
Tour de France : quels sont les coureurs les plus sacrés sur la Grande Boucle ?
Tour de France
, dont deux Français. Des noms que l'on oubliera pas n'oubliera pas : Jacques Anquetil et de Bernard Hinault. Le premier a remporté le tour en 1957 puis quatre fois d'affilée de 1961 à 1964. Quand à Bernard Hinault il s'est imposé en 1978, 1979, 1981, 1982 et 1985.
Toujours considéré comme le meilleur cycliste de l'histoire, le Belge Eddy Merckx a lui aussi cinq couronnes, et possède aussi le meilleur ratio victoires/participations puisqu'il n'a participé qu'à sept reprises. On retrouve enfin l'Espagnol Miguel Indurain qui a réussi à remporter cinq Tour de France d'affilée (1991, 1992, 1993, 1994 et 1995).
Derrière ces cadors, le Britannique Christopher Froome est le seul à s'être imposé quatre fois en 2013, 2015, 2016 et 2017.
Les coureurs qui ont le plus gagné le Tour de France
5 fois : Anquetil, Hinault, Merckx (Bel), Indurain (Esp)
4 fois : Froome (Ang)
3 fois : Bobet, Thys (Bel), LeMond (USA), Pogacar (Slo)
Avoir remporté à trois reprises la Grande Boucle est aussi rare. Il ne sont que quatre dont le Français Louison Bobet (1953, 1954, et 1955) et le phénomène Tadej Pogacar qui s'est imposé l'année passée et en 2020 et 2021.
Pour le moment, ils sont 13 à être deux fois dans le palmarès. Parmi eux cinq Français : Lucien Petit-Breton, André Leducq, Antonin Magne, Bernard Thévenet et Laurent Fignon.
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PSG : l'ex-assistante de Nasser al-Khelaïfi déboutée aux prud'hommes dans une procédure pour licenciement illégal
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L'Équipe
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Parcours du Tour de France 2025 : les 5 étapes à ne surtout pas manquer
Pour la première fois depuis 2020, le parcours de cette Grande Boucle sera à 100 % disputé en France. Au programme, 21 étapes, 7 de plaines, 6 accidentées, 6 en montagne (dont 5 arrivées au sommet) et 2 contre-la-montre. Voici les cinq journées qu'il ne faudra surtout pas louper. Dimanche 6 juillet : Amiens - Rouen (174,2 km) Sur les terres de Jacques Anquetil, cette première étape normande présentée sur le papier comme accidentée devrait nous offrir une belle bagarre entre les meilleurs puncheurs du peloton, parmi lesquels Mathieu Van Der Poel, Wout Van Aert, Kévin Vauquelin et autres Romain Grégoire. Après une centaine de kilomètres sans difficulté notable, la course devrait se durcir dans sa deuxième partie. La route deviendra alors non seulement très sinueuse mais également particulièrement vallonnée avec 5 difficultés répertoriées dans les 50 derniers kilomètres. La côte Jacques Anquetil, la première d'entre elles, ne sera qu'un apéritif avec ses 3,5 km à 3,6 % de moyenne. La suite sera beaucoup plus corsée avec d'abord l'ascension de la côte de Belbeuf, 1,3 km à 9,1 %, puis la légendaire côte de Bonsecours (900m à 7,2 %) où Jean Robic, en 1947, s'envola vers le maillot jaune et sa seule victoire finale sur le Tour de France. Après un premier écrémage très probable, le peloton passera ensuite par la côte de Grand'Mare à 12 km de l'arrivée avant de se confronter dans la foulée à la redoutable rampe Saint Hilaire et ses passages jusqu'à 16 %. Un final où le placement sera essentiel pour éviter les pièges et les cassures. Un final où l'explosivité et le punch devraient être récompensés. Lundi 14 juillet : Ennezat - Le Mont Dore (165,3 km) La première étape de montagne de ce Tour 2025 ne devrait pas laisser les candidats à la victoire finale indifférents. 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« Une sorte de mathématicien qui calcule tout ce qui va se passer sur le terrain » : qui est Diego Jurd, ouvreur des Bleuets ?
