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Confit israélo-palestinien: Plaidoyers à l'ONU pour la solution à deux États
Confit israélo-palestinien: Plaidoyers à l'ONU pour la solution à deux États

24 Heures

timea day ago

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Confit israélo-palestinien: Plaidoyers à l'ONU pour la solution à deux États

Plusieurs pays ont défendu l'urgence de créer un État palestinien lors d'une réunion lundi. Israël et les États-Unis ont critiqué cette initiative. Publié aujourd'hui à 00h51 Mis à jour il y a 6 minutes Le ministre des Affaires étrangères saoudien Faisal bin Farhan Al-Saud et le ministre des Affaires étrangères français Jean-Noel Barrot, lors d'une conférence de presse au siège de l'ONU le 28 juillet 2025 à New York. AFP La solution à deux États, israélien et palestinien, est le seul chemin pour parvenir à la paix au Proche-Orient, ont plaidé lundi de nombreux États membres de l'ONU lors d'une conférence internationale fustigée par Israël et les États-Unis. «La solution à deux États est en danger de mort», a alerté le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, qui copréside avec l'Arabie saoudite cette réunion aux Nations Unies jusqu'à mercredi. Mais «il n'existe pas d'alternative» à cette voie qui «permet de répondre aux aspirations légitimes des Israéliens et des Palestiniens». «Après 22 mois de tentatives infructueuses, il est illusoire d'espérer un cessez-le-feu pérenne sans dessiner une vision commune de l'après-guerre à Gaza, sans tracer un horizon politique et une alternative à l'état de guerre permanent», a-t-il ajouté. Cette conférence a toutefois été critiquée avec virulence par les États-Unis. Le Département d'État a dénoncé une initiative «improductive et inopportune», qui s'apparente à un «coup de publicité» au milieu «d'efforts diplomatiques délicats visant à mettre fin au conflit». De son côté, Israël a accusé l'initiative de «renforcer une illusion». Après l'annonce jeudi du président français, Emmanuel Macron, qu'il reconnaîtrait l'État palestinien formellement en septembre, la conférence convoquée par l'Assemblée générale de l'ONU espère enclencher une dynamique en la matière. Après Paris, le Luxembourg? Selon le décompte et les vérifications de l'AFP, au moins 142 des 193 États membres de l'ONU -- en comptant la France -- reconnaissent désormais l'État palestinien proclamé par la direction palestinienne en exil en 1988. D'autres «pays occidentaux» vont exprimer leur intention de reconnaître l'État palestinien cette semaine, a assuré Jean-Noël Barrot, sans les identifier. À l'issue de la première journée, seul le Luxembourg a laissé entendre qu'il pourrait emboîter le pas à la France en septembre. En 1947, une résolution de l'Assemblée générale de l'ONU avait décidé le partage de la Palestine alors sous mandat britannique, en deux États indépendants, l'un juif et l'autre arabe. L'année suivante, l'État d'Israël était proclamé. Depuis plusieurs décennies, la grande majorité de la communauté internationale soutient le principe d'une solution à deux États vivant côte à côte en paix et sécurité. Mais après plus de 21 mois de guerre à Gaza, l'extension de la colonisation israélienne en Cisjordanie et les velléités de responsables israéliens d'annexer ce territoire occupé, la crainte que la création d'un État palestinien ne soit physiquement impossible gagne du terrain. «Nous sommes à un point de rupture. La solution à deux États est plus éloignée que jamais», a ainsi insisté le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres. «Soyons clairs, l'annexion insidieuse de la Cisjordanie est illégale, ça doit s'arrêter. La destruction à grande échelle de Gaza est intolérable, ça doit s'arrêter», a-t-il martelé. Trois axes La conférence se concentre aussi sur trois autres axes: la réforme de la gouvernance de l'Autorité palestinienne, le désarmement du Hamas et son exclusion de la gouvernance palestinienne, et la normalisation des relations avec Israël par les États arabes qui ne l'ont pas encore fait. Le Premier ministre palestinien, Mohammad Mustafa, a affirmé à la tribune de l'Assemblée générale que l'Autorité Palestinienne était prête à assumer la responsabilité sur Gaza. «Le Hamas doit rendre son contrôle sur la bande de Gaza et remettre ses armes à l'Autorité palestinienne», a-t-il plaidé. Aucune annonce de normalisation avec Israël n'est en revanche attendue cette semaine, selon une source diplomatique française. Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Fayçal ben Farhane, a répété que «la normalisation avec Israël ne peut passer que par l'établissement d'un État palestinien». La pression internationale ne cesse de s'intensifier sur Israël pour mettre fin à la guerre à Gaza, déclenchée par les attaques du Hamas du 7 octobre 2023. La catastrophe humanitaire dans le petit territoire ravagé était ainsi au cœur des discours des représentants qui se sont succédé à tribune lundi, même si Israël a déclaré dimanche une pause quotidienne des combats à des fins humanitaires dans certains secteurs. Dans ce contexte, «plus de platitudes sur la solution à deux États et le processus de paix n'aideront pas à atteindre les objectifs de la conférence ni à arrêter l'extermination des Palestiniens à Gaza», a lancé Bruno Stagno, de Human Rights Watch, réclamant des sanctions contre Israël. Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters AFP Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

