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21 hours ago
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« Aujourd'hui, ils sont plus de dix à pouvoir gagner » : pourquoi les sprinteurs actuels du Tour de France n'ont plus grand-chose à voir avec leurs prédécesseurs
Les plus grands sprinteurs du peloton sont présents au départ du Tour de France 2025, ce samedi à Lille, avec une étape inaugurale qui, pour la première fois depuis l'édition 2019, semble leur être promise. Radiographie d'une caste qui, au fil des années, a bien changé. Christian Prudhomme l'a clairement admis dans nos colonnes : la tendance n'est plus à « offrir » des étapes aux sprinteurs durant toute la première semaine du Tour de France. Ce fut le cas dans les années 1990, lorsque Mario Cipollini, Djamolidine Abdoujaparov, Robbie McEwen et Erik Zabel enchaînaient quotidiennement les succès, avant le pied du premier massif montagneux. Le directeur du Tour et son équipe ont ainsi opté depuis longtemps pour des arrivées plus explosives, plutôt que des avenues plates comme la main. La mode des purs sprinteurs s'est donc éteinte peu à peu, et même les Championnats du monde ne leur offrent que peu d'espace. La dernière arrivée jugée au terme d'un sprint massif remonte à Bergen (Norvège), en 2017, avec la victoire de Peter Sagan, et il faudra attendre les Mondiaux à Abu Dhabi, en 2028, pour voir les sprinteurs à la fête. Car selon toute vraisemblance, ils n'auront pas vraiment leur mot à dire à Kigali cette année, à Montréal en 2026 et à Sallanches en 2027, où les parcours seront davantage favorables aux puncheurs et aux grimpeurs. C'est aussi pour cette raison que la première étape du Tour 2025, courue ce samedi autour de Lille, aura une saveur particulière. Elle ne sera pas noyée, normalement, par le match entre les favoris du classement général, et le vainqueur sur un parcours propice à un vrai sprint sera récompensé par le maillot jaune. Ce n'est plus arrivé depuis 2019, à Bruxelles, lors de la première étape remportée par le Néerlandais Mike Teunissen, devant Peter Sagan et Caleb Ewan. Par conséquent, cette année, beaucoup d'équipes y ont vu une opportunité pour leur sprinteur maison de prendre la main d'entrée, même si le bonheur en jaune ne devrait être que de courte durée. « Ceux qui s'imaginaient voir des sprints tous les jours pendant la première semaine se trompent », a déjà annoncé Christian Prudhomme. « On doit désormais savoir se remettre en question à chaque fois » Aike Visbeek, directeur sportif d'Intermarché-Wanty La préoccupation, vendredi, dans le staff des équipes de sprinteurs, était donc de préparer cette première étape avec minutie. « Au sprint, la vérité d'un jour n'est pas celle du lendemain, explique Aike Visbeek, le directeur sportif d'Intermarché-Wanty, celui de Biniam Girmay, Maillot Vert et vainqueur de trois étapes l'an passé. On doit savoir désormais se remettre en question à chaque fois, parce que la configuration d'un sprint est différente d'un jour sur l'autre. » Le niveau est aussi moins linéaire qu'à l'époque de Mario Cipollini, où les sprinteurs dominants étaient moins nombreux et possédaient des qualités quasi identiques. « Avant, on pouvait compter sur les doigts d'une main le nombre de sprinteurs capables de gagner une étape du Tour, assure Marcel Kittel, ancien grand sprinteur allemand des années 2010. Aujourd'hui, ils sont plus de dix à pouvoir gagner. » Parce que les arrivées sont moins souvent dessinées sur un même schéma ou un même format, parce que les qualités des sprinteurs se sont aussi diversifiées entre les adeptes d'un sprint long ou ceux qui sont plus performants sur un effort court, ceux qui ont besoin ou pas d'un train, ceux qui jouent plus sur leur puissance que sur leur habileté ou leur sang-froid. Large éventail d'âges, renouvellement permanent On est également passé d'une domination générationnelle du sprint à un éventail d'âges plus large. Il y a sept ans d'écart entre Tim Merlier (32 ans) et Biniam Girmay (25 ans), il y en avait même quinze, l'an passé, entre Mark Cavendish (39 ans alors) et l'Érythréen. « Le niveau s'est élargi parce que certains