logo
#

Dernières actualités avec #KeirStarmer

« Nous bénéficions du savoir-faire de l'endroit. C'est ça, la force de Silverstone » : reportage au coeur de la Silicon Valley de la F1
« Nous bénéficions du savoir-faire de l'endroit. C'est ça, la force de Silverstone » : reportage au coeur de la Silicon Valley de la F1

L'Équipe

time3 hours ago

  • Sport
  • L'Équipe

« Nous bénéficions du savoir-faire de l'endroit. C'est ça, la force de Silverstone » : reportage au coeur de la Silicon Valley de la F1

Le circuit britannique se trouve au centre d'une région dont l'industrie est consacrée au sport automobile. Deux nouvelles usines se sont ajoutées récemment, celle de Cadillac et celle des moteurs de Red Bull, que « L'Équipe » a pu les visiter. À l'époque, le circuit de Silverstone ne comptait que huit virages (contre dix-huit aujourd'hui), héritage de ces sentiers sablonneux et poussiéreux qui servaient aux soldats de la RAF pour surveiller l'aérodrome attenant et, accessoirement, s'offrir quelques courses en jeep. Eh oui, cette piste mythique, où s'est déroulée la première course du Championnat du monde il y a 75 ans (en 1950), est née d'un jeu entre soldats. Aujourd'hui, Silverstone est le centre névralgique d'une immense industrie qui rayonne autour du monde. Ce petit sport inventé par des passionnés de mécanique est devenu une entreprise qui fait vivre des milliers de gens, particulièrement ici dans le Buckinghamshire, cette région coincée entre Oxford et Birmingham, où presque toutes les écuries y ont des installations. L'enjeu économique de la F1 est énorme pour le pays, et ce n'est pas un hasard si le Premier ministre britannique Keir Starmer a reçu, mercredi, les patrons d'équipes, les pilotes et plusieurs membres des écuries au 10 Downing Street. Et l'on ne parle pas des à-côtés générés par le Grand Prix, où des marchands du temple vont, ce week-end, squatter toutes les places disponibles pour vendre oignons grillés, bière et fish and chips pour le demi-million de spectateurs attendus. Silverstone est aussi un emplacement stratégique pour les nouveaux entrants américains : Ford va profiter de l'usine moteurs de Red Bull à Milton Keynes, et Cadillac va installer sa base européenne à deux pas du tracé mythique. Visite de ces deux nouvelles usines qui viennent grandir un peu plus la « motorsport valley ». Cadillac, label américain En venant à Silverstone, il n'est pas facile de trouver les locaux de la future onzième écurie du plateau, qui débutera en 2026. Cadillac se fait pour le moment discrète. Pourtant, ce ne sont pas moins de quatre bâtiments qu'elle occupe déjà la sortie du circuit. Bien loin de la nouvelle magnificence d'Aston Martin que l'on aperçoit de loin lorsqu'on quitte la piste pour rejoindre l'autoroute A43 qui vous emmène à... Brackley (siège de Mercedes), l'histoire retiendra que Cadillac a débuté au premier étage d'un bâtiment anonyme (1129) au-dessus d'une soufflerie destinée aux cyclistes. Depuis, General Motors a grandement investi pour racheter d'autres bâtiments que Graeme Lowdon, le boss de l'équipe américaine, a fait visiter à « L'Équipe » jeudi dernier. En sortant de son bureau, où trône une photo de Mario Andretti en compagnie d'Enzo Ferrari et Carlos Reuteman, on traverse un premier open space où peu de gens travaillent. « Ne vous inquiétez pas, rassure l'ancien patron de Jules Bianchi du temps de Marussia, nous avons déjà bougé 'chez nous'' et cet endroit nous sert de soupape lorsqu'il faut déménager les gens. » Contrairement à Haas, l'autre équipe américaine qui a choisi