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« Ils me ressemblent : des bagarreurs, des gens qui donnent tout » - Guerschon Yabusele explique pourquoi il a choisi les Knicks parmi une foule de courtisans

« Ils me ressemblent : des bagarreurs, des gens qui donnent tout » - Guerschon Yabusele explique pourquoi il a choisi les Knicks parmi une foule de courtisans

L'Équipe7 hours ago
Onze mois après les Jeux de Paris qui ont précipité son retour en NBA, l'intérieur des Bleus Guerschon Yabusele va plonger dans la folie new-yorkaise pour tenter de ramener un titre aux Knicks la saison prochaine après avoir été courtisé par de nombreuses franchises cet été.
« Il manque la photo de mon dunk ! » L'oeil vif en détaillant la collection de clichés sportifs exposés au dernier étage du bâtiment de L'Équipe, Guerschon Yabusele y ajouterait bien l'une des actions iconiques des Jeux de Paris : ce sacré coup de marteau sur la tête de LeBron James en finale (défaite des Bleus 87-98). De passage dans la capitale pour la première fois depuis l'aventure olympique, l'intérieur (2,03 m ; 29 ans) la quitte dès samedi, direction New York, pour signer son contrat de deux ans et 12 millions de dollars avec les Knicks, qui ont décroché la timbale au milieu de nombreuses équipes intéressées par « L'Ours » après son come-back réussi en NBA avec Philadelphie (11 points et 5,6 rebonds en 70 matches).
Sa « free agency »
« C'est un peu le grand huit, il y a des loopings »
« J'avais hâte de vivre la "free agency" (marché des agents libres) et sur le moment, je me suis dit "Vivement que ça se termine". C'était un peu le grand huit, ça monte, ça descend, il y a des loopings. Je me voyais dans une équipe puis dans une autre. Il faut prendre des décisions rapidement : quand on te fait une offre, elle ne dure pas des jours ou des semaines. D'où je viens, toute proposition, c'était un effet "Waouh". Je ne voulais pas me retrouver sans rien et devoir rentrer en Europe après un an.
L'objectif, c'était déjà de trouver un contrat et quand tu as de bonnes équipes qui te veulent, c'est flatteur. Il y avait Houston, les (San Antonio) Spurs, et là j'ai directement pensé à Victor (Wembanyama) en me disant que ça pouvait être cool. Il y avait aussi Denver, je me disais que ça pouvait être pas mal non plus de jouer avec Nikola Jokic (sourire). Et puis New York, qui sortait de la finale de conférence (à l'Est, 2-4 contre Indiana), en pensant à leur style de jeu, ça pouvait matcher. »
Son choix
« A New York, ils me ressemblent : des bagarreurs »
« J'avais eu une très bonne impression quand on a joué New York cette saison. Ils me ressemblent : des bagarreurs, des gens qui donnent tout sur le terrain. Par rapport à mon rôle, de joueur qui se bat, un rôle de chien, de bulldog, ça cochait toutes les cases pour aller là où je veux aller. Leur équipe, c'est un bon groupe de gars, qui montent depuis plusieurs années. Ils sortent d'une finale de Conférence. C'est une équipe destinée, ou du moins qui a la chance de pouvoir prendre le titre (leur premier depuis 1973). Je voulais être dans une équipe avec de l'ambition et qui a une histoire comme ça. Quand tu joues contre eux, l'ambiance est incroyable au Madison Square Garden : c'est quelque chose d'irréel, tu ne vis ça qu'à New York avec les fans, les célébrités au premier rang. Pouvoir y jouer avec le maillot des Knicks, j'ai hâte. »
Ses ambitions
« Si tu peux réussir à New York, tu peux réussir partout »
Sur le plan individuel, j'ai du mal à prendre le temps de voir tout ce que j'ai fait. Ma femme me dit de profiter car je suis toujours dans l'après. Mais quand même, je suis très content, ce n'était pas un pari facile de partir de Madrid (il a joué au Real de 2021 à 2024) avec l'indemnité (1,7 million d'euros à donner de sa poche). Je peux souffler car je peux payer ça sans problème. À New York, je sais qu'ils sont revanchards cette saison, qu'ils veulent aller au bout. On dit toujours que si tu peux réussir là-bas, tu peux réussir partout, il y a cette pression-là avec les fans, l'histoire de la salle, c'est impressionnant. Moi, ça me motive, ça m'amuse : si je fais un mauvais match et qu'on m'envoie un ou deux trucs drôles sur moi, je vais en rire aussi. C'est dans les deux sens.
