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24 Heures
26-07-2025
- Entertainment
- 24 Heures
Winona Ryder, vol à l'étalage dans un magasin chic de Beverly Hills
En 2001, l'actrice américaine est prise en flagrant délit de vol chez Saks. Retour sur un fait divers qui a bouleversé sa carrière. Publié aujourd'hui à 14h06 En 2001, l'actrice américaine Winona Ryder a volé des articles de luxe dans une boutique. Getty images-Montage Tamedia En bref: Remontons le temps. Nous sommes dans les années 1990-2000, et Winona Ryder n'est pas simplement une star de cinéma. Elle est la brune énigmatique de Hollywood, égérie du cool , icône gothico-preppy avant l'heure. De « Beetlejuice » (1988) à «Edward aux mains d'argent» (1990) en passant par « Dracula » (1992), elle traverse l'époque comme une héroïne de roman, alliant grâce classique et spleen adolescent. Elle collectionne les unes de magazines et… les conquêtes cultes ( Johnny Depp , Matt Damon). Bref, elle est au sommet. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Mais voilà: en décembre 2001, tout bascule dans un grand magasin de Beverly Hills. La presse ne parle plus de ses films… mais de ses virées shopping. Et pas vraiment pour ses goûts vestimentaires. Une après-midi chez Saks qui tourne mal Le 12 décembre 2001, Winona Ryder est arrêtée à la sortie du très chic Saks Fifth Avenue, sur Wilshire Boulevard, l'une des artères les plus luxueuses de Los Angeles. Le montant du butin? Environ 5500 dollars de vêtements et accessoires haut de gamme: plusieurs pièces griffées, des barrettes pour cheveux, des chaussettes en mohair, un sac à main, une casquette Marc Jacobs… Jusque-là, rien que du très bon goût, digne d'un moodboard Pinterest avant l'heure. Problème: elle n'a rien payé. Pire, elle a été vue en train de découper les étiquettes de sécurité dans les cabines d'essayage à l'aide de ciseaux… qu'elle avait également volés, selon le rapport de police. Les caméras de surveillance ont tout capté, les agents de sécurité l'ont suivie dans tout le magasin, avant de l'interpeller à la sortie. La scène est surréaliste: une actrice nommée deux fois aux Oscars en train de piquer un pull chez Saks comme une ado en rébellion molle. «Shoplifting»: l'affaire fait les gros titres Très vite, l'affaire fait un buzz mondial. Les chaînes d'info tournent en boucle, la presse jubile. «People», «Us Weekly», «TMZ»: tout le monde veut sa version de «Winona la voleuse». L'Amérique découvre alors qu'on peut être l'une des actrices les plus bankable de sa génération… et chiper des fringues dans un magasin de luxe. On parle d'«erreur», de «moment de faiblesse», voire de «performance immersive». Elle aurait peut-être confondu la vie réelle et un scénario de Sofia Coppola. Certains fans crient à l'injustice: comment ose-t-on arrêter Winona Ryder? D'autres, plus cyniques, y voient la chute attendue d'une star trop parfaite. Et Hollywood, qui n'aime rien tant les récits de montée et de chute, observe en silence. Les tabloïds, eux, s'en donnent à cœur joie. Procès ultra-médiatisé et défense fragile L'affaire est jugée à l'automne 2002, dans une salle de tribunal de Beverly Hills devenue le théâtre d'un véritable drama judiciaire en plusieurs actes. Pendant six semaines, les journalistes font le pied de grue à l'entrée. Winona, elle, arrive chaque jour tirée à quatre épingles, parfois même en vêtements griffés — une stratégie de com? Un message au jury? Un pied de nez à la fashion police? La réponse reste en suspens. Sa défense mise sur une carte sensible: selon ses avocats, elle était sous traitement médicamenteux. Ils invoquent une période d'instabilité mentale, des épisodes de dépression, et suggèrent qu'elle n'était pas pleinement consciente de ses actes. Mais le procureur, à l'époque, insiste: l'actrice aurait volé «méthodiquement», utilisant des ciseaux, arrachant les antivols, et dissimulant les objets dans son sac. Le jury n'est pas convaincu. Le verdict tombe: coupable de vol à l'étalage et vandalisme. Elle échappe à la prison, mais est condamnée à trois ans de mise à l'épreuve, 480 heures de travaux d'intérêt général, une amende de 3700 dollars et le remboursement des objets volés. Des raisons inexpliquées Mais alors… Pourquoi, Winona, pourquoi? À cette question, personne n'a jamais eu de réponse nette. Ni toxicomanie, ni crise