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Immigration : le ministre allemand de l'Intérieur souhaite négocier directement avec les talibans
Immigration : le ministre allemand de l'Intérieur souhaite négocier directement avec les talibans

Le Figaro

time5 hours ago

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Immigration : le ministre allemand de l'Intérieur souhaite négocier directement avec les talibans

«J'envisage de conclure des accords directement avec l'Afghanistan pour faciliter les rapatriements», a déclaré Alexander Dobrindt, membre de la CSU. Le SPD, membre de la coalition, s'est érigé contre cette proposition. Une proposition pour permettre l'expulsion des migrants afghans divise la coalition du gouvernement Merz. «J'envisage que nous concluions directement des accords avec l'Afghanistan pour permettre les rapatriements», a déclaré le ministre fédéral de l'Intérieur Alexander Dobrindt dans un entretien accordé au média allemand Focus, jeudi 3 juillet. Il répondait à une question portant sur d'éventuels contacts directs avec les talibans. Le ministre a ajouté qu'il était «encore nécessaire de passer par des tiers pour mener des négociations avec l'Afghanistan» aujourd'hui et que «cela ne peut pas rester une solution durable». À découvrir PODCAST - Écoutez le club Le Figaro International Depuis l'arrivée au pouvoir des talibans en 2021, il n'y a plus eu d'expulsions de l'Allemagne vers l'Afghanistan, à une exception près. Avec l'aide du Qatar, 28 criminels avaient été transportés par avion vers Kaboul en août 2024. Si la proposition du ministre de l'Intérieur se concrétisait, l'Allemagne serait le premier pays occidental à conclure un accord avec le régime islamiste. Publicité Durcissement de la politique migratoire allemande Sa déclaration s'inscrit dans le cadre d'un durcissement de la politique migratoire allemande souhaité par le nouveau chancelier Friedrich Merz, en rupture avec la politique d'accueil orchestrée par sa prédécesseure Angela Merkel à partir de la crise migratoire de 2015. La formule 'Wir schaffen das!' ('Nous pouvons le faire !) employée par cette dernière avait alors marqué la venue de 890.000 réfugiés syriens en un an outre-Rhin, une décision d'ouverture aujourd'hui largement remise en cause par la droite de l'échiquier politique allemand. Les réfugiés syriens et afghans au cœur des débats Selon le registre central des ressortissants étrangers (Ausländerzentralregister), l'Allemagne comptait en 2024 3,3 millions de demandeurs d'asile sur son territoire (un chiffre en hausse de 4,1% par rapport à 2023), dont 713.000 Syriens et 348.000 Afghans, respectivement la deuxième et la troisième nationalité représentées après les réfugiés temporaires ukrainiens. La question du sort de ces réfugiés est d'autant plus prégnante en Allemagne que plusieurs attaques meurtrières impliquant des demandeurs d'asile afghans ou syriens ont eu lieu ces derniers mois. Par exemple, un demandeur d'asile afghan de 28 ans avait tué au couteau deux personnes dont un enfant de deux ans dans un parc à Aschaffenburg en Bavière, le 22 janvier 2025, un mois avant les dernières élections fédérales. La Bavière est justement le Land d'origine d'Alexander Dobrindt, issu du parti de centre droit CSU (Union chrétienne-sociale en Bavière), dont l'Union chrétienne-démocrate CDU est le parti frère au niveau national. Il est ministre fédéral de l'Intérieur depuis le 6 mai, au sein du gouvernement Merz reposant sur une coalition avec le Parti social-démocrate SPD. La campagne pour les élections fédérales du 23 février avait d'ailleurs été marquée par la popularité record du parti AFD, favorable à une ligne anti-immigration très dure, arrivé deuxième devant le SPD avec près de 21% des voix. Cela a obligé le candidat puis nouveau chancelier chrétien-démocrate Friedrich Merz à orienter son parti vers une politique migratoire également plus ferme, concrétisée dès son arrivée au pouvoir : son gouvernement a durci les conditions du regroupement familial fin mai, maintenu le rétablissement de contrôles à l'ensemble des frontières terrestres de l'Allemagne décidé par Olaf Scholz en septembre 2024, et a lancé une politique de refoulement systématique des migrants sans papiers, y compris ceux souhaitant demander l'asile. Tollé du SPD et réaction de l'ONU Suite à la déclaration controversée du ministre de l'Intérieur, le SPD a exprimé ses inquiétudes face à ces propos et mis en garde contre toute légitimation des islamistes au pouvoir en Afghanistan, isolés sur la scène internationale. Le régime fondamentaliste de Kaboul prône en effet une application radicale de la charia, oppressant particulièrement les plus de 21 millions de femmes afghanes dans toutes les sphères de la société. Interrogée par le réseau de rédaction RedaktionsNetzwerk Deutschland, la vice-présidente du groupe parlementaire SPD, Sonja Eichwede, a mis en garde contre toute initiative qui aiderait les talibans à acquérir une plus grande légitimité internationale par le biais de négociations directes. S'il est selon elle judicieux d'utiliser les «voies de communication possibles» pour procéder aux expulsions, elle ajoute que «cela ne doit en aucun cas conduire à une normalisation et à une prise pour acquis des contacts avec le régime taliban». Par la voix du porte-parole du Haut-Commissariat aux droits de l'homme lors d'un point de presse à Genève, l'ONU a quant à elle critiqué ce vendredi 4 juillet les potentielles expulsions d'Afghans vers leur pays d'origine évoquées la veille par le ministre allemand de l'Intérieur. Cette déclaration et ces réactions interviennent concomitamment à la reconnaissance officielle par la Russie du régime taliban jeudi 3 juillet, une première dans le monde depuis 2021.

