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« Je peux souffler » : pourquoi Guershon Yabusele est heureux d'avoir signé chez les Knicks
« Je peux souffler » : pourquoi Guershon Yabusele est heureux d'avoir signé chez les Knicks

Le Parisien

time2 hours ago

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« Je peux souffler » : pourquoi Guershon Yabusele est heureux d'avoir signé chez les Knicks

Guerschon Yabusele se souviendra longtemps des douze derniers mois. Médaillé d'argent aux Jeux de Paris suivi d'un retour gagnant en NBA sous le maillot de Sixers de Philadelphie, l'intérieur, l'un des héros du basket bleu aux Jeux, était sollicité par plusieurs franchises de NBA (San Antonio Spurs, Denver notamment) lors du Free Agency (le marché des joueurs libres de tout contrat). Finalement, le Français de 29 ans a choisi les Knicks de New York avec un contrat de deux ans et 12 millions de dollars . Finaliste de la Conférence Est, les Knicks sont partis des favoris pour la saison prochaine. Une bonne pioche pour l'Ours, qui a réagi à cette signature à l'Équipe . « Je suis très content, ce n'était pas un pari facile de partir de Madrid (NDLR il était sous contrat avec le Real jusqu'en 2025) avec l'indemnité, explique-t-il. Je peux souffler, car je peux payer ça sans problème (NDLR 1,7 million d'euros) . » Avec les Knicks, Guerschon Yabusele s'attend à vivre une grande saison avec des grandes ambitions : « C'est une équipe qui a un destin, ou du moins qui a la chance de pouvoir prendre le titre (NDLR le dernier remontant à 1973) . Je voulais être dans une équipe avec de l'ambition et qui a une histoire comme ça. Quand tu joues contre eux, l'ambiance est incroyable au Madison Square Garden : c'est quelque chose d'irréel, tu ne vis ça qu'à New York avec les fans, les célébrités au premier rang. Pouvoir y jouer avec le maillot des Knicks, j'ai hâte. » Concernant la pression, l' intérieur des Bleus pense avoir les épaules pour y faire face : « Il y a cette pression-là avec les fans, l'histoire de la salle, c'est impressionnant. Moi, ça me motive, ça m'amuse : si je fais un mauvais match et qu'on m'envoie un ou deux trucs drôles sur moi, je vais en rire aussi. C'est dans les deux sens. »

« Ils me ressemblent : des bagarreurs, des gens qui donnent tout » - Guerschon Yabusele explique pourquoi il a choisi les Knicks parmi une foule de courtisans
« Ils me ressemblent : des bagarreurs, des gens qui donnent tout » - Guerschon Yabusele explique pourquoi il a choisi les Knicks parmi une foule de courtisans

L'Équipe

time12 hours ago

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« Ils me ressemblent : des bagarreurs, des gens qui donnent tout » - Guerschon Yabusele explique pourquoi il a choisi les Knicks parmi une foule de courtisans

