Dernières actualités avec #JulienLasalle
Le Parisien
4 days ago
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Peut-on vous refuser un paiement par chèque ?
« Les chèques ne sont pas acceptés ». Voici un panneau que vous avez déjà pu apercevoir à l'entrée d'un restaurant, ou d'une boutique. Si la pratique s'est répandue avec la généralisation du paiement par carte bancaire, est-ce vraiment légal ? On fait le point. « Tous les professionnels peuvent refuser le paiement par chèque dès lors que c'est affiché explicitement dans le magasin, ou indiqué dans les conditions générales de vente pour le commerce à distance », explique Julien Lasalle, directeur adjoint de la Direction des Études et de la surveillance des paiements à la Banque de France. De la même manière, les commerçants peuvent exiger un montant minimum ou maximum si c'est explicitement indiqué et réclamer la présentation d'une pièce d'identité pour accepter le chèque. Sans cette mention, la réglementation ne fixe pas de somme limite. Vous pouvez faire un chèque d'un montant de 1 centime jusqu'à l'infini. Contrairement aux espèces, ce mode de règlement « n'a pas de cours légal. Il n'y a pas d'obligation à l'accepter », précise Julien Lasalle. La même réglementation s'applique aux administrations. À voir aussi L'exception des centres de gestion agréés Cependant, il peut y avoir des subtilités comme pour les entreprises ou les professions libérales, membres de centres ou d'associations de gestion agréés. Ces organismes sont chargés d'apporter une aide technique en termes de gestion et de prévention des difficultés économiques et financières à leurs adhérents.
Le Parisien
4 days ago
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« Un effet générationnel certain » : mais qui sont les Français qui utilisent encore leur chéquier ?
Selon des estimations de la Banque de France pour l'année 2024, ce titre de paiement ne représente plus que « 2 % des opérations scripturales », avec, sur les deux dernières années, une chute de son utilisation de « 12 % par an », indique Julien Lasalle, directeur adjoint à la Direction des études et de la surveillance des paiements de la Banque de France. Il représentait encore 37 % des transactions en 2000. Depuis, il fait face à la généralisation des paiements électroniques : carte bancaire, virement, mobile… Mais qui sont alors ces irréductibles du chéquier qui continuent à l'utiliser ?