La Russie, premier pays à reconnaître le pouvoir taliban en Afghanistan
La Russie, premier pays à reconnaître le pouvoir taliban en Afghanistan

Le Parisien

time12 hours ago

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La Russie, premier pays à reconnaître le pouvoir taliban en Afghanistan

Une « décision courageuse » et « un exemple pour les autres », selon Kaboul. La Russie est officiellement devenue le premier pays à reconnaître l'émirat islamique instauré par les talibans en Afghanistan . Une reconnaissance officielle qui s'accompagne de la mise en place du drapeau taliban depuis ce jeudi 3 juillet au sommet de l'ambassade afghane à Moscou . Jusqu'ici, l'émirat islamique fondé en 2021 par les talibans, après quatre décennies de guerre civile, n'avait été reconnu officiellement par aucun autre État. Et demeurait très isolé sur la scène internationale, les pays occidentaux lui reprochant leurs visions austères de la loi islamique et les restrictions imposées aux femmes et aux filles notamment dans l'éducation et la vie publique . Les talibans recherchent activement la reconnaissance et les investissements internationaux pour reconstruire un pays dévasté par les guerres intestines avec le gouvernement soutenu par les Occidentaux et celles plus lointaines avec l'URSS entre 1979 à 1989. Ce rapprochement est symptomatique d'une intensification des coopérations des autorités talibanes avec ses voisins régionaux ainsi que de grands acteurs des relations internationales comme la Chine ou la Russie. Du côté russe, on estime que cet « acte de reconnaissance officielle du gouvernement de l'Émirat islamique d'Afghanistan donnera un élan au développement d'une coopération bilatérale productive entre nos pays dans divers domaines ». « Nous voyons d'importantes perspectives de coopération dans le domaine commercial et économique, en particulier dans les projets liés à l'énergie, aux transports, à l'agriculture et aux infrastructures », précise le ministère des Affaires étrangères russes. Ce renforcement des liens entre les deux pays pourrait aussi permettre selon Moscou de « renforcer la sécurité régionale ». En 2024, Poutine avait déjà indiqué que les talibans étaient des « alliés dans la lutte contre le terrorisme » . Ce rapprochement entre les deux pays n'est pas le premier. Le Kremlin avait déjà ouvert un bureau de représentation commerciale à Kaboul. Et la Cour suprême russe avait également retiré en avril 2025 le mouvement taliban de la liste des organisations considérées comme terroristes.