Onze mois après les Jeux de Paris qui ont précipité son retour en NBA, l'intérieur des Bleus Guerschon Yabusele va plonger dans la folie new-yorkaise pour tenter de ramener un titre aux Knicks la saison prochaine après avoir été courtisé par de nombreuses franchises cet été. « Il manque la photo de mon dunk ! » L'oeil vif en détaillant la collection de clichés sportifs exposés au dernier étage du bâtiment de L'Équipe, Guerschon Yabusele y ajouterait bien l'une des actions iconiques des Jeux de Paris : ce sacré coup de marteau sur la tête de LeBron James en finale (défaite des Bleus 87-98). De passage dans la capitale pour la première fois depuis l'aventure olympique, l'intérieur (2,03 m ; 29 ans) la quitte dès samedi, direction New York, pour signer son contrat de deux ans et 12 millions de dollars avec les Knicks, qui ont décroché la timbale au milieu de nombreuses équipes intéressées par « L'Ours » après son come-back réussi en NBA avec Philadelphie (11 points et 5,6 rebonds en 70 matches). Sa « free agency » « C'est un peu le grand huit, il y a des loopings » « J'avais hâte de vivre la "free agency" (marché des agents libres) et sur le moment, je me suis dit "Vivement que ça se termine". C'était un peu le grand huit, ça monte, ça descend, il y a des loopings. Je me voyais dans une équipe puis dans une autre. Il faut prendre des décisions rapidement : quand on te fait une offre, elle ne dure pas des jours ou des semaines. D'où je viens, toute proposition, c'était un effet "Waouh". Je ne voulais pas me retrouver sans rien et devoir rentrer en Europe après un an. L'objectif, c'était déjà de trouver un contrat et quand tu as de bonnes équipes qui te veulent, c'est flatteur. Il y avait Houston, les (San Antonio) Spurs, et là j'ai directement pensé à Victor (Wembanyama) en me disant que ça pouvait être cool. Il y avait aussi Denver, je me disais que ça pouvait être pas mal non plus de jouer avec Nikola Jokic (sourire). Et puis New York, qui sortait de la finale de conférence (à l'Est, 2-4 contre Indiana), en pensant à leur style de jeu, ça pouvait matcher. » Son choix « A New York, ils me ressemblent : des bagarreurs » « J'avais eu une très bonne impression quand on a joué New York cette saison. Ils me ressemblent : des bagarreurs, des gens qui donnent tout sur le terrain. Par rapport à mon rôle, de joueur qui se bat, un rôle de chien, de bulldog, ça cochait toutes les cases pour aller là où je veux aller. Leur équipe, c'est un bon groupe de gars, qui montent depuis plusieurs années. Ils sortent d'une finale de Conférence. C'est une équipe destinée, ou du moins qui a la chance de pouvoir prendre le titre (leur premier depuis 1973). Je voulais être dans une équipe avec de l'ambition et qui a une histoire comme ça. Quand tu joues contre eux, l'ambiance est incroyable au Madison Square Garden : c'est quelque chose d'irréel, tu ne vis ça qu'à New York avec les fans, les célébrités au premier rang. Pouvoir y jouer avec le maillot des Knicks, j'ai hâte. » Ses ambitions « Si tu peux réussir à New York, tu peux réussir partout » Sur le plan individuel, j'ai du mal à prendre le temps de voir tout ce que j'ai fait. Ma femme me dit de profiter car je suis toujours dans l'après. Mais quand même, je suis très content, ce n'était pas un pari facile de partir de Madrid (il a joué au Real de 2021 à 2024) avec l'indemnité (1,7 million d'euros à donner de sa poche). Je peux souffler car je peux payer ça sans problème. À New York, je sais qu'ils sont revanchards cette saison, qu'ils veulent aller au bout. On dit toujours que si tu peux réussir là-bas, tu peux réussir partout, il y a cette pression-là avec les fans, l'histoire de la salle, c'est impressionnant. Moi, ça me motive, ça m'amuse : si je fais un mauvais match et qu'on m'envoie un ou deux trucs drôles sur moi, je vais en rire aussi. C'est dans les deux sens. C'était un peu la même mentalité à Philadelphie, ça s'est bien passé avec leurs fans, donc ça ne devrait pas trop mal se passer avec ceux des Knicks. Est-ce que c'est plus ouvert dans la conférence Est ? On m'a dit ça récemment et c'est vrai que quand je vois les blessures (*), il y a une ouverture. Mais on a déjà vu beaucoup d'équipes qui pensaient faire une grosse saison et puis... C'est la mentalité générale qui va compter, il faut qu'on soit connectés et je pense qu'il y a quelque chose à faire. » (*) Saison blanche probable pour Jayson Tatum à Boston (tendon d'Achille droit), Damian Lillard (ex-Milwaukee, tendon d'Achille gauche) et Tyrese Haliburton à Indiana (tendon d'Achille droit). À lire aussi Qui va animer le marché de l'été ? Superstar, paria et businessman : l'incroyable parcours d'Alex Rodriguez Des Knicks enfin «sexy» sous Mike Brown ? Les Bleues aux portes de l'enfer

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