de s'appuyer sur Ferrari pour le moteur et Dallara pour son châssis, Cadillac part de zéro pour concevoir entièrement sa propre monoplace. De plus, Lowdon doit gérer la construction de cette antenne européenne de Cadillac qui permettra d'être dans les temps pour les premiers essais programmés fin janvier à Barcelone. En marchant une grosse centaine de mètres pour rejoindre le bâtiment de l'ingénierie, l'Anglais nous montre son nouveau territoire. L'entrepôt des machines outils sera derrière celui qui accueille Lotus, celui qui gère le fret et la logistique à côté du siège de Hitech (l'écurie de F2 d'Ollie Oakes, l'ancien boss d'Alpine). Au premier étage, l'open space, cette fois, est plein. De jeunes mais aussi d'anciens. Dans un coin de la salle des aérodynamiciens, une tête connue se lève et vient nous saluer. C'est Pat Symonds (72 ans), l'ancien directeur de l'ingénierie de Renault, Williams et même de la F1 avant d'avoir ce rôle chez Cadillac. « Je voulais qu'on s'appuie sur des gars qui connaissent la F1. Pour eux, rien ne change dans leur vie de famille. Seule la place de parking change » Graeme Lowdon, le boss de l'écurie Cadillac « Nous avons voulu recruter des gens expérimentés, confirme Lowdon. Bien sûr, nous avons des débutants et des étudiants mais je voulais qu'on s'appuie sur des gars qui connaissent la F1. En les prenant chez nos concurrents, nous bénéficions du savoir-faire de l'endroit. Pour eux, rien ne change dans leur vie de famille. Seule la place de parking change. C'est ça la force de Silverstone. » Ce n'est d'ailleurs pas un hasard si Sauber, l'écurie suisse qui passera l'an prochain sous bannière allemande (devenant Audi) installe une antenne à Bicester, à l'image de Racing Bulls qui aura bientôt son propre bâtiment dans le site Red Bull de Milton Keynes. En marchant vers le bâtiment de la logistique de Cadillac, une autre figure souvent croisée dans le paddock nous interpelle, son cahier en main. Rob White, ancien boss de l'usine moteurs de Viry puis d'Enstone pour Renault pendant des années, est devenu directeur des opérations. Il raconte à son patron les difficultés de changer les ingénieurs de bureau tous les quinze jours afin de poursuivre le travail. En débarquant dans le dernier bâtiment, on comprend mieux ce que vivent les employés de Cadillac (ils sont déjà plus de 300 ici sans compter la centaine au siège de Cadillac qui attendent que le QG de Fishers, près d'Indianapolis soit terminé). Là, des hommes sont en train de tester la résistance d'une demi-coque, juste à côté de la première cellule de survie de l'écurie. « Nous avons déjà passé le crash-test de la FIA », raconte fièrement le boss devant deux camions frigorifiques et une équipe de cinéma venu débuter le tournage du documentaire de Keanu Reeves sur l'équipe. Derrière au fond de l'entrepôt, pas loin de toilettes Algeco, des containers presque prêts à partir... pour Melbourne. Ne reste plus qu'à installer les fours. Et finir les bâtiments. Dans l'open space des ingénieurs mécanique, un immense écran égrène le temps qu'il reste avant le premier démarrage moteur, pour l'instant fourni par Ferrari (160 jours et 23 heures) et le feu vert des premiers essais de l'année en Australie (254 jours et 17 heures). Red Bull fait Ford Si vous n'êtes pas revenu depuis une dizaine d'années du côté de Milton Keynes, cette ville nouvelle sans charme qui doit compter plus de ronds-points que d'habitants, vous ne serez pas dépaysé, rien n'y change. Mais si, en la quittant par le sud, et que vous repassez par ce qui fut l'usine de Jaguar