financière, ni plan machiavélique. En 2001, elle sort pourtant tout juste d'«Autumn in New York» (2000) avec Richard Gere, et de «Girl, Interrupted» (2000), film dans lequel elle partage l'affiche avec une certaine Angelina Jolie… qui décrochera un Oscar, alors que Winona était restée dans l'ombre. Certains proches évoquent une dépression sévère, une lassitude de Hollywood, un besoin de faire une coupure. En 2007, dans une rare interview pour «Vogue», elle expliquera avoir été sous antidouleurs et passablement épuisée durant cette période. D'autres parlent d'un geste d'autosabotage inconscient. Comme si, en volant un pull, elle tentait de voler sa propre célébrité. Ou d'y mettre fin. Chute, silence… et come-back Après le procès, c'est rideau. Hollywood la boude et les propositions de rôles s'évaporent. Pendant presque une décennie, Winona Ryder n'apparaît que par éclipses: une comédie romantique ici («Mr. Deeds» en 2002, avec Adam Sandler), un caméo là («Black Swan», en 2010, dans un rôle de ballerine déchue et névrosée). Mais rien qui ne réanime vraiment sa carrière. Et puis, il y a 2016. Un coup de génie signé Netflix: «Stranger Things». Winona y incarne Joyce Byers, mère célibataire borderline mais acharnée, bouleversante et intense. L'Amérique redécouvre l'actrice. La critique applaudit. Une nouvelle génération tombe sous son charme. Winona is back – en version 2.0. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Aujourd'hui, on regarde cette affaire comme un dérapage vintage, à une époque préréseaux sociaux, où les erreurs n'étaient pas encore likées, retweetées et analysées en direct. Une star au sommet qui vole des fringues, non pas par besoin, mais peut-être par vertige existentiel. À l'heure des scandales ultra-médiatisés, des excuses larmoyantes filmées, le shoplifting de Winona a presque un côté artisanal. Elle n'a jamais donné d'interview sensationnaliste, n'a pas pleuré à la télévision. Elle a disparu, fait ses travaux d'intérêt général, payé sa dette. Puis elle est revenue. Simplement. Moralité? Peut-être qu'on peut traverser un scandale, faire ses heures de ramassage de feuilles mortes, rembourser un sac Marc Jacobs… et revenir en force. Peut-être qu'il faut parfois toucher le fond du dressing pour remonter en haut de l'affiche. Mais une chose est sûre: même en découpant des antivols chez Saks, Winona Ryder reste une légende . La preuve vivante que les héroïnes ne sont pas toujours lisses ni irréprochables. Mais qu'elles sont, parfois, plus humaines qu'on ne le pense. Les autres épisodes de la série stars et faits divers: Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters Valentina San Martin est journaliste responsable de la rubrique Beauté au sein du pôle Vibrations. Diplômée en Lettres et Sciences Sociales à l'Université de Lausanne, elle s'intéresse également aux thématiques de société et à la pop culture. Plus d'infos @ValSanMar Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


Le HuffPost France
09-07-2025
- Entertainment
- Le HuffPost France
Terry Gilliam, le réalisateur de « Las Vegas Parano » explique, que Donald Trump « a ruiné son prochain film »
CINÉMA - Terry Gilliam rejoint la fronde anti- Donald Trump. Dans une interview accordée au Hollywood Reporter pour les 40 ans de son film Brazil, mardi 8 juillet, le réalisateur multirécompensé ne mâche pas ses mots à l'égard de l'actuel locataire de la Maison blanche, qu'il accuse d'avoir « ébranlé le monde » de l'humour. Et son propre travail par la même occasion. « Eh bien, il a ruiné le dernier film sur lequel je travaillais, juge le cinéaste britannique de 84 ans. Parce qu'il s'agissait d'une satire de ces dernières années telles qu'elles se sont déroulées. Il l'a foutue en l'air. » The Carnival at the End of Days devait être le quatorzième long-métrage du réalisateur de Las Vegas Parano. Ce dernier avait pensé à un sous-titre pour son film : « Un grand bonheur pour tous ceux qui aiment s'offenser ». « C'est ainsi que je l'avais abordé, continue Terry Gilliam, toujours dans les colonnes du Hollywood Reporter. Mais je pense que Donald Trump a détruit la satire. Ce que je veux dire par là, c'est comment pouvez-vous faire de la satire sur sa manière de façonner le monde ? » Ce n'est pas la première fois qu'un tel point de vue est partagé. Déjà en 2020, un éditorialiste du New York Times déplorait le désormais manque de pertinence des talk-shows, comme celui de Trevor Noah The Daily Show, à l'ère de Donald Trump. Il pointait non seulement du doigt l'inefficacité des blagues méprisantes contre lui, mais aussi celles visant à contrecarrer son hypocrisie. Johnny Depp au casting du prochain Terry Gilliam « Sous sa présidence, l'émission comique progressiste présente [Trump] non pas comme un outsider à la langue bien pendue, mais comme le leader d'un mouvement vertueux [...]