Remplaçant face à l'Espagne (victoire 49-11) pour l'ouverture de la Coupe du monde U20, Diego Jurd retrouve une place de titulaire à l'ouverture face au pays de Galles (vendredi, 15h30 en direct sur la chaîne L'Equipe). Découverte d'un jeune Rochelais (18 ans) dont beaucoup pensent le plus grand bien. Le rugby par maman, le tennis avec papa Diego Jurd a débuté le rugby à l'âge de 4 ans, au Stade Rochelais. Club qu'il n'a jamais quitté. Il est passé par toutes les catégories jusqu'en Espoirs. « Un choix évident glisse l'ouvreur des Bleuets. Ma maman travaille au club (Chloé Stevenet, directrice de la communication) et toute ma famille est très rugby. Ma maman et ma tata ont joué. » Du côté du papa, c'est le tennis. « Mon père était classé. Il est aujourd'hui entraîneur (en 2023, il est devenu champion de France des 40 ans). J'ai joué au tennis jusqu'à l'âge de 15 ans avant de choisir définitivement le rugby. C'était trop compliqué de faire les deux. Mais le tennis m'a aidé pour ma vision, mes déplacements, ma dextérité. J'essaie d'y jouer le plus souvent possible, surtout l'été, pour prendre du plaisir. » Il a aussi été guidé par les exploits de Rafael Nadal. « J'aimais son attitude sur le court, celle de ne jamais rien lâcher, de ne jamais faillir mentalement. La notion de travail est importante pour moi, pour progresser et atteindre ses objectifs. Et comme me l'a enseigné mon père : tu peux être le plus fort un jour et le contraire le lendemain. » Wilkinson et Fortassin comme modèles Pour Diego Jurd, le poste de demi d'ouverture s'est dessiné plutôt rapidement. Dès les U12. Idem pour cet amour du tir au but. « Entre 8 et 10 ans, dans le jardin ou au club, je voulais tout le temps buter » se remémore-t-il. Diego Jurd regarde également beaucoup de rugby. « À l'époque, tous les matches n'étaient pas diffusés, donc j'écoutais aussi la radio. J'allais bien sûr au stade Marcel-Deflandre. » L'ouvreur de l'époque se nomme Fabien Fortassin. « Forcément, j'étais fan de lui puisqu'il était l'ouvreur lors de la montée en Top 14 en 2014. J'ai grandi avec lui. » Un autre joueur marque le gamin : l'ouvreur anglais Jonny Wilkinson qui évolue à Toulon et réalise la même année le doublé Top 14-Coupe d'Europe. Un gaucher, comme lui. « C'était fou de le voir jouer. Mais je n'ai jamais cherché à le copier, ça ne m'est jamais venu à l'esprit, assure Jurd. Je prenais exemple, tout en gardant ma liberté. » Même s'il reconnaît être « un ouvreur gestionnaire qui aime faire briller ses partenaires. » Un coup d'arrêt La saison passée, Jurd, qui vient de fêter ses 18 ans (il est né le 21 août 2006) est convié avec le groupe pro du Stade Rochelais pour effectuer la préparation d'avant saison. Mais il attaque le Championnat avec les Espoirs. Une série de 8 matches sans défaite. Il démarre ensuite le Tournoi des U20 dans la peau d'un titulaire face au pays de Galles. Une victoire 63-19 sans appel où il réalise une prestation de haute volée aussi bien dans la conduite du jeu que face aux perches (9/9). Malheureusement, la semaine suivante face à l'Angleterre (défaite 27-10), l'ouvreur doit céder sa place peu avant l'heure de jeu, touché à un genou. Il sera à l'arrêt pour huit semaines. « J'étais dans une bonne dynamique. Ça n'a pas été une période facile. Voir les copains gagner le Tournoi sans moi. J'étais content pour eux, mais j'aurais aimé y contribuer un peu plus. » Au Stade Rochelais, il n'a finalement joué aucun match avec les pros. « Il y a un peu de frustration reconnaît le Bleuet. La saison a été difficile et je me mets à la place des coaches : lancer un jeune de 18 ans n'est jamais facile. Je n'en reste pas moins impatient et je m'entraîne tous les jours pour y parvenir. Chaque match est un tremplin pour me montrer. » Un nouveau rôle de grand frère Si le rugby prend beaucoup de place dans la vie de Jurd, comme le tennis qu'il regarde beaucoup à la télé, la famille garde un rôle prépondérant. « Ma famille est très importante, j'ai besoin de passer beaucoup de temps avec eux. » Avant de s'envoler pour la Coupe du monde en Italie, un heureux événement est venu combler le jeune ouvreur des Bleuets. « Ma petite soeur est née (le 16 juin, veille de l'interview alors qu'il venait de rallier Marcoussis pour la préparation de France U20). Je suis ravi, pour ma maman aussi. C'est un nouveau rôle, c'est cool. J'avais déjà un petit cousin de trois ans. Ça met de l'animation dans la famille et ça me permet de m'évader aussi. » À lire aussi Gailleton : « Les All Blacks ne peuvent pas être désacralisés » Tom Spring, le nouveau Bleu qui a grandi en faisant le haka Quand les Bleus se testent en Nouvelle-Zélande Servat : «Il ne faut pas subir le haka, il faut le vivre»