Racing avant que Red Bull ne la rachète, là vous serez surpris. Le petit entrepôt familial, perdu au milieu d'autres petites entreprises locales, est devenu le coeur d'une petite ville que Red Bull a patiemment créé depuis vingt ans. Il faut désormais montrer patte blanche, comme dans n'importe quelle écurie de Formule 1, et la petite rue qui desservait cette banlieue est devenue l'artère centrale de la galaxie Red Bull F1. Parmi tous ces bâtiments, entre le principal de la F1 et le hangar qui stocke les vieilles monoplaces, celui qui porte le nom de Jochen Rindt (premier champion du monde autrichien en 1970), est destiné à une nouvelle activité de l'écurie : construire des moteurs. Lorsque, fatigué de la collaboration avec Renault, Christian Horner a cherché d'autres motoristes, le patron de l'écurie s'est rendu compte que ses adversaires n'étaient guère partants pour propulser ses F1. Alors, avec Helmut Marko, ils ont lancé ce projet en mars 2021 et la construction en juin 2022. Le premier moteur de Red Bull Power Train (RBPT) démarrait quatre mois plus tard. Ce n'est qu'après que Ford annonça son engagement au côté de l'équipe autrichienne. On a vite compris qu'il s'agissait plus de sponsoring que de partenariat technique, la majorité du travail pour construire le moteur de 2026 venant principalement de Milton Keynes (Buckinghamshire) et très peu de Dearborn (Michigan). Car Red Bull a vu les choses en grand. Les infrastructures ont été créées pour être prêtes à fournir... quatre écuries. Toutes les infrastructures ont été construites en cinquante-cinq jours. Pour mener à bien ce défi, les Autrichiens n'ont pas mégoté. Certains personnels ont changé onze fois de bureaux au fur et à mesure que la construction avançait. Ils sont aujourd'hui plus de cinq cents salariés. Les bans moteurs, servant à tester leurs créations ont, eux, été assemblés à Graz dans des containers, histoire de gagner du temps, et assemblés comme des Lego. « Il paraît que nous ne serions même pas capables de couvrir 70 km. Ces rumeurs prouvent que nos adversaires ont peur de nous » Ben Hodgkinson, le directeur technique de l'usine moteurs de Red Bull Le coup d'oeil sera rapide sur ces salles essentielles mais il aura eu le mérite d'exister pour le pauvre visiteur français, interdit de la salle aux batteries, mieux gardée que Fort Knox, car sans doute l'un des secrets de la performance de ce moteur 2026. « Ça me fait rire de lire que nous n'y arrivons pas, s'amuse Ben Hodgkinson, le directeur technique de l'usine moteurs en montrant fièrement son premier moteur thermique complet qui trône sous verre à l'entrée du couloir central. Il paraît que nous ne serions même pas capables de couvrir 70 km. Ces rumeurs prouvent que nos adversaires ont peur de nous. » Dehors, dans l'immense open space qui accueille les ingénieurs, le brouhaha surprend. On est loin du silence de cathédrale où le moindre murmure s'entend mieux qu'un V12. Ici on chahute, on bouge, on est bien loin du quotidien ascétique des écuries « Ici, on fait différemment, poursuit le boss, tout heureux d'entendre des rires de l'autre côté de la vitre. Et j'aime cette bonne humeur. Cela favorise la création. » Et les troupes de l'écurie viennent parfois rendre visite à leurs collègues des moteurs. Il se murmure, il est vrai, que la cantine de ce bâtiment est la meilleure des trois de l'entité Red Bull. À lire aussi Verstappen chez Mercedes, est-ce crédible ? Le carnet de notes L'enchaînement mythique qui teste les F1 et les pilotes Norris, une victoire digne d'un candidat au titre

