-postes, mais c'était juste impossible. » « Nous avons optimisé notre package, nous pouvons donc être satisfaits de ça, mais pas du résultat, évidemment, reprenait Ryo Hirakawa. C'est un jour difficile pour tout le monde dans l'équipe. Et ce n'est pas notre première course difficile cette saison, j'espère que ça se passera mieux à Austin et Fuji. »


L'Équipe
4 days ago
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Cadillac signe un doublé lors de l'Hyperpole des 6 Heures de São Paulo, les deux Peugeot dans le top 6
Cadillac a dominé l'Hyperpole des 6 Heures de São Paulo samedi, plaçant ses deux Hypercars sur la première ligne, la n°12 devant la n°38. Les Peugeot 9X8 sont 4e et 6e, la première Ferrari est 9e, devant la première Toyota. Après des séances d'essais libres à São Paulo dominées respectivement par la Porsche n°6 lors des deux premières sessions, et la Toyota n°8 samedi lors des EL3, les choses sérieuses ont vraiment commencé avec les qualifications (12 minutes) suivies par l'Hyperpole (10 minutes pour les dix voitures les plus rapides) afin d'aller chercher la meilleure position sur la grille avant la course de six heures prévue dimanche (départ à 16h30, à suivre en direct sur la Chaîne L'Équipe). Et au moment de partir en quête de performance, certaines équipes ont clairement toussé, à commencer par Toyota et Ferrari. La mieux placée des GR010 est la n°8, qui a fini 10e de l'Hyperpole avec Rio Hirakawa au volant. Le constructeur italien n'a pas fait beaucoup mieux, avec le 9e temps de Robert Kubica dans la n°83, la 499P qui a remporté les 24 Heures du Mans il y a un mois. On aura d'ailleurs droit à la même première ligne que dans la Sarthe, avec un nouveau doublé Cadillac. Alex Lynn, dans la V-Series. R n°12, a signé le meilleur chrono en 1'22''570, devant Sébastien Bourdais dans la n°38, battu pour un dixième. Porsche s'en sort bien mieux que Ferrari et Toyota, avec la n°5 (Julien Andlauer) à la 3e place, et la n°6 (Kévin Estre) à la 7e place. La surprise est venue des Peugeot 9X8, qui bénéficient encore une fois d'une BoP favorable (elles sont les plus légères et puissantes des Hypercars avec les Aston Martin Valkyrie). Malthe Jakobsen a obtenu le 4e temps dans la n°94, Paul di Resta le 6e temps dans la n°93. Eduardo Barrichello le plus rapide en GT3 Parmi les Hypercars qui n'ont pas réussi à se hisser dans le top 10 des qualifications et donc en Hyperpole, on trouve notamment les deux Ferrari 499P n°50 (14e) et n°51 (17e), qui paient donc clairement leur BoP défavorable, ainsi que la Toyota n°7, qui partira 18e et dernière, et les deux Alpine n°36 (15e) et n°35 (16e). « C'est un résultat auquel on s'attendait, a reconnu Nicklas Nielsen, un des pilotes de la Ferrari n°50. Pour gagner la course, il nous faudra un miracle. Notre rythme en course est bon, mais en partant si loin derrière, ce sera très difficile de remonter vers la première place. » Dans la catégorie GT3, c'est Eduardo Barrichello, le fils de l'ancien pilote de F1 Rubens, qui a signé l'Hyperpole au volant de l'Aston Martin Vantage n°10.