logo
#

Dernières actualités avec #JacquesAnquetil

Parcours du Tour de France 2025 : les 5 étapes à ne surtout pas manquer
Parcours du Tour de France 2025 : les 5 étapes à ne surtout pas manquer

L'Équipe

time6 hours ago

  • Sport
  • L'Équipe

Parcours du Tour de France 2025 : les 5 étapes à ne surtout pas manquer

Pour la première fois depuis 2020, le parcours de cette Grande Boucle sera à 100 % disputé en France. Au programme, 21 étapes, 7 de plaines, 6 accidentées, 6 en montagne (dont 5 arrivées au sommet) et 2 contre-la-montre. Voici les cinq journées qu'il ne faudra surtout pas louper. Dimanche 6 juillet : Amiens - Rouen (174,2 km) Sur les terres de Jacques Anquetil, cette première étape normande présentée sur le papier comme accidentée devrait nous offrir une belle bagarre entre les meilleurs puncheurs du peloton, parmi lesquels Mathieu Van Der Poel, Wout Van Aert, Kévin Vauquelin et autres Romain Grégoire. Après une centaine de kilomètres sans difficulté notable, la course devrait se durcir dans sa deuxième partie. La route deviendra alors non seulement très sinueuse mais également particulièrement vallonnée avec 5 difficultés répertoriées dans les 50 derniers kilomètres. La côte Jacques Anquetil, la première d'entre elles, ne sera qu'un apéritif avec ses 3,5 km à 3,6 % de moyenne. La suite sera beaucoup plus corsée avec d'abord l'ascension de la côte de Belbeuf, 1,3 km à 9,1 %, puis la légendaire côte de Bonsecours (900m à 7,2 %) où Jean Robic, en 1947, s'envola vers le maillot jaune et sa seule victoire finale sur le Tour de France. Après un premier écrémage très probable, le peloton passera ensuite par la côte de Grand'Mare à 12 km de l'arrivée avant de se confronter dans la foulée à la redoutable rampe Saint Hilaire et ses passages jusqu'à 16 %. Un final où le placement sera essentiel pour éviter les pièges et les cassures. Un final où l'explosivité et le punch devraient être récompensés. Lundi 14 juillet : Ennezat - Le Mont Dore (165,3 km) La première étape de montagne de ce Tour 2025 ne devrait pas laisser les candidats à la victoire finale indifférents. Avec 4500 mètres de dénivelé positif répartis sur 165 kilomètres, cette 10e étape de la Grande Boucle aura tout d'un véritable premier test, la rentrée dans les massifs intermédiaires étant toujours très délicate physiquement. Après 10 jours déjà placés sous le signe de la nervosité, les prétendants au général voudront sans doute se jauger à quelques jours des Pyrénées et à la veille de la première journée de repos à Toulouse. Et sur un parcours toujours en prise, sans un mètre de plat ou presque, leurs ambitions risquent de se confondre avec celles des puncheurs grimpeurs. Au programme, 8 ascensions répertoriées, dont l'ascension finale vers le Mont-Dore et ses 3,3 km à 8 % de pente moyenne. Ces dernières années, les étapes en Auvergne nous ont toujours réservé des scénarios très spectaculaires. De quoi laisser présager un vrai feu d'artifice sur la route en ce lundi 14 juillet. Vendredi 18 juillet : CLM Loudenvielle - Peyragudes (10,9 km) 10,9 kilomètres dont 8 en montée, voilà un contre-la-montre bien atypique avec de très rares équivalents dans l'histoire du Tour, puisque même en montagne les chronos ont, à de très rares exceptions près (Clermont Ferrand - Puy de Dôme en 1959 notamment), toujours eu des formats nettement plus longs. Au départ de Loudenvielle, les coureurs auront moins de trois kilomètres de plat avant d'entamer les premières rampes du Col de Peyresourde, un grand classique du Tour de France. Une montée presque sèche donc de 8 kilomètres à 7,9 % de pente moyenne, avec un final dantesque sur la piste de l'Altiport de Peyragudes dont les passages à 16 % sacrèrent lors de la 12e étape du Tour 2017 un Romain Bardet alors candidat à la victoire finale. Bien sûr, ce contre-la-montre n'avantagera absolument pas les spécialistes de l'exercice et rendra presque anecdotique la question de l'aérodynamique vue la vitesse moyenne à laquelle il se disputera. Cette étape, aussi courte soit-elle, pourrait en revanche sensiblement décanter le classement général et nous en dire plus sur l'état de forme des favoris. Mardi 22 juillet : Montpellier - Mont Ventoux (171,5 km) Sa relative rareté en fait aussi son immense prestige. Emprunté pour la 19e fois sur la Grande Boucle, et site d'arrivée d'étape pour la 11e fois seulement, le mythique Mont Ventoux fait son retour en tant qu'arrivée 9 ans après le succès du Belge Thomas De Gendt en 2016. Comme cette année-là d'ailleurs, l'étape s'élancera de Montpellier et ne comportera pas de grandes difficultés jusqu'à l'ascension finale classée hors catégorie avec ses 15km700 à 8.8 % de pente moyenne. Dans l'histoire du Tour, les arrivées en haut des pentes du géant de Provence (1910 mètres) ont presque toujours sacré des grands noms du cyclisme, de Raymond Poulidor à Bernard Thévenet en passant par Marco Pantani ou Christopher Froome. Elles ont aussi été parfois marquées par des épisodes rocambolesques. En 2016 justement, le vent oblige les organisateurs à abaisser la ligne d'arrivée au Chalet Reynard, six kilomètres en contrebas du Ventoux. Le succès de De Gendt passe presque pour anecdotique ce jour-là face à l'image surréaliste d'un Christopher Froome qui casse son vélo après avoir heurté une moto et décide alors de continuer à pied au milieu de la foule avant de terminer avec un vélo de l'assistance neutre puis de garder son maillot jaune dans une certaine confusion. Jeudi 24 juillet : Vif - Courchevel Col de la Loze (171,5 km) C'est assurément, sur le papier, l'étape la plus exigeante de cette édition du Tour de France 2025. Les chiffres donnent le vertige. 70 kilomètres de montée notamment répartis en 3 ascensions hors catégorie, pour un total de 5450 mètres de dénivelé positif. Gargantuesque. Une étape alpestre typique durant laquelle le peloton arpentera d'abord les 21,7 km à 5,1 % de pente moyenne du très irrégulier col du Glandon, avant de redescendre à La Chambre pour aborder les 19,2 km à 7,9 % de moyenne du mythique Col de la Madeleine qui culmine à tout pile 2000 mètres d'altitude. L'apothéose de cette journée sera l'ascension du toit du Tour 2025, le Col de la Loze (2304 mètres). Si l'escalade jusqu'à la ligne d'arrivée est un peu moins extrême en passant par Courchevel que par Méribel, les 26,4km à 6,5 % de pente moyenne combinés à un final au-dessus des 2000 mètres d'altitude devraient faire de très nombreux dégâts. Et peut-être permettre à certains favoris de creuser des écarts définitifs sur leurs rivaux.