C'était un peu la même mentalité à Philadelphie, ça s'est bien passé avec leurs fans, donc ça ne devrait pas trop mal se passer avec ceux des Knicks. Est-ce que c'est plus ouvert dans la conférence Est ? On m'a dit ça récemment et c'est vrai que quand je vois les blessures (*), il y a une ouverture. Mais on a déjà vu beaucoup d'équipes qui pensaient faire une grosse saison et puis... C'est la mentalité générale qui va compter, il faut qu'on soit connectés et je pense qu'il y a quelque chose à faire. »
(*) Saison blanche probable pour Jayson Tatum à Boston (tendon d'Achille droit), Damian Lillard (ex-Milwaukee, tendon d'Achille gauche) et Tyrese Haliburton à Indiana (tendon d'Achille droit).
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Lors de la 112e édition du Tour (5-27 juillet), la meilleure prime sera réservée, comme de coutume, à celui qui ramènera le maillot jaune à Paris. Honneur au maillot jaune. Le 27 juillet prochain sur les Champs-Élysées, le coureur qui remportera le Tour de France empochera la meilleure prime parmi la dotation globale de 2,578 M€ réservée pour cette 112e édition. Le vainqueur de la Grande Boucle récoltera ainsi la coquette somme de 500.000€. Le deuxième du classement général gagnera «seulement» 200.000€ et le troisième, 100.000€. Des gains similaires à l'édition 2024 dominée par Tadej Pogacar devant Jonas Vingegaard, le Slovène et le Danois étant à nouveau les grands favoris cette année. À découvrir Le classement du Tour de France 2024 Derrière le podium final, les coureurs placés jusqu'à la 19e place du général recevront chacun une prime décroissante. Enfin, 1.000€ seront réservés à chaque participant qui termine la course entre la 20e et la dernière place. Publicité Les gains réservés aux coureurs du Tour de France 2025 selon leur classement général : 1er : 500.000€ 2e : 200.000€ 3e : 100.000 € 4e : 70.000€ 5e : 50.000€ 6e : 23.000€ 7e : 11.500€ 8e : 7.6000€ 9e : 4.500€ 10e : 3.800€ 11e : 3.000€ 12e : 2.700€ 13e : 2.500€ 14e : 2.100€ 15e : 2.000€ 16e : 1.500€ 17e : 1.300€ 18e : 1.200€ 19e : 1.100€ 20e au dernier : 1.000€ Une prime cinq mois élevée qu'à Wimbledon Notons, tout de même, que ces dotations font pâle figure en comparaison à celles offertes aux joueurs de tennis disputant Wimbledon, le Grand Chelem londonien qui a lieu chaque année à la même période que la Grande Boucle. Par exemple, un(e) éliminé(e) au premier tour sur le gazon londonien empoche 77.400€ (!), tandis que les vainqueurs du tournoi (hommes et femmes) verront 3,5 M€ tomber dans leurs caisses. Une somme supérieure à celle remportée (2,55 M€) à Roland-Garros par Coco Gauff et Carlos Alcaraz, lauréats cette année. 2,55 M€, soit cinq fois plus que les 500.000 euros promis au vainqueur du Tour de France… Au départ de Lille ce samedi 5 juillet, les 184 coureurs ne seront, en plus, pas tous en chasse du maillot jaune à Paris. Certains feront des victoires d'étapes et des autres maillots distinctifs (vert, blanc, blanc à pois rouges) leurs objectifs personnels. Pour garnir leur palmarès et, aussi, offrir des primes à leur équipe respective. Puisque, durant le Tour de France et plus globalement toutes les grandes courses cyclistes, les dotations de victoires ou maillots distinctifs sont d'abord distribuées à l'équipe du coureur récompensé en question. Ce dernier accepte ensuite, généralement, que l'argent soit redistribué à parts égales à ses coéquipiers et au staff technique, indispensables chaque jour pour sa réussite.

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