. Même si la comédie est devenue plus explicitement politique, elle a rejeté la possibilité de faire évoluer la politique », estimait ainsi Dan Brooks dans son édito. Dans la pratique, ces interrogations ont d'ailleurs posé une colle aux créateurs de South Park, célèbre série d'animation connue depuis les années 1990 pour sa parodie de la société américaine. En 2024, les deux hommes ont décidé de faire une année blanche, expliquant ne plus savoir quoi dire de plus sur Donald Trump. « La satire est devenue réalité », déclarait déjà l'un d'entre eux, en 2016. Terry Gilliam, qui a marqué l'histoire du cinéma par plusieurs comédies désopilantes comme les Monty Python, n'entend pas baisser les bras. Au Hollywood Reporter, il précise devoir « réécrire en grande partie » son film, même s'il ne sait pas trop encore à quoi il ressemblera. Jusqu'ici, plusieurs noms avaient déjà été annoncés au casting, dont celui de Jeff Bridges, Adam Driver ou encore Johnny Depp, dans le rôle… de Satan.


Le Figaro
09-07-2025
- Entertainment
- Le Figaro
«Elle m'a frappé avec un bâton» : les confidences de Johnny Depp sur les abus de sa mère pendant son enfance
Dans une interview accordée au Telegraph le 5 juillet, Johnny Depp a évoqué les abus subis par sa mère pendant son enfance et les impacts qu'ils ont pu avoir sur sa propre paternité. Son enfance marquée par les abus ne l'a pas empêché d'être un père attentif pour ses enfants. Dans une interview accordée au Telegraph ce samedi 5 juillet, Johnny Depp est revenu sur les violences physiques dont il a été victime dans ses premières années par sa mère, Betty Sue Palmer, décédée en 2016 à l'âge de 81 ans. «Elle m'a frappé avec des bâtons, des chaussures, un cendrier, un téléphone... Mais ça n'avait pas d'importance», a-t-il déclaré au quotidien britannique. «Mais je l'en remercie. Elle ne pas m'a pas appris à élever des enfants. Elle m'a juste appris à faire exactement le contraire de ce qu'elle a fait.» Des abus présumés que l'acteur de Pirates des Caraïbes avait déjà évoqués lors de son procès en diffamation en 2022 contre son ex-compagne Amber Heard. À lire aussi «Je ne sors pas beaucoup, je suis coincé avec mes pensées» : les rares confidences de Johnny Depp trois ans après son procès face à Amber Heard Publicité Aucune amertume À l'époque, l'acteur avait déclaré que sa mère était «violente» et «cruelle» avec lui, mais aussi avec son père et sa sœur, Christi Dembrowski. «Très tôt, quand j'étais enfant, rien de ce qui se passait chez nous ne me semblait bon. Et donc, en vieillissant, Johnny et moi, nous avons décidé qu'une fois que nous serions partis, une fois que nous aurions notre propre maison, nous n'allions jamais répéter quoi que ce soit de similaire à notre enfance. Nous allions faire différemment», avait témoigné cette dernière à la barre en avril 2022. Mais aujourd'hui, et malgré ces déclarations, l'acteur de 62 ans semble être en paix avec cette période de sa vie. «Betty Sue était donc une femme géniale qui s'est révélée gentille à la fin, même si elle ne savait pas comment traiter qui que ce soit quand j'étais jeune. (...) Il serait donc stupide de ma part d'avoir de l'amertume», a-t-il conclu à ce propos. «Je ne peux pas vous dire à quel point j'ai aimé être papa» Malgré les abus subis pendant son enfance, Johnny Depp est devenu père de deux enfants, nés de sa relation avec Vanessa Paradis : Lily-Rose (26 ans) et Jack (23 ans). Probablement le rôle le plus important de sa vie. «Je ressens le syndrome du nid vide aujourd'hui (...). Je ne peux pas vous dire à quel point j'ai aimé être papa», a-t-il confié au Telegraph. «La première fois que j'ai vraiment senti que j'avais une maison, c'était l'endroit dans le sud de la France où Vanessa et moi avons élevé les enfants», a-t-il ajouté. «C'est le seul endroit où je me suis senti chez moi.»