Londres félicite le « durcissement » des pratiques de la police française
Londres félicite le « durcissement » des pratiques de la police française

La Presse

time9 hours ago

  • Politics
  • La Presse

Londres félicite le « durcissement » des pratiques de la police française

(Londres) Le gouvernement britannique s'est félicité vendredi d'un « durcissement » dans les pratiques des forces de l'ordre françaises pour intercepter les migrants embarquant sur des bateaux dans le nord de la France pour rejoindre l'Angleterre. Agence France-Presse Des images diffusées vendredi sur la BBC, tournées sur une plage, montrent des membres des forces de l'ordre françaises aller dans l'eau peu profonde jusqu'à un bateau pneumatique avec de nombreux migrants à son bord, parmi lesquels des enfants, et le crever à coups de cutter. « Ce que nous avons vu ce matin était un moment important », a réagi un porte-parole du premier ministre britannique Keir Starmer. « Nous saluons l'action des forces de l'ordre françaises pour intervenir dans les eaux peu profondes, et ce que vous avez vu ces dernières semaines est un durcissement de leur approche », a-t-il ajouté. « Nous voyons de nouvelles tactiques utilisées pour perturber ces bateaux avant qu'ils ne commencent leur voyage », a poursuivi le porte-parole. Selon la préfecture des Hauts-de-France, vendredi à 8 h 30, un taxi-boat est venu embarquer des passagers sur la plage de Saint-Etienne-au-Mont (Pas-de-Calais, sur la côte française). L'embarcation transportait déjà 30 personnes « lorsqu'une cinquantaine de migrants (hommes, femmes et enfants) s'est présentée sur la plage », a-t-elle précisé. Six militaires « sont restés en sécurisation lors de l'embarquement, en application des ordres ». PHOTO GONZALO FUENTES, ARCHIVES REUTERS Dans le nord de la France, la police française tente d'arrêter un groupe de migrants qui marchent sur la plage pour tenter de monter à bord d'un canot pneumatique afin de traverser la Manche pour rejoindre la Grande-Bretagne, le 2 juillet 2025. A l'occasion de l'embarquement, « les personnes situées à l'eau à l'arrière du small boat couraient un danger immédiat », ce qui a conduit les gendarmes à intervenir afin d'éviter une « prise de risque aux passagers d'un esquif d'évidence très fragile », a poursuivi la préfecture. « Aucune personne n'a été blessée ou a nécessité une prise en charge par les secours », a-t-elle ajouté. « Avec tous les autres leviers que le gouvernement active, nous pensons que cela peut avoir un impact majeur pour mettre fin aux tactiques utilisées par ces gangs » de passeurs, a-t-il poursuivi. Outre cette embarcation, dans la nuit de jeudi à vendredi, puis dans la journée, la préfecture maritime de la Manche et de la mer du Nord a indiqué que 149 migrants tentant de rejoindre l'Angleterre ont été secourus, dont 81 sur une même embarcation au large de Calais. Le Royaume-Uni fait pression sur la France pour que celle-ci modifie la « doctrine » d'intervention des policiers et gendarmes en mer afin de pouvoir intercepter jusqu'à 300 mètres des côtes les taxi-boats. Ces derniers embarquent des migrants directement dans la mer pour éviter les contrôles sur les plages. PHOTO GONZALO FUENTES, ARCHIVES REUTERS Des gendarmes français approchent un groupe de migrants sur un canot pneumatique pour les escorter alors qu'ils tent de partir pour rejoindre Grande-Bretagne près de Calais, France, 2 juillet 2025. Conformément au droit international de la mer, une fois qu'une embarcation navigue, les autorités ne doivent faire que du sauvetage et sont pas supposées intervenir pour intercepter les migrants, afin d'éviter des noyades. En avril 2024, des journalistes de l'AFP avaient déjà été témoins d'une scène où un policier, avec de l'eau jusqu'aux genoux, avait planté son couteau dans le boudin d'une embarcation, sous les jurons d'un migrant en larmes. Ce dernier était finalement parti une heure plus tard à bord d'une autre embarcation de fortune surchargée. Le premier ministre travailliste Keir Starmer, arrivé au pouvoir il y a un an et sous la pression de l'extrême droite qui progresse, a promis de « reprendre le contrôle des frontières ». Mais plus de 20 500 personnes ont traversé la Manche sur les six premiers mois de l'année 2025, un record sur cette période. Cela représente une augmentation de près de 48 % par rapport à la même période de l'année dernière. Un record annuel avait été atteint en 2022 avec 45 774 arrivées de migrants.

Manche : une nouvelle opération visant à percer des bateaux de migrants menée par des policiers français
Manche : une nouvelle opération visant à percer des bateaux de migrants menée par des policiers français

Le Figaro

time20 hours ago

  • Politics
  • Le Figaro

Manche : une nouvelle opération visant à percer des bateaux de migrants menée par des policiers français

