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Le HuffPost France
22-07-2025
- Entertainment
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« Superman » : James Gunn regrette la manière dont Henry Cavill a appris qu'il n'était plus Clark Kent
CULTURE - « C'était vraiment injuste pour lui ». Le réalisateur James Gunn est revenu sur le moment « terrible » où il a dû annoncer à l'acteur britannique Henry Cavill, titulaire du rôle dans Man of Steel, qu'il devait rendre la cape de Superman. Le super-héros est désormais incarné par l'Américain David Corenswet. En 2022, le réalisateur des Gardiens de la Galaxie avait été engagé par Warner Bros pour superviser la production, et l'une des premières tâches sur sa liste était d'engager un nouvel acteur pour incarner le super-héros venu de Krypton, rappelle le journal l 'Independent. Warner Bros avait annoncé prématurément à Henry Cavill qu'il reviendrait dans le rôle de Clark Kent. Lors de sa prise de fonction aux côtés de Peter Safran, James Gunn n'en avait pas été informé et a finalement dû expliquer à l'acteur que ce n'était pas le cas. Henry Cavill dans un nouveau costume ? Au cours d'un épisode du podcast Happy Sad Confused, le réalisateur du nouveau Superman, un succès au box-office depuis sa sortie le 9 juillet au cinéma, a raconté : « Nous nous sommes assis, et il [Henry Cavill] a été un vrai gentleman, un super gars ». L'acteur lui a demandé une seule faveur : annoncer la mauvaise nouvelle lui-même. « Je me suis dit : 'C'est la classe' », a poursuivi James Gunn. Le réalisateur a également déclaré qu'il « adorerait faire jouer » Henry Cavill dans un futur film de l'univers DC, révélant : « J'en ai parlé avec lui lors d'une conférence de presse ». Il n'a pas précisé les pistes envisagées, mais rien est impossible. Superman est de nouveau arrivé en tête du box-office nord-américain la semaine dernière avec des recettes s'élevant à 57,3 millions de dollars, selon les estimations de dimanche du cabinet spécialisé Exhibitor Relations. Ce nouvel opus grand budget de Warner Bros et DC Studios a récolté de nombreuses critiques positives et a dépassé les 400 millions de dollars au total depuis sa sortie il y a plus de dix jours (235 millions en Amérique du Nord, 171 millions à l'international).


La Presse
09-07-2025
- Entertainment
- La Presse
Superman, un immigrant qui fait des vagues
Le réalisateur d'un nouveau film d'action mettant en vedette Superman a soulevé une polémique aux États-Unis en insistant sur l'origine étrangère du superhéros venu de Krypton et le rôle des migrants dans l'histoire du pays. Ce qu'il faut savoir Le réalisateur d'un nouveau film d'action mettant en scène Superman a soulevé des vagues en insistant sur le fait que le superhéros est un immigrant venu s'établir aux États-Unis, reflétant l'histoire du pays. Des animateurs de la chaîne Fox admiratifs de la ligne dure poursuivie par l'administration américaine en matière d'immigration ont accusé les auteurs du film de vouloir « faire la leçon » au public. La polémique reflète, selon des analystes, un changement majeur dans l'imaginaire américain relativement à l'immigration. Dans une entrevue au Times de Londres, James Gunn a indiqué vendredi que « Superman est l'histoire de l'Amérique » et parle d'un « immigrant venu d'ailleurs pour peupler le pays ». Le film, qui montre notamment le superhéros enfant alors qu'il est envoyé sur Terre à partir d'une planète condamnée, parle fondamentalement de « gentillesse », une valeur que « certains imbéciles qui en sont dépourvus » jugeront insultante, a ajouté M. Gunn. Des animateurs de Fox News ont fustigé ses propos, y voyant une salve contre l'administration du président Donald Trump, qui multiplie les initiatives depuis son arrivée en poste dans le but déclaré d'expulser des millions de migrants en situation irrégulière. Kellyanne Conway, qui était conseillère du président Donald Trump durant son premier mandat, a indiqué que les gens n'allaient pas au cinéma « pour se faire donner une leçon et se faire balancer au visage l'idéologie de quelqu'un ». Jesse Waters, un autre animateur proche de l'administration Trump, a blagué sur le fait que la cape de Superman porte la mention « MS13 », le nom d'un gang salvadorien que l'administration a invoqué pour justifier des expulsions controversées. PHOTO JESSICA MIGLIO, FOURNIE PAR ASSOCIATED PRESS Le réalisateur James Gunn et l'acteur David Corenswet sur le plateau de tournage du film Superman. Réagissant à la polémique, des acteurs du film sont revenus à la charge lors de la première lundi à Los Angeles. « Oui, Superman est un immigrant. Et oui, les gens que nous soutenons dans ce pays sont des immigrants. Et si vous n'aimez pas ça, vous n'êtes pas américain », a indiqué Sean Gunn, qui incarne le vilain Maxwell Lord dans le film. Opinion publique Le site conservateur Breitbart s'est lancé dans la mêlée par la suite en reprochant aux auteurs du film de ne pas tenir compte du fait que les migrants ciblés par l'administration n'ont pas réussi à régulariser leur statut et ne devraient pas pouvoir rester sur le territoire américain. Des milliers de lecteurs