Afghanistan: La Russie devient le 1ᵉʳ pays à reconnaître le pouvoir taliban
Afghanistan: La Russie devient le 1ᵉʳ pays à reconnaître le pouvoir taliban

24 Heures

time20 hours ago

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Afghanistan: La Russie devient le 1ᵉʳ pays à reconnaître le pouvoir taliban

La Russie vient de reconnaître officiellement l'Émirat islamique d'Afghanistan. Une décision qualifiée de «courageuse» par les talibans. Publié aujourd'hui à 00h02 Mis à jour il y a 10 minutes Le ministre des Affaires étrangères de l'Afghanistan, Amir Khan Muttaqi, en réunion avec l'ambassadeur de Russie en Afghanistan, Dmitry Zhirnov, à Kaboul, le 3 juillet 2025. AFP La Russie est officiellement devenue le premier pays à reconnaître l'émirat islamique instauré par les talibans en Afghanistan, une décision qualifiée de «courageuse» par Kaboul. Les talibans sont revenus au pouvoir en 2021 après avoir renversé le gouvernement soutenu par les Occidentaux et ont imposé à la population afghane une version austère de la loi islamique. «La Russie est le premier pays à avoir officiellement reconnu l'Emirat islamique», a déclaré à l'AFP Zia Ahmad Takal, le porte-parole du ministère afghan des Affaires étrangères. C'est une «décision courageuse» et elle sera «un exemple pour les autres» a commenté le ministre afghan des Affaires étrangères Amir Khan Muttaqi au cours d'une rencontre avec l'ambassadeur russe à Kaboul Dmitri Jirnov, selon une vidéo diffusée sur X. Drapeau afghan à Moscou «Reconnu», a simplement fait savoir à l'agence de presse étatique Ria Novosti le représentant spécial du président russe Vladimir Poutine pour l'Afghanistan, Zamir Kaboulov. Une information ensuite confirmée par le ministère russe des Affaires étrangères à l'agence TASS. Cette dernière a souligné que le drapeau afghan introduit par les talibans avait été hissé pour la première fois au-dessus de l'ambassade d'Afghanistan à Moscou jeudi. Plus tôt dans la journée, le ministère russe des Affaires étrangères avait dit avoir reçu les lettres de créance du nouvel ambassadeur de l'Afghanistan en Russie, Gul Hassan Hassan. «Nous pensons que l'acte de reconnaissance officielle du gouvernement de l'Emirat islamique d'Afghanistan donnera un élan au développement d'une coopération bilatérale productive entre nos pays dans divers domaines», a souligné le ministère sur Telegram. «Nous voyons d'importantes perspectives de coopération dans le domaine commercial et économique, en particulier dans les projets liés à l'énergie, aux transports, à l'agriculture et aux infrastructures», a-t-il ajouté. Normalisation Moscou compte «continuer à aider Kaboul à renforcer la sécurité régionale et à lutter contre les menaces du terrorisme et du trafic de drogue», a insisté la diplomatie russe. Elle a aussi évoqué la possibilité d'«approfondir les liens dans les domaines de l'éducation, du sport, de la culture et dans le domaine humanitaire». La Russie avait déjà pris des mesures pour normaliser ses relations avec les talibans, isolés sur la scène internationale. La Cour suprême russe avait ainsi retiré en avril ce mouvement de la liste des organisations considérées comme terroristes par le gouvernement russe. La Russie avait aussi été le premier pays à ouvrir un bureau de représentation commerciale à Kaboul après la prise du pouvoir par les talibans et avait annoncé son intention d'utiliser l'Afghanistan comme plaque tournante pour approvisionner en gaz l'Asie du Sud-Est. En juillet 2024, Vladimir Poutine avait même qualifié les talibans d'»alliés dans la lutte contre le terrorisme». Coopération Si seuls l'Arabie saoudite, le Pakistan et les Emirats arabes unis avaient reconnu le précédent régime taliban (1996-2001), cette fois-ci, plusieurs autres Etats, dont la Chine, ont à l'instar du Pakistan accepté des ambassadeurs de l'Emirat islamique dans leurs capitales, sans toutefois officiellement reconnaître celui-ci. Même si elle reste limitée, la coopération avec les autorités talibanes s'intensifie avec les voisins régionaux de l'Afghanistan mais aussi avec de grands acteurs mondiaux comme la Chine et la Russie. Les restrictions imposées aux femmes et aux filles, exclues de l'éducation et de la vie publique, constituent des points de friction majeurs pour les Occidentaux. Les talibans recherchent activement la reconnaissance et les investissements internationaux, leurs pays ayant été dévasté par quatre décennies de guerre, en particulier par l'invasion soviétique de 1979 à 1989. Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters AFP Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