Tour de France : quels sont les coureurs les plus sacrés sur la Grande Boucle ?
Tour de France : quels sont les coureurs les plus sacrés sur la Grande Boucle ?

Le Parisien

time12 hours ago

  • Sport
  • Le Parisien

Tour de France : quels sont les coureurs les plus sacrés sur la Grande Boucle ?

Personne n'a fait mieux qu'eux. Hormis Lance Armstrong, effacé des palmarès après avoir avoué s'être dopé, ils sont quatre coureurs à avoir remporté à cinq reprises le Tour de France , dont deux Français. Des noms que l'on oubliera pas n'oubliera pas : Jacques Anquetil et de Bernard Hinault. Le premier a remporté le tour en 1957 puis quatre fois d'affilée de 1961 à 1964. Quand à Bernard Hinault il s'est imposé en 1978, 1979, 1981, 1982 et 1985. Toujours considéré comme le meilleur cycliste de l'histoire, le Belge Eddy Merckx a lui aussi cinq couronnes, et possède aussi le meilleur ratio victoires/participations puisqu'il n'a participé qu'à sept reprises. On retrouve enfin l'Espagnol Miguel Indurain qui a réussi à remporter cinq Tour de France d'affilée (1991, 1992, 1993, 1994 et 1995). Derrière ces cadors, le Britannique Christopher Froome est le seul à s'être imposé quatre fois en 2013, 2015, 2016 et 2017. Les coureurs qui ont le plus gagné le Tour de France 5 fois : Anquetil, Hinault, Merckx (Bel), Indurain (Esp) 4 fois : Froome (Ang) 3 fois : Bobet, Thys (Bel), LeMond (USA), Pogacar (Slo) Avoir remporté à trois reprises la Grande Boucle est aussi rare. Il ne sont que quatre dont le Français Louison Bobet (1953, 1954, et 1955) et le phénomène Tadej Pogacar qui s'est imposé l'année passée et en 2020 et 2021. Pour le moment, ils sont 13 à être deux fois dans le palmarès. Parmi eux cinq Français : Lucien Petit-Breton, André Leducq, Antonin Magne, Bernard Thévenet et Laurent Fignon.

TÉLÉCHARGER L'APPLICATION

Commencez dès maintenant : Téléchargez l'application

Prêt à plonger dans un monde de contenu mondial aux saveurs locales? Téléchargez l'application Daily8 dès aujourd'hui sur votre app store préféré et commencez à explorer.
app-storeplay-store