logo
#

Dernières actualités avec #JosélitoMichaud

Gilbert Rozon mis face à ses contradictions
Gilbert Rozon mis face à ses contradictions

La Presse

time07-07-2025

  • Entertainment
  • La Presse

Gilbert Rozon mis face à ses contradictions

Le contre-interrogatoire du fondateur de Juste pour rire s'est poursuivi lundi, au palais de justice de Montréal. Gilbert Rozon, pugnace, a eu beau éviter de répondre directement à certaines questions, il a été mis face à certaines contradictions durant son témoignage. La journée s'est ouverte avec un petit rassemblement organisé à l'extérieur du palais de justice par L'R des centres des femmes du Québec qui a réuni une cinquantaine de personnes. Les participants, qui tenaient des pancartes où l'on pouvait lire « Refusons le silence », manifestaient entre autres contre la contestation judiciaire par Rozon de l'article portant sur les mythes et stéréotypes. Le contre-interrogatoire de M. Rozon avait débuté la semaine dernière avec les évènements du Manoir Rouville-Campbell, à la suite desquels Gilbert Rozon avait plaidé coupable à une accusation d'agression sexuelle à l'endroit d'une jeune croupière de 19 ans, Gilbert Rozon avait notamment affirmé que le résumé conjoint des faits, qu'il avait signé en 1998, « ne correspondait pas à sa vérité », qu'il s'agissait d'un « compromis » qu'il « assumait », mais qu'il n'avait pas la même perception de ce qui s'était produit. Me Bruce Johnston, qui mène le contre-interrogatoire, s'est attardé, lundi, à une entrevue télévisée que Rozon avait accordée à Josélito Michaud, dans le cadre de son émission On prend toujours un train pour la vie. Au cours de cette entrevue, Josélito Michaud évoque l'agression du Manoir Rouville-Campbell. Rozon lui répond qu'il a fait des conneries. Puis, il lui dit : « Je paie pour celle-là, mais j'aurai pu payer pour bien d'autres auparavant. » Interrogé sur cette réponse, Gilbert Rozon a affirmé qu'il se référait à des épisodes « où il avait conduit en état d'ébriété » et non à d'autres cas d'agression. Il a également été question des consultations psychologiques de Gilbert Rozon, vu que l'ex-producteur a parfois répondu oui, parfois non. Il a fini par dire que son « plus grand thérapeute et confident » avait été l'ex-premier ministre Pierre-Marc Johnson. Il a aussi admis avoir consulté un chanoine, une psychologue et un psychiatre, dont il ne se souvenait plus des noms, mais de façon très ponctuelle. « Je n'ai pas la patience de m'épancher longtemps auprès de thérapeutes. » Gilbert Rozon témoigne dans le cadre de son procès civil qui s'est ouvert au mois de décembre dernier. Neuf femmes lui réclament 14 millions pour des agressions sexuelles et des viols qu'il aurait commis à leur endroit entre 1980 et 2004. Plus de détails à venir.

TÉLÉCHARGER L'APPLICATION

Commencez dès maintenant : Téléchargez l'application

Prêt à plonger dans un monde de contenu mondial aux saveurs locales? Téléchargez l'application Daily8 dès aujourd'hui sur votre app store préféré et commencez à explorer.
app-storeplay-store