La Russie devient le premier pays à reconnaître le pouvoir taliban
La Russie devient le premier pays à reconnaître le pouvoir taliban

La Presse

time21 hours ago

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La Russie devient le premier pays à reconnaître le pouvoir taliban

Sur cette photo diffusée par le ministère russe des Affaires étrangères le 3 juillet 2025, le nouvel envoyé des talibans à Moscou, Gul Hassan, remet des copies de ses lettres de créance au vice-ministre des Affaires étrangères, Andrei Rudenko, à Moscou. La Russie devient le premier pays à reconnaître le pouvoir taliban (Kaboul) La Russie est officiellement devenue le premier pays à reconnaître l'émirat islamique instauré par les talibans en Afghanistan, une décision qualifiée de « courageuse » par Kaboul. Agence France-Presse Les talibans sont revenus au pouvoir en 2021 après avoir renversé le gouvernement soutenu par les Occidentaux et ont imposé à la population afghane une version austère de la loi islamique. « La Russie est le premier pays à avoir officiellement reconnu l'Émirat islamique », a déclaré à l'AFP Zia Ahmad Takal, le porte-parole du ministère afghan des Affaires étrangères. C'est une « décision courageuse » et elle sera « un exemple pour les autres », a commenté le ministre afghan des Affaires étrangères Amir Khan Muttaqi au cours d'une rencontre avec l'ambassadeur russe à Kaboul Dmitri Jirnov, selon une vidéo diffusée sur X. « Importantes perspectives » « Reconnu », a simplement fait savoir à l'agence de presse étatique Ria Novosti le représentant spécial du président russe Vladimir Poutine pour l'Afghanistan, Zamir Kaboulov. Une information ensuite confirmée par le ministère russe des Affaires étrangères à l'agence TASS. Cette dernière a souligné que le drapeau afghan introduit par les talibans avait été hissé pour la première fois au-dessus de l'ambassade d'Afghanistan à Moscou jeudi. Plus tôt dans la journée, le ministère russe des Affaires étrangères avait dit avoir reçu les lettres de créance du nouvel ambassadeur de l'Afghanistan en Russie, Gul Hassan Hassan. « Nous pensons que l'acte de reconnaissance officielle du gouvernement de l'Émirat islamique d'Afghanistan donnera un élan au développement d'une coopération bilatérale productive entre nos pays dans divers domaines », a souligné le ministère sur Telegram. « Nous voyons d'importantes perspectives de coopération dans le domaine commercial et économique, en particulier dans les projets liés à l'énergie, aux transports, à l'agriculture et aux infrastructures », a-t-il ajouté. Moscou compte « continuer à aider Kaboul à renforcer la sécurité régionale et à lutter contre les menaces du terrorisme et du trafic de drogue », a insisté la diplomatie russe. Elle a aussi évoqué la possibilité d'« approfondir les liens dans les domaines de l'éducation, du sport, de la culture et dans le domaine humanitaire ». Russie et Afghanistan « alliés contre le terrorisme » La Russie avait déjà pris des mesures pour normaliser ses relations avec les talibans, isolés sur la scène internationale. La Cour suprême russe avait ainsi retiré en avril ce mouvement de la liste des organisations considérées comme terroristes par le gouvernement russe. La Russie avait aussi été le premier pays à ouvrir un bureau de représentation commerciale à Kaboul après la prise du pouvoir par les talibans et avait annoncé son intention d'utiliser l'Afghanistan comme plaque tournante pour approvisionner en gaz l'Asie du Sud-Est. En juillet 2024, Vladimir Poutine avait même qualifié les talibans d'« alliés dans la lutte contre le terrorisme ». Si seuls l'Arabie saoudite, le Pakistan et les Émirats arabes unis avaient reconnu le précédent régime taliban (1996-2001), cette fois-ci, plusieurs autres États, dont la Chine, ont à l'instar du Pakistan accepté des ambassadeurs de l'Émirat islamique dans leurs capitales, sans toutefois officiellement reconnaître celui-ci. Même si elle reste limitée, la coopération avec les autorités talibanes s'intensifie avec les voisins régionaux de l'Afghanistan mais aussi avec de grands acteurs mondiaux comme la Chine et la Russie. Les restrictions imposées aux femmes et aux filles, exclues de l'éducation et de la vie publique, constituent des points de friction majeurs pour les Occidentaux. Les talibans recherchent activement la reconnaissance et les investissements internationaux, leurs pays ayant été dévasté par quatre décennies de guerre, en particulier par l'invasion soviétique de 1979 à 1989.

