Dernières actualités avec #Jacques


Le Figaro
4 days ago
- Politics
- Le Figaro
«L'envie de tracer un trait d'union indélébile entre les générations» : ces cousinades qui rallument la flamme de la famille
Réservé aux abonnés RÉCIT - Depuis le Covid, la « généalogie vivante » a le vent en poupe. Au moyen d'une logistique et de préparatifs impressionnants, des réunions géantes rassemblent des centaines de convives, parfois venus de tous les continents. Dans la famille des « Jacques », on vote pour une soirée pizza. Dans la lignée des « Yves », on propose un tournoi de ping-pong. La tante Chantal a offert d'accueillir les festivités dans son manoir breton. Mais pourra-t-on camper dans le parc ?, s'inquiète-t-on chez les « Bernard », où certains ont un budget serré. Quant à la branche cadette, celle des « Alain », elle sera chargée de la logistique. Remonter l'arbre généalogique, choisir une date, déterminer un lieu, élaborer le programme… Organiser une cousinade, c'est beaucoup de patience et de compromis, mais surtout l'occasion de joyeuses retrouvailles entre petits, aînés, germains et bien plus lointains. Alors que la famille demeure pour 73 % des Français, selon un récent sondage Ifop pour le Forum Viva, « la brique élémentaire des solidarités », ces réunions géantes se multiplient, ces dernières années, dès les beaux jours. Le terme est entré dans le dictionnaire en 2012, l'année où le record du monde…


Le Parisien
12-07-2025
- Politics
- Le Parisien
« Je n'ai pas envie d'être enfermé dans une relation unique » : dans le lit de Jacques qui multiplie les amants
« J'ai la sensation d'être un ovni. Mais ça me va bien. » Jacques aime l'aura qui flotte autour de lui. Celle d'un dandy cultivé et séducteur dont la liste d'amants est impossible à tenir. « Moi-même je ne sais pas », sourit le tout jeune sexagénaire, presque surpris de la question. Depuis ses premiers baisers avec « un sublime camarade de lycée qui m'a fait comprendre que la sexualité pouvait être joyeuse et drôle », Jacques n'a eu de cesse de papillonner. Sans jamais s'engager. Un choix revendiqué très jeune.


Le HuffPost France
09-07-2025
- Politics
- Le HuffPost France
Incendies de Marseille : ceux dont le feu a ravagé l'habitation décrivent une « ambiance fin du monde »
TÉMOIGNAGES - De leur maison et de leurs souvenirs, il ne reste rien. Moins de 24 heures après le départ de l'incendie aux Pennes-Mireabeau (Bouches-du-Rhône), une commune limitrophe située au nord-ouest de Marseille, certains ont déjà tout perdu. Alors que l'incendie, toujours actif mais actuellement « en nette régression », s'est depuis propagé jusqu'aux quartiers nord de la cité phocéenne, une soixantaine de maisons ont déjà été touchées par les flammes, a annoncé mardi soir Bruno Retailleau, lors d'un point presse organisé à Marseille. Un bilan revu à la hausse ce mercredi matin par le préfet des Bouches-du-Rhône : au moins 70 maisons « atteintes » dont 10 détruites, mais pas de victimes humaines recensées, à part quelques blessés légers, principalement des pompiers. Jacques, qui réside dans le quartier Tante Rose aux Pennes-Mirabeau, fait partie des habitants dont l'habitation a été atteinte par le feu. Au micro d' ICI Provence, il raconte avoir eu « la peur de sa vie » quand les flammes ont atteint le fond de son jardin. « J'ai pris les affaires les plus courantes, les papiers, j'ai mis dans le camion, prêt à partir », explique le Pennois, qui se désespère de voir sa pinède réduite en cendres. « Il n'y a plus rien, c'est fini. Ces arbres, ils ont 40 ans. C'est une tristesse horrible. C'est fini, il n'y a plus de garrigue, plus de lavande, plus rien. C'est dur. » « C'était l'horreur » Dans le quartier voisin de l'Estaque, des habitations ont aussi brûlé, dont celle de Philippe, qui témoigne auprès du Parisien avoir été prévenu par un voisin alors qu'il se trouvait au festival d'Avignon pour une représentation. « Au 'Pôle nord', le lieu où est installée notre compagnie, tout l'étage supérieur a brûlé et les pompiers ont inondé notre salle de répétition. Pour l'instant on n'en sait pas beaucoup plus, on va rentrer quand ce sera possible », ajoute le comédien. À Marseille, le 16e arrondissement a aussi dû être évacué avant l'arrivée brutale des flammes, qui a pris les habitants de cours. Interrogées par le site Paris-Normandie, trois femmes racontent avoir eu la peur de leur vie alors qu'elles déjeunaient sur leur terrasse dans le quartier Saint-Henri. « On tournait en rond, on paniquait. On a fermé les fenêtres, mis du linge humide sous les portes. À un moment, on a voulu sortir mais on a vu le résultat, il y avait des étincelles partout, on avait peur que nos cheveux prennent feu », décrit Jackie, tandis que Farida ajoute : « Le crépitement des flammes tout autour de la maison, c'était l'horreur. Les voisins avaient des lauriers roses magnifiques sur leur terrasse, ça brûlait, j'avais peur. On s'est vu mourir, on a été encerclées, on a eu peur. » Elles ont finalement été évacuées avec les autres habitants du quartier, dont Martine qui explique s'être « battue » contre les flammes avant de quitter son logement. « J'ai peur que ma maison brûle. Il y a 45 ans que j'habite là-haut, c'est la première fois que je vois ça. Je suis désespérée », confie à ICI Provence la Marseillaise, bouleversée. « C'est une ambiance fin du monde, ici à Corbières et dans tout le 15e, déclare de son côté Fouad, un habitant des quartiers nord de Marseille. C'est encombré de partout, il y a de la fumée de partout. » La ville de Marseille a mis à disposition des évacués trois gymnases : Wallier (4e), la Rose-Fuseau (13e) et Croix Rouge (13e). La préfecture a annoncé ce mercredi matin que « les habitants du 16e arrondissement de Marseille sont déconfinés », même s'il est « encore trop tôt pour que les personnes évacuées hier regagnent leur domicile ».