Dernières actualités avec #IsraëlKatz


La Presse
3 days ago
- Politics
- La Presse
Israël dit avoir frappé des « cibles terroristes » des houthis
Des Yéménites brandissent des pancartes anti-israéliennes et anti-américaines à Sanaa, la capitale dirigée par les Houthis, le 20 juillet 2025. (Jérusalem) Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a annoncé lundi que des frappes avaient visé « des cibles terroristes » des rebelles houthis sur le port de Hodeida, dans l'ouest du Yémen. Agence France-Presse L'armée « vient de frapper des cibles terroristes du régime terroriste houthi sur le port de Hodeida », a indiqué le ministre, cité par ses services. « Comme je l'ai clairement indiqué, le sort du Yémen sera le même que celui de Téhéran. Les houthis paieront un lourd tribut pour les tirs de missiles en direction de l'État d'Israël », a-t-il ajouté. La chaîne des houthis, Al-Massirah, a fait état d'une série de frappes sur le port tandis qu'un responsable houthi a affirmé à l'AFP qu'elles avaient détruit « le quai qui avait été reconstruit après un bombardement précédent ». L'armée israélienne a indiqué que parmi les infrastructures visées figuraient « des engins de chantier utilisés pour reconstruire les installations du port », déjà visé plusieurs fois par l'armée israélienne, « des conteneurs de carburant, des navires utilisés pour des activités militaires et des actions hostiles contre l'État d'Israël ». Selon la société de sécurité maritime britannique Ambrey, au moins quatre navires marchands se trouvaient au port, mais ils n'ont signalé aucun dommage à ce stade. Les derniers tirs de missiles depuis des zones sous contrôle des insurgés yéménites, soutenus par l'Iran, vers Israël, avaient été interceptés par l'armée israélienne les 10 et 16 juillet. Depuis fin 2023, les houthis lancent régulièrement des missiles vers Israël, la plupart interceptés avant leur entrée dans l'espace aérien israélien. Ils ont aussi attaqué des navires considérés comme liés à Israël, affirmant agir par solidarité avec les Palestiniens de la bande de Gaza où l'armée israélienne est en guerre contre le Hamas. Cette guerre a été déclenchée par l'attaque sanglante du mouvement islamiste palestinien en Israël le 7 octobre 2023.


Le Figaro
3 days ago
- Politics
- Le Figaro
Yémen : le port de Hodeïda visé par des frappes israéliennes, affirme un responsable houthi
Tsahal «vient de frapper des cibles terroristes du régime terroriste houthi sur le port de Hodeïda», a également indiqué le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, cité par ses services. Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a annoncé ce lundi 21 juillet que des frappes avaient visé «des cibles terroristes» des rebelles houthis sur le port yéménite de Hodeïda. Des frappes confirmées par un responsable houthi. L'armée «vient de frapper des cibles terroristes du régime terroriste houthi sur le port de Hodeida», a indiqué le ministre, cité par ses services. «Comme je l'ai clairement indiqué, le sort du Yémen est le même que celui de Téhéran. Les Houthis paieront un lourd tribut pour les tirs de missiles en direction de l'Etat d'Israël», a-t-il ajouté. Publicité Plus d'informations à venir...