La Russie reconnaît officiellement l'émirat islamique instauré par les talibans
La Russie reconnaît officiellement l'émirat islamique instauré par les talibans

La Presse

timea day ago

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La Russie reconnaît officiellement l'émirat islamique instauré par les talibans

Sur cette photo diffusée par le ministère russe des Affaires étrangères le 3 juillet 2025, le nouvel envoyé des talibans à Moscou, Gul Hassan, remet des copies de ses lettres de créance au vice-ministre des Affaires étrangères, Andrei Rudenko, à Moscou. (Moscou) La Russie a officiellement reconnu l'émirat islamique instauré par les talibans en Afghanistan, poursuivant ainsi son rapprochement diplomatique avec Kaboul, ont rapporté jeudi les agences de presse russes. Agence France-Presse « Reconnu », a simplement déclaré à l'agence de presse étatique Ria Novosti le représentant spécial du président russe pour l'Afghanistan, Zamir Kaboulov. Cette information a été confirmée par le ministère russe des Affaires étrangères à l'agence TASS. C'est une « décision courageuse » de la Russie, qui est ainsi le premier pays à reconnaître le gouvernement des talibans, et elle sera « un exemple pour les autres », a réagi le ministre afghan des Affaires étrangères Amir Khan Muttaqi au cours d'une rencontre avec l'ambassadeur russe à Kaboul Dmitri Jirnov, selon une vidéo diffusée sur X. TASS a souligné que le drapeau afghan introduit par les talibans avait été hissé pour la première fois au-dessus de l'ambassade d'Afghanistan à Moscou jeudi. Plus tôt dans la journée, le ministère russe des Affaires étrangères avait annoncé avoir reçu les lettres de créance du nouvel ambassadeur de l'Afghanistan en Russie, Gul Hassan. « Nous pensons que l'acte de reconnaissance officielle du gouvernement de l'émirat islamique d'Afghanistan donnera un élan au développement d'une coopération bilatérale productive entre nos pays dans divers domaines », a commenté le ministère sur Telegram. « Nous voyons d'importantes perspectives de coopération dans le domaine commercial et économique, en particulier dans les projets liés à l'énergie, aux transports, à l'agriculture et aux infrastructures », a-t-il ajouté. Moscou compte « continuer à aider Kaboul à renforcer la sécurité régionale et à lutter contre les menaces du terrorisme et du trafic de drogue », a souligné la diplomatie russe. Il a aussi évoqué la possibilité d'« approfondir les liens dans les domaines de l'éducation, du sport, de la culture et dans le domaine humanitaire ». La Cour suprême russe avait retiré en avril le mouvement taliban de la liste des organisations considérées comme terroristes en Russie, sur fond de rapprochement avec l'Afghanistan, isolé sur la scène internationale.

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