«Une initiative irresponsable» : Jean-Noël Barrot fustige le départ de deux députées LFI vers Gaza
«Une initiative irresponsable» : Jean-Noël Barrot fustige le départ de deux députées LFI vers Gaza

Le Figaro

time21-07-2025

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«Une initiative irresponsable» : Jean-Noël Barrot fustige le départ de deux députées LFI vers Gaza

Le ministre des Affaires étrangères a dénoncé l'expédition des élues insoumises aux côtés d'autres militants propalestiniens à bord du navire Handala, qui «ne peut contribuer en rien à résoudre la catastrophe humanitaire en cours». Le patron du Quai d'Orsay ne mâche pas ses mots. Après l'embarquement, ce dimanche, de deux élues LFI - l'eurodéputée Emma Fourreau et la députée Gabrielle Cathala - à bord du Handala, un navire affrété par la «Coalition de la flottille pour la liberté», mouvement international en soutien aux Palestiniens, en direction de Gaza, Jean-Noël Barrot a fustigé une «initiative irresponsable». Pis, selon lui, elle «ne peut contribuer en rien à résoudre la catastrophe humanitaire en cours». Une prise de position d'autant plus ferme pour la diplomatie française que ce bateau n'est pas le premier à tenter de rallier l'enclave palestinienne, territoire en proie à une situation humanitaire critique. Plus d'un mois après l'interception par Tsahal du voilier Madleen, où se trouvaient la militante écologiste suédoise Greta Thunberg et l'eurodéputée LFI Rima Hassan, le ministre des Affaires étrangères a tenu à rappeler que «les conseils aux voyageurs s'appliquent à tous, y compris aux députés LFI.» «Se rendre à Gaza est dangereux, strictement déconseillé, et ne peut contribuer en rien à résoudre la catastrophe humanitaire en cours sur place», a insisté la figure du Modem, en référence à l'arraisonnement du Madleen à environ 185 kilomètres de la côte de Gaza, puis son acheminement vers le port israélien d'Ashdod. Les douze activistes présents à bord avaient ensuite brièvement détenus avant été expulsés par l'État hébreu dans leurs pays respectifs. Publicité En réponse à l'appel de l'Insoumise Gabrielle Cathala, qui a invité ce dimanche ses soutiens à interpeller Emmanuel Macron, Jean-Noël Barrot ainsi que le ministre des Armées Sébastien Lecornu afin qu'ils garantissent sa sécurité face au risque de voir un scénario similaire se reproduire, Jean-Noël Barrot a indiqué que ses services, «déjà très mobilisés», «assureront comme toujours leur mission consulaire pour gérer au mieux les conséquences de cette initiative irresponsable.» Plus d'un an et demi de guerre menée par l'État hébreu contre le Hamas, en réponse aux attaques terroristes du 7 octobre 2023, ce deuxième bateau veut, comme son prédécesseur, «briser le blocus» qu'Israël impose sur Gaza pour des raisons invoquées comme sécuritaires, le territoire étant contrôlé par le Hamas. Objectif : y «apporter de la solidarité humaine, internationale, à la population palestinienne». Le Handala doit encore naviguer pendant environ une semaine en mer Méditerranée avant de s'approcher de sa destination.

Après la condamnation de Sansal, Bruno Retailleau « ne va pas se laisser museler »
Après la condamnation de Sansal, Bruno Retailleau « ne va pas se laisser museler »

Le Figaro

time06-07-2025

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Après la condamnation de Sansal, Bruno Retailleau « ne va pas se laisser museler »

Réservé aux abonnés Alors que l'écrivain n'a pas reçu la grâce présidentielle d'Abdelmadjid Tebboune, la crise s'enlise entre Paris et Alger. Silence radio. Boualem Sansal, condamné le 1er juillet à une peine de 5 ans de prison ferme par la cour d'appel d'Alger, n'a pas reçu la grâce présidentielle d'Abdelmadjid Tebboune. Depuis, Paris se tait. Le gouvernement aussi, ayant reçu pour instruction élyséenne de se faire discret en attendant les déclarations officielles, celles d'Emmanuel Macron ou du ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot. En attendant, un ami de Bruno Retailleau, que l'on sait très proche de l'écrivain franco-algérien détenu depuis novembre 2024, préfère prévenir : « Il ne va pas se laisser museler pendant des semaines… » À découvrir PODCAST - Écoutez le club Le Figaro Politique avec Yves Thréard Une fois nommé à Beauvau, le ministre de l'Intérieur a tôt fait d'ouvrir un « front diplomatique » avec l'Algérie. Et notamment après l'attaque terroriste au couteau de Mulhouse perpétrée par un homme de nationalité algérienne. Faisant l'objet d'une obligation de quitter le territoire français, l'individu a été par dix fois refusé par son pays d'origine. « Il faut désormais…

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