sprinteurs passent la montagne et peuvent donc viser des étapes qui étaient inabordables pour nous », analyse Erik Zabel, six fois Maillot Vert du Tour et vainqueur de douze étapes entre 1995 et 2002. La hiérarchie est moins stable et moins durable qu'à son époque, quand un trio de sprinteurs se partageait les lauriers sur des périodes de cinq ou six ans. Depuis une dizaine d'années, on a plutôt l'impression d'assister à un renouvellement permanent, avec l'émergence de nouvelles têtes, comme Olav Kooij, Casper Van Uden, Kaden Groves - encore en salle d'attente pour le Tour mais déjà vainqueurs d'étapes sur le Giro et la Vuelta -, qui ont presque fait oublier les Sam Bennett, Dylan Groenewegen ou Fabio Jakobsen, qui sont pourtant de la même génération que Merlier ou Jasper Philipsen. Mark Cavendish a ainsi refusé de nous donner son top 5 des sprinteurs de ce Tour de France, contrairement à Erik Zabel et Marcel Kittel. André Greipel n'a pas souhaité non plus s'aventurer sur ce terrain : « C'est un exercice où l'on peut rapidement avoir tout faux, après deux sprints massifs qui reviennent à ceux qu'on n'a pas cités, soufflait l'Allemand, vainqueur de onze étapes en six éditions (de 2011 à 2016) en observant, vendredi matin en conférence de presse, Biniam Girmay, qui l'avait battu en 2019 à la Tropicale Amissa Bongo pour sa première course face aux professionnels. Il y a beaucoup plus de sprinteurs à pouvoir s'imposer aujourd'hui. La hiérarchie que je vous donnerai là, avant la première étape, sera totalement bouleversée à la fin du Tour. Je préfère donc ne pas être ridicule dans trois semaines. » À lire aussi Forestier : «Si Pogacar attaque, c'est mort pour le château» La superstar Pogacar fascine toutes les générations «Les moyens sont là pour lutter contre le dopage» Vingegaard a-t-il les armes pour rivaliser avec Pogacar ?


L'Équipe
2 days ago
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David Lappartient va rempiler pour un troisième mandat à la tête de l'UCI
L'Union Cycliste Internationale a annoncé, ce vendredi, que David Lappartient était le seul candidat à sa propre succession. Il restera donc président de l'UCI jusqu'en 2029. Battu à la présidence du Comité International Olympique (CIO) par la Zimbabwéenne Kirsty Coventry et pas candidat à sa réélection au CNOSF, David Lappartient (52 ans) va au moins garder son siège à l'UCI. L'instance dirigeante du cyclisme a annoncé, ce vendredi, que le Français était le seul candidat à sa propre succession. Intronisé à ce poste en 2017, il réalisera un troisième mandant, allant jusqu'en 2029. « En ce qui concerne la Présidence, seul David Lappartient, actuel Président de l'UCI, a soumis une candidature pour la fonction, a expliqué l'UCI dans un communiqué. En vertu de l'article 40 alinéa 3 des Statuts de l'UCI, son élection pour un troisième mandat de quatre ans sera confirmée sans qu'il soit procédé à un vote. » Ce troisième mandat deviendra effectif lors du prochain Congrès de l'UCI, qui se tiendra le 25 septembre à Kigali (Rwanda), à l'occasion des Championnats du monde de cyclisme sur route.


Le Figaro
2 days ago
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Cyclisme : seul candidat à sa succession, David Lappartient fera un 3e mandat à la présidence de l'UCI
Le Français sera reconduit sans vote pour un troisième mandat de quatre ans à la tête de l'Union cycliste internationale. Le Français David Lappartient, seul candidat à sa succession, sera reconduit sans vote pour un troisième mandat de quatre ans à la présidence de l'Union cycliste internationale (UCI), a annoncé vendredi l'instance. «Seul David Lappartient, actuel Président de l'UCI, a soumis une candidature pour la fonction. En vertu de l'article 40 alinéa 3 des Statuts de l'UCI, son élection pour un troisième mandat de quatre ans sera confirmée sans qu'il soit procédé à un vote», a annoncé l'instance dans un communiqué. Publicité Cette confirmation se fera à l'occasion du prochain congrès de l'UCI, le 25 septembre à Kigali. gé de 52 ans, Lappartient a été battu en mars pour la présidence du Comité international olympique (CIO) par la Zimbabwéenne Kirsty Coventry.