du site ont commenté, parfois avec colère, parfois en blaguant. L'un d'eux a dit espérer que les agents de l'Immigration and Customs Enforcement (ICE) attraperaient Superman et l'expulseraient. La polémique « en dit beaucoup » sur la manière dont l'imaginaire américain évolue par rapport à l'immigration, souligne Baptiste Jouzier, un spécialiste du droit international des migrants et des réfugiés rattaché à l'Université Laval. Historiquement, l'imaginaire populaire par rapport à l'immigration était globalement positif. Baptiste Jouzier, doctorant rattaché à la faculté de droit de l'Université Laval L'administration n'hésite pas, note M. Jouzier, à multiplier les « mises en scène » pour illustrer son approche musclée face à la problématique en véhiculant au passage une image négative des personnes ciblées. Le renvoi récent, avec l'autorisation de la Cour suprême, de huit migrants vers un pays en guerre, le Soudan du Sud, envoie le message que les personnes qui tentent de venir aux États-Unis de manière irrégulière ou tardent à partir alors qu'elles sont sommées de le faire risquent de se retrouver « dans la pire situation imaginable ». L'objectif, note M. Jouzier, est aussi d'envoyer le message à la base du Parti républicain que le président cherche activement à concrétiser ses promesses de campagne en matière d'immigration. « Des sous-humains » L'ouverture récente dans les Everglades, en Floride, d'un centre de détention situé dans une zone isolée et chaude entourée de marais riches en alligators et en pythons s'inscrit dans cette tendance, relève Michael Binder, un professeur de science politique et d'administration publique rattaché à l'Université du Nord de la Floride. PHOTO REBECCA BLACKWELL, ARCHIVES ASSOCIATED PRESS Travailleurs installant un panneau de circulation indiquant l'entrée du complexe de détention de migrants Alligator Alcatraz, à Ochopee, en Floride, jeudi dernier « Ils envoient le message que les migrants qui sont détenus à cet endroit vont être traités comme des sous-humains », relève le chercheur, qui s'alarme de constater que l'aile locale du Parti républicain vend des t-shirts et des casquettes promotionnelles sur le thème de « l'Alcatraz des alligators ». Le président Trump, qui a visité la prison la semaine dernière, a blagué sur le fait que les migrants qui tentent de s'en échapper devront courir en zigzag pour échapper aux alligators. L'enthousiasme, voire « l'euphorie » des partisans de la ligne dure risque de changer dans le temps comme ce fut le cas à plusieurs reprises par le passé, note M. Binder. « Les gens vont finir par retrouver une vision plus positive de l'immigration, mais ça va prendre du temps », relève le chercheur. « Il faudra au minimum un cycle électoral pour que ça change », précise-t-il.


Le Figaro
08-07-2025
- Entertainment
- Le Figaro
Superman, un film politique sur un «immigré venu d'ailleurs», selon James Gunn
Le réalisateur de Superman s'est attiré les foudres des Américains conservateurs, en affirmant que le super-héros est «un migrant qui a quitté sa planète, Krypton, pour rejoindre la Terre». « Superman, c'est l'histoire de l'Amérique. C'est le destin d'un immigré venu aux États-Unis pour avoir une vie meilleure », rappelle James Gunn, réalisateur d'une nouvelle adaptation dédiée au super-héros à la cape rouge, attendue en salles ce mercredi 9 juillet. Le cinéaste américain, PDG de DC Comics, qui s'est emparé du personnage créé par Jerry Siegel et Joe Shuster, se confie au Times sur sa vision du héros apparu pour la première fois en 1938. À découvrir TV ce soir : retrouver notre sélection du jour Pour le réalisateur, il était nécessaire dans son long-métrage de garder l'essence du récit d'origine, inspiré par l'histoire des deux créateurs issus d'une famille de réfugiés juifs, victime de l'antisémitisme durant la Seconde Guerre mondiale. Jerry Siegel et Joe Shuster ont été, d'une certaine manière, par ces drames pour imaginer une figure héroïque tournée exclusivement vers le bien. Ainsi est né, Superman, un surhomme originaire de la planète Krypton venu sur notre Terre pour combattre toutes les forces du mal, symbolisées par le diabolique Lex Luthor. James Gunn trace aussi un parallèle saisissant et un tantinet abstrait avec l'actualité chaotique du monde actuel: « « film est un peu politique . Le récit peut-être interprété différemment selon les convictions de chacun et l'État dans lesquels on se trouve ». Publicité Superman ou Superwoke ? Cette vision de Superman, décrit comme un immigré et un objet politique, est loin de plaire aux conservateurs américains et notamment à la rédaction de Fox News, qui a rebaptisé le film de James Gunn « Superwoke ». « Nous n'allons pas au cinéma pour recevoir des leçons et pour que quelqu'un nous impose son idéologie », a renchéri Kellyanne Conway, présentatrice sur la chaîne conservatrice américaine. Interrogé par Variety hier soir lors de l'avant-première de son film, James Gunn, a rappelé que le scénario de Superman pouvait s'adresser à « tout le monde . Je ne suis pas là pour vous juger. Mais c'est un film à propos de la bonté et je pense que tout le monde peut y