Le Parisien
16-07-2025
- Politics
- Le Parisien
Violences en Syrie : pourquoi Israël vient en aide à la communauté druze
La menace n'est pas voilée. Le ministre israélien de la Défense Israël Katz a averti ce mercredi la Syrie que son pays allait lui porter des « coups douloureux » après les violences qui ont éclaté dans la région à majorité druze de Soueida . « Les signaux lancés à Damas sont terminés, maintenant viennent les coups douloureux », a déclaré le ministre, en promettant que l'armée israélienne « opérerait avec force » à Soueida, dans le sud de la Syrie, « pour éliminer les forces qui ont attaqué les druzes jusqu'à leur retrait complet ». Le bilan des violences dans le sud de la Syrie s'élève à plus de 300 morts depuis dimanche, selon une ONG alors qu'un cessez-le-feu a été annoncé ce mercredi, un premier proclamé mardi étant resté sans effet. « Comme nous l'avons clairement indiqué et averti, Israël n'abandonnera pas les druzes en Syrie et imposera la politique de démilitarisation » dans le sud du pays annoncée après la chute de Bachar al-Assad, en décembre, avait déclaré plus tôt le ministre, cité par ses services. L'armée israélienne « augmentera l'intensité de ses réponses contre le régime si le message n'est pas compris », a-t-il ajouté. L'armée israélienne a bombardé lundi et mardi les forces gouvernementales syriennes aux abords et dans Soueïda, tandis qu'elles entraient dans cette ville à majorité druze du sud de la Syrie. Lundi, Israël avait annoncé avoir frappé dans cette région plusieurs chars des forces gouvernementales et ajouté qu'il ne permettrait pas de présence militaire dans le sud de la Syrie. « La présence de ces [chars] dans le sud de la Syrie pourrait constituer une menace pour l'État d'Israël », a déclaré l'armée israélienne dans un message sur Telegram . De son côté, le ministre de la Défense israélien, Israël Katz, a affirmé que son pays ne permettra pas « que du mal soit fait aux Druzes en Syrie. Israël ne restera pas les bras croisés », a-t-il déclaré sur le réseau social X . La protection des Druzes par Israël s'explique notamment par la forte présence de la minorité sur son sol ainsi que sur le plateau du Golan, un territoire syrien occupé par l'État hébreu depuis la guerre des Six jours en 1967. Selon les dernières données disponibles, sur les 152 000 Druzes présents au Liban et en Israël, 24 000 habitent dans la partie du Golan. Tel Aviv vient en aide aux Druzes, ainsi que d'autres minorités dans la région, suivant une logique intéressée. « Israël soutient les Druzes en Syrie avec la volonté de diviser son voisin, de l'affaiblir. Cette solidarité entre minoritaires n'est pas sans rappeler le soutien apporté aux Kurdes », expliquait au journal Le Figaro , Michel Duclos, ancien ambassadeur de France en Syrie. L'histoire entre cette communauté et l'État hébreu revêt cependant un caractère singulier. Dans le même article, Frédérique Schillo, historienne spécialiste d'Israël, expliquait qu'« ils sont l'une des rares minorités non-juives à être autorisées à servir dans l'armée et la police israéliennes ». Un « pacte de sang » unit la communauté à Tsahal. « 5000 Druzes sont tombés au combat depuis l'indépendance israélienne en 1948, dont 14 depuis le 7 Octobre », affirmait-t-il. À la chute de Bachar al-Assad, l'armée israélienne a étendu ses positions sur le Golan, s'emparant d'une zone tampon mise en place par l'ONU . Pour venir en aide aux druzes, Benyamin Netanyahou a par la suite envoyé des colis humanitaires et a autorisé à deux reprises des délégations de dignitaires religieux à se rendre en Israël pour un pèlerinage, malgré l'état de guerre entre les deux pays. Suite aux affrontements fin avril et l'intervention israélienne, Michael Horowitz, analyste indépendant, affirmait à l'AFP qu'Israël, « en se plaçant en protecteur de la communauté druze, espère à la fois se trouver des alliés locaux, particulièrement dans le Sud syrien, mais aussi peser dans la balance à un moment où le futur de la Syrie reste incertain ». Plusieurs manifestations druzes ont eu lieu, ce mardi, dans le nord d'Israël suite aux affrontements en Syrie. Les manifestants réclament que le gouvernement israélien intervienne davantage pour venir en aide à cette communauté, rapport Times of Israël .


Le Figaro
09-07-2025
- Politics
- Le Figaro
Israël veut construire une «ville humanitaire» au sud de la bande de Gaza
Dans le projet évoqué lundi par Israël Katz, cette ville accueillerait l'entièreté de la population gazaouie. Le ministre de la Défense israélien a par ailleurs rappelé son attachement au «plan d'émigration» formulé par Donald Trump. À Doha, les négociations autour d'un cessez-le-feu dans la bande de Gaza se poursuivent. Israël a annoncé, par la voix de son ministre de la Défense Israël Katz, vouloir construire une «ville humanitaire» sur les ruines de Rafah (sud de l'exclave palestinienne) en cas d'accord, rapporte Haaretz. Elle accueillerait 600.000 Gazaouis évacués d'Al-Mawasi, une zone jugée actuellement «sûre» par l'armée israélienne. Ceux-ci, dûment interrogés et fouillés avant leur entrée, ne pourraient en sortir. Au cours de cette conférence de presse, tenue lundi, Israël Katz a ajouté que la zone autour de cette ville serait sécurisée par l'armée. Toutefois, sa gestion comme la distribution d'aide alimentaire serait confiée à des partenaires humanitaires ou étrangers. Ce mécanisme ressemble à celui de la Fondation humanitaire pour Gaza (GHF), soutenue par Israël et les États-Unis. L'armée israélienne entoure les sites de distribution sans les gérer. Ces livraisons d'aide humanitaires de la GHF ont viré au massacre à plusieurs reprises. Publicité La construction de cette «ville humanitaire» serait coordonnée par Amir Baram, chef d'état-major adjoint de Tsahal. À terme, elle devrait accueillir l'entièreté de la population gazaouie. Israël Katz, au cours de la même conférence, a rappelé son attachement au «plan d'émigration» formulé par Donald Trump. Le 25 janvier, le président américain imaginait transférer les Gazaouis en Égypte et en Jordanie. «On parle d'environ 1,5 million de personnes et on fait tout simplement le ménage là-dedans», expliquait-il. Ce déplacement serait «temporaire ou à long terme». «Les États-Unis vont prendre le contrôle ('take over' en anglais, NDLR) de la bande de Gaza et nous allons faire du bon boulot avec», avait-il ajouté le 4 février. Deux propositions unanimement condamnées au sein du concert des Nations. À lire aussi Ce que dit le droit international des idées de Donald Trump sur Gaza Ce projet attire les critiques au regard de l'article 7 du Statut de Rome, lequel dispose que «la déportation ou le transfert forcé de population» constitue un crime contre l'humanité. La construction de cette «ville humanitaire» est d'autant plus redoutée que Reuters rapportait lundi la proposition de la GHF d'établir des «zones de transit humanitaire», tant dans la bande de Gaza qu'à l'extérieur. Dans ces zones, les Gazaouis pourraient, selon le document, «résider temporairement, se déradicaliser, se réintégrer et se préparer à se relocaliser si elle le souhaite». Ce plan a été estimé à 2 milliards de dollars. L'organisation humanitaire a nié avoir soumis cette proposition. Enfin, cette nouvelle proposition intervient alors que la situation humanitaire se dégrade après vingt-et-un mois de guerre. Plus de 50.000 personnes ont été tuées. Tsahal a lancé, le 17 mai dernier, l'opération «chariots de Gédéon» qui doit lui permettre de «prendre le contrôle de toute la bande de Gaza», selon les termes du premier ministre Benyamin Netanyahou. Ce dernier doit rencontrer Donald Trump pour la deuxième fois en 24 heures. A la sortie de son premier entretien avec le président américain, il a demandé «la libération de tous nos otages, les vivants et les morts, et l'élimination des capacités militaires et gouvernementales du Hamas, garantissant ainsi que Gaza ne constituera plus jamais une menace pour Israël».