Dans une opération saluée par le gouvernement britannique, la police française a, ce vendredi, percé plusieurs canots pneumatiques transportant une douzaine de migrants qui souhaitaient se rendre au Royaume-Uni. Une nouvelle opération dans la lutte contre l'immigration clandestine a été réalisée par les autorités françaises ce vendredi matin. Des policiers munis d'un couteau ont percé des trous dans des canots pneumatiques, empêchant ainsi des migrants de traverser la Manche depuis le sol français et de se rendre au Royaume-Uni. Une méthode saluée par la ministre de l'Intérieur britannique, Yvette Cooper. Dans un contexte de croissance accrue de l'immigration illégale, Yvette Cooper, membre du parti travailliste et ministre de l'intérieur depuis 2024, encourage les mesures permettant de limiter ce phénomène. Elle a donc salué dans le Telegraph cette méthode, qu'elle qualifie de «différente» et de «bienvenue». Des félicitations reprises quelques heures plus tard par le premier ministre, Keir Starmer, qui a félicité la France pour le «durcissement» des pratiques visant à intercepter les migrants. Publicité Une coopération nécessaire entre les autorités françaises et britanniques Le président de la République, Emmanuel Macron, se rendra au Royaume-Uni à compter de mardi prochain, pour une visite d'État de trois jours. Cette nouvelle stratégie sera notamment abordée par le chef de l'État français et le premier ministre britannique, Keir Starmer, qui veut «reprendre le contrôle des frontières», d'après les mots d'un porte-parole du gouvernement. Depuis plusieurs mois, le gouvernement du Royaume-Uni, et principalement Yvette Cooper, milite pour l'organisation de négociations avec la France. Les Britanniques demandent notamment que les patrouilles maritimes frontalières françaises interceptent tous les bateaux-taxis de passeurs, que ce soit en mer ou sur les eaux moins profondes, comme les rivières. Le fait de percer des canots est une méthode qui avait déjà été réalisée au mois d'avril, en présence de journalistes de l'AFP. La collaboration franco-britannique s'est ainsi développée lors des derniers mois. « J'ai parlé au ministre français de l'Intérieur (Bruno Retailleau, NDLR) de l'importance d'agir dans les eaux françaises. (Il) est déterminé à changer ces règles. C'est ce qu'il a fait en ce sens», affirme Yvette Cooper pour The Telegraph. Elle ajoute que ce travail commun a permis d'accélérer la mise en place de cette stratégie, et qu'ils feront pression ensemble pour que «cela se produise le plus rapidement possible et le plus largement possible». Un projet de loi étudié par le Parlement britannique Pour lutter contre la hausse de l'immigration, la ministre de l'Intérieur britannique n'a pas attendu la coopération de la France. Elle mise sur un renforcement des lois, notamment pour éviter les accidents en mer, qui se multiplient du fait de la surpopulation des petits bateaux. Cette surpopulation a deux conséquences : pour la BBC, Yvette Cooper a affirmé que cela entraîne une augmentation des arrivées de migrants sur le sol anglais. De plus, la surprésence de personnes sur les bateaux est à l'origine de nombreux accidents, parfois mortels, que la ministre britannique qualifie d'«épouvantables». Pour The Telegraph, elle appelle donc à un «renforcement de la loi pour que la mise en danger de la vie en mer (permette) d'engager des poursuites ». Un nouveau projet de loi sur les frontières a ainsi été déposé par le Parti travailliste devant le Parlement britannique. La Chambre des Communes, composée de 650 députés, étudie actuellement ce projet. L'objectif principal de ce texte serait de créer une nouvelle infraction sanctionnant tout migrant qui empêcherait les offres de sauvetage en mer ou qui utiliserait l'agression physique, l'intimidation ou un comportement coercitif pour surcharger les bateaux. La peine encourue serait de cinq ans de prison.

Emmanuel Macron va s'exprimer devant le Parlement britannique
Emmanuel Macron va s'exprimer devant le Parlement britannique

Le Parisien

timea day ago

  • Politics
  • Le Parisien

Emmanuel Macron va s'exprimer devant le Parlement britannique

Guerre en Ukraine, négociation sur la question migratoire, défense européenne … Ces nombreux sujets devraient être aux menus de la visite d'État d'Emmanuel Macron au Royaume-Uni. Et le programme commence lui aussi à s'affiner. Buckingham Palace indique ce vendredi que le président français prendra la parole devant les députés et lords du Parlement britannique le mardi 8 juillet dans la galerie royale du Palais de Westminster. Ce sera d'ailleurs l'une des premières étapes du voyage présidentiel d'Emmanuel Macron au Royaume-Uni. Auparavant, le chef d'État sera accueilli à la base aérienne de Northolt par le prince William et son épouse Kate . Après sa prise de parole à Westminster, le dirigeant français poursuivra sa visite d'état et rencontrera le roi Charles III et la reine Camilia au château de Windsor. Un banquet d'Etat sera ensuite organisé pendant lequel le roi et le président français prendront la parole. Mercredi, Emmanuel Macron se recueillera sur la tombe d' Elizabeth II à la chapelle St George du château de Windsor. Cette première visite d'un président français au Royaume-Uni depuis 2008 se conclura le jeudi 10 juillet avec le 37e sommet franco-britannique à Downing Street. Lors de celui-ci, le chef de l'État échangera avec le Premier ministre travailliste Keir Starmer . Cette visite officielle ponctuée de cette prise de parole devant la Chambre des Lords et des Communes est symptomatique du rapprochement opéré entre les deux puissances depuis 2023. Après des années de tension liées au Brexit, les deux pays avaient renoué lors de la visite royale de Charles III et de Camilla en septembre 2023 à Versailles . Lors de celui-ci, le roi avait enjoint Français et Britanniques à « revigorer leur amitié ». La même année, Rishi Sunak avait rencontré le dirigeant français pour un premier sommet depuis la sortie du Royaume-Uni de l'Union Européenne. Ce nouveau sommet poursuit cette logique de réchauffement des relations entre les deux États.

