
«L'envie de tracer un trait d'union indélébile entre les générations» : ces cousinades qui rallument la flamme de la famille
RÉCIT - Depuis le Covid, la « généalogie vivante » a le vent en poupe. Au moyen d'une logistique et de préparatifs impressionnants, des réunions géantes rassemblent des centaines de convives, parfois venus de tous les continents.
Dans la famille des « Jacques », on vote pour une soirée pizza. Dans la lignée des « Yves », on propose un tournoi de ping-pong. La tante Chantal a offert d'accueillir les festivités dans son manoir breton. Mais pourra-t-on camper dans le parc ?, s'inquiète-t-on chez les « Bernard », où certains ont un budget serré. Quant à la branche cadette, celle des « Alain », elle sera chargée de la logistique. Remonter l'arbre généalogique, choisir une date, déterminer un lieu, élaborer le programme… Organiser une cousinade, c'est beaucoup de patience et de compromis, mais surtout l'occasion de joyeuses retrouvailles entre petits, aînés, germains et bien plus lointains. Alors que la famille demeure pour 73 % des Français, selon un récent sondage Ifop pour le Forum Viva, « la brique élémentaire des solidarités », ces réunions géantes se multiplient, ces dernières années, dès les beaux jours.
Le terme est entré dans le dictionnaire en 2012, l'année où le record du monde…

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