Le HuffPost France
07-07-2025
- Politics
- Le HuffPost France
Israël a lancé l'« opération Black flag » contre des ports au Yémen, voici ce que l'on en sait
INTERNATIONAL - « Opération drapeau noir ». Si le conflit de 12 jours entre Israël et l'Iran n'est plus tout à fait à l'ordre du jour, les tensions restent très vives entre les deux pays, comme en attestent les frappes menées par l'État hébreu ce lundi 7 juillet contre des infrastructures de rebelles Houthis au Yémen, un groupe d'insurgés soutenus par l'Iran. L'armée israélienne a confirmé tôt ce lundi avoir ciblé trois ports et une centrale électrique dans les zones contrôlées par les Houthis. Notamment les ports de Hodeida, Ras Isa et Saif ainsi que la centrale de Ras Al-Kathib. Selon le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, un navire commercial a également été touché par ces frappes, le Galaxy Leader. Il avait été détourné par les rebelles Houthis en 2023, comme le rappelle la BBC. Les rebelles ont d'ailleurs installé un système radar sur ce cargo pour suivre les navires en mer, selon la version israélienne. « L'ennemi israélien cible le port de Hodeida », avait indiqué plus tôt la chaîne de télévision Al-Masirah contrôlée par les Houthis, rapportant également des frappes sur les autres lieux mentionnés par Israël. « Operation Black Flag » Les attaques ont été menées conjointement par l'aviation et la marine israélienne, dans le cadre d'un plan nommé « Operation Black Flag », comme l'a souligné Israël Katz, qui a prévenu les rebelles Houthis qu'ils « continueront à payer un lourd tribut pour leurs actions ». Ces derniers ont d'ailleurs expliqué s'être défendus en utilisant « un grand nombre de missiles sol-air de fabrication nationale ». Selon l'armée israélienne, les ports visés étaient utilisés par les Houthis « pour transférer des armes provenant du régime iranien, qui sont utilisées pour mener des opérations terroristes contre l'État d'Israël et ses alliés ». Il faut dire que depuis fin 2023, les insurgés yéménites ont attaqué des dizaines de navires qu'ils estiment liés à Israël au large du Yémen, puis des bateaux américains, avant de conclure début mai un accord de cessez-le-feu avec Washington pour mettre fin à des semaines de bombardements américains. Malgré ce cessez-le-feu, ils ont toutefois promis de continuer à viser les navires israéliens croisant en mer Rouge par solidarité avec les Palestiniens de la bande de Gaza. Sirènes d'alerte en Israël Dans ce contexte, quelques heures plus tard, l'armée israélienne a dit avoir détecté deux missiles tirés depuis le Yémen en direction d'Israël, où les sirènes d'alerte aérienne ont retenti dans plusieurs endroits. Elle n'a pas précisé dans l'immédiat si ces missiles avaient été interceptés ou non. « Des tentatives pour intercepter les missiles ont été effectuées et les résultats de l'interception sont à l'étude », a écrit l'armée sur Telegram, ajoutant que les sirènes d'alerte aérienne avaient retenti dans plusieurs endroits en Israël. Ce nouvel affrontement entre Israël et les rebelles yéménites intervient au lendemain de l'attaque d'un navire marchand en mer Rouge, au large de Hodeida, l'un des ports visé par Israël. Une agence de sécurité maritime britannique fait d'ailleurs état de l'abandon par l'équipage du bateau endommagé. « Le navire a été pris pour cible par plusieurs petites embarcations (à bord desquelles des hommes) ont ouvert le feu avec des armes légères et des grenades autopropulsées. L'équipe de sécurité a riposté », a-t-elle indiqué. Des attaques à répétition qui ont poussé de nombreux armateurs à éviter cette zone par laquelle transite 12 % du commerce mondial, d'après la Chambre internationale de la marine marchande (ICS).