
Winona Ryder, vol à l'étalage dans un magasin chic de Beverly Hills
En 2001, l'actrice américaine Winona Ryder a volé des articles de luxe dans une boutique.
Getty images-Montage Tamedia
En bref:
Remontons le temps. Nous sommes dans les années 1990-2000, et Winona Ryder n'est pas simplement une star de cinéma. Elle est la brune énigmatique de Hollywood, égérie du cool , icône gothico-preppy avant l'heure. De « Beetlejuice » (1988) à «Edward aux mains d'argent» (1990) en passant par « Dracula » (1992), elle traverse l'époque comme une héroïne de roman, alliant grâce classique et spleen adolescent. Elle collectionne les unes de magazines et… les conquêtes cultes ( Johnny Depp , Matt Damon). Bref, elle est au sommet.
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Mais voilà: en décembre 2001, tout bascule dans un grand magasin de Beverly Hills. La presse ne parle plus de ses films… mais de ses virées shopping. Et pas vraiment pour ses goûts vestimentaires. Une après-midi chez Saks qui tourne mal
Le 12 décembre 2001, Winona Ryder est arrêtée à la sortie du très chic Saks Fifth Avenue, sur Wilshire Boulevard, l'une des artères les plus luxueuses de Los Angeles. Le montant du butin? Environ 5500 dollars de vêtements et accessoires haut de gamme: plusieurs pièces griffées, des barrettes pour cheveux, des chaussettes en mohair, un sac à main, une casquette Marc Jacobs… Jusque-là, rien que du très bon goût, digne d'un moodboard Pinterest avant l'heure.
Problème: elle n'a rien payé. Pire, elle a été vue en train de découper les étiquettes de sécurité dans les cabines d'essayage à l'aide de ciseaux… qu'elle avait également volés, selon le rapport de police. Les caméras de surveillance ont tout capté, les agents de sécurité l'ont suivie dans tout le magasin, avant de l'interpeller à la sortie. La scène est surréaliste: une actrice nommée deux fois aux Oscars en train de piquer un pull chez Saks comme une ado en rébellion molle. «Shoplifting»: l'affaire fait les gros titres
Très vite, l'affaire fait un buzz mondial. Les chaînes d'info tournent en boucle, la presse jubile. «People», «Us Weekly», «TMZ»: tout le monde veut sa version de «Winona la voleuse». L'Amérique découvre alors qu'on peut être l'une des actrices les plus bankable de sa génération… et chiper des fringues dans un magasin de luxe.
On parle d'«erreur», de «moment de faiblesse», voire de «performance immersive». Elle aurait peut-être confondu la vie réelle et un scénario de Sofia Coppola. Certains fans crient à l'injustice: comment ose-t-on arrêter Winona Ryder? D'autres, plus cyniques, y voient la chute attendue d'une star trop parfaite. Et Hollywood, qui n'aime rien tant les récits de montée et de chute, observe en silence. Les tabloïds, eux, s'en donnent à cœur joie. Procès ultra-médiatisé et défense fragile
L'affaire est jugée à l'automne 2002, dans une salle de tribunal de Beverly Hills devenue le théâtre d'un véritable drama judiciaire en plusieurs actes. Pendant six semaines, les journalistes font le pied de grue à l'entrée. Winona, elle, arrive chaque jour tirée à quatre épingles, parfois même en vêtements griffés — une stratégie de com? Un message au jury? Un pied de nez à la fashion police? La réponse reste en suspens.
Sa défense mise sur une carte sensible: selon ses avocats, elle était sous traitement médicamenteux. Ils invoquent une période d'instabilité mentale, des épisodes de dépression, et suggèrent qu'elle n'était pas pleinement consciente de ses actes. Mais le procureur, à l'époque, insiste: l'actrice aurait volé «méthodiquement», utilisant des ciseaux, arrachant les antivols, et dissimulant les objets dans son sac. Le jury n'est pas convaincu.
Le verdict tombe: coupable de vol à l'étalage et vandalisme. Elle échappe à la prison, mais est condamnée à trois ans de mise à l'épreuve, 480 heures de travaux d'intérêt général, une amende de 3700 dollars et le remboursement des objets volés. Des raisons inexpliquées
Mais alors… Pourquoi, Winona, pourquoi? À cette question, personne n'a jamais eu de réponse nette. Ni toxicomanie, ni crise financière, ni plan machiavélique. En 2001, elle sort pourtant tout juste d'«Autumn in New York» (2000) avec Richard Gere, et de «Girl, Interrupted» (2000), film dans lequel elle partage l'affiche avec une certaine Angelina Jolie… qui décrochera un Oscar, alors que Winona était restée dans l'ombre.
Certains proches évoquent une dépression sévère, une lassitude de Hollywood, un besoin de faire une coupure. En 2007, dans une rare interview pour «Vogue», elle expliquera avoir été sous antidouleurs et passablement épuisée durant cette période. D'autres parlent d'un geste d'autosabotage inconscient. Comme si, en volant un pull, elle tentait de voler sa propre célébrité. Ou d'y mettre fin. Chute, silence… et come-back
Après le procès, c'est rideau. Hollywood la boude et les propositions de rôles s'évaporent. Pendant presque une décennie, Winona Ryder n'apparaît que par éclipses: une comédie romantique ici («Mr. Deeds» en 2002, avec Adam Sandler), un caméo là («Black Swan», en 2010, dans un rôle de ballerine déchue et névrosée). Mais rien qui ne réanime vraiment sa carrière.
Et puis, il y a 2016. Un coup de génie signé Netflix: «Stranger Things». Winona y incarne Joyce Byers, mère célibataire borderline mais acharnée, bouleversante et intense. L'Amérique redécouvre l'actrice. La critique applaudit. Une nouvelle génération tombe sous son charme. Winona is back – en version 2.0.
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Aujourd'hui, on regarde cette affaire comme un dérapage vintage, à une époque préréseaux sociaux, où les erreurs n'étaient pas encore likées, retweetées et analysées en direct. Une star au sommet qui vole des fringues, non pas par besoin, mais peut-être par vertige existentiel. À l'heure des scandales ultra-médiatisés, des excuses larmoyantes filmées, le shoplifting de Winona a presque un côté artisanal.
Elle n'a jamais donné d'interview sensationnaliste, n'a pas pleuré à la télévision. Elle a disparu, fait ses travaux d'intérêt général, payé sa dette. Puis elle est revenue. Simplement. Moralité?
Peut-être qu'on peut traverser un scandale, faire ses heures de ramassage de feuilles mortes, rembourser un sac Marc Jacobs… et revenir en force. Peut-être qu'il faut parfois toucher le fond du dressing pour remonter en haut de l'affiche.
Mais une chose est sûre: même en découpant des antivols chez Saks, Winona Ryder reste une légende . La preuve vivante que les héroïnes ne sont pas toujours lisses ni irréprochables. Mais qu'elles sont, parfois, plus humaines qu'on ne le pense.
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Autres newsletters Valentina San Martin est journaliste responsable de la rubrique Beauté au sein du pôle Vibrations. Diplômée en Lettres et Sciences Sociales à l'Université de Lausanne, elle s'intéresse également aux thématiques de société et à la pop culture. Plus d'infos @ValSanMar
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Attaché à la rubrique culturelle (pôle Vibrations), il écrit également pour 24 Heures et Le Matin Dimanche. Il s'intéresse aussi aux sujets locaux et internationaux. Il est titulaire d'un Master en journalisme et communication et d'un Bachelor en sciences politiques. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.