Guerre en Ukraine : une réunion des «pays volontaires», dont la France, organisée au Royaume-Uni
Guerre en Ukraine : une réunion des «pays volontaires», dont la France, organisée au Royaume-Uni

Le Figaro

timea day ago

  • Politics
  • Le Figaro

Guerre en Ukraine : une réunion des «pays volontaires», dont la France, organisée au Royaume-Uni

LE POINT SUR LA SITUATION - Emmanuel Macron et Keir Starmer coprésideront le jeudi 10 juillet une réunion des «pays volontaires» depuis le Royaume-Uni, a annoncé l'Élysée ce vendredi. Berlin envisage l'achat aux États-Unis de systèmes antiaériens Patriot pour Kiev, tandis qu'une réunion de pays «volontaires» se tiendra au Royaume-Uni le 10 juillet pour renforcer les défenses de l'Ukraine. Le Figaro fait le point sur les derniers évènements liés au conflit. Macron et Starmer coprésideront une réunion des pays «volontaires» le 10 juillet depuis le Royaume-Uni Alors qu'Emmanuel Macron se rendra au Royaume-Uni mardi prochain, l'Élysée a annoncé vendredi 4 juillet que le premier ministre britannique Keir Starmer et le président français coprésideront jeudi en visioconférence depuis la base de Northwood, près de Londres, une réunion des pays «volontaires» pour un renforcement de la défense de l'Ukraine face à la Russie. Publicité Ils échangeront avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky et d'autres dirigeants, dont le chancelier allemand Friedrich Merz et la première ministre italienne Giorgia Meloni, qui seront réunis à Rome au même moment pour une conférence sur la reconstruction de l'Ukraine, ainsi qu'avec d'autres responsables dans d'autres capitales, a indiqué la présidence française. «Il y aura certainement une réflexion sur comment maintenir sérieusement l'Ukraine en capacité de combat», assurer la «régénération de l'armée ukrainienne» et déployer «le moment venu une force de réassurance dans le cadre d'un cessez-le-feu», a précisé l'Élysée. Berlin envisage l'achat aux États-Unis de systèmes antiaériens Patriot pour Kiev Le gouvernement allemand a déclaré envisager l'achat auprès des Américains de systèmes de défense antiaérienne Patriot pour l'Ukraine après l'annonce par les États-Unis de la suspension de livraison de certaines armes à Kiev. Le porte-parole du gouvernement allemand a annoncé ce vendredi que «d'intenses discussions ont lieu à ce sujet». Un nouvel échange de prisonniers avec l'Ukraine annoncé par la Russie La Russie a annoncé vendredi avoir procédé à un nouvel échange de prisonniers de guerre avec l'Ukraine, dans le cadre d'un accord convenu avec Kiev début juin au cours de négociations à Istanbul. «Le 4 juillet, un nouveau groupe de soldats russes est revenu du territoire contrôlé par le régime de Kiev», a indiqué le ministère russe de la Défense dans un communiqué. Un échange confirmé par le président ukrainien Volodymyr Zelensky, qui a précisé que Kiev a récupéré des militaires dont «la plupart d'entre eux étaient détenus par les Russes depuis 2022», ainsi que des civils .«Les échanges doivent se poursuivre (...) L'objectif de l'Ukraine est de libérer tous nos compatriotes détenus par la Russie», a-t-il indiqué sur Telegram. Le 2 juin, Kiev et Moscou avaient convenu de libérer tous leurs prisonniers de guerre jeunes ou blessés, et de rendre les dépouilles des combattants tués, seul résultat tangible de ces négociations menées à Istanbul. Le retour à la Maison Blanche de Donald Trump en début d'année a permis la relance en mai des discussions de paix directes entre Ukrainiens et Russes, qui étaient à l'arrêt depuis le printemps 2022. Publicité La Russie, qui a déclenché il y a plus de trois ans une offensive massive en Ukraine, a rejeté toute trêve prolongée et exige, pour mettre fin au conflit, que l'Ukraine lui cède notamment quatre régions, en plus de la péninsule de Crimée annexée en 2014, et que Kiev renonce à rejoindre l'Otan. Des conditions jugées inacceptables par l'Ukraine qui réclame une trêve sans conditions de 30 jours avant des négociations de paix avec Moscou et veut que l'armée russe se retire entièrement de son territoire.

TÉLÉCHARGER L'APPLICATION

Commencez dès maintenant : Téléchargez l'application

Prêt à plonger dans un monde de contenu mondial aux saveurs locales? Téléchargez l'application Daily8 dès aujourd'hui sur votre app store préféré et commencez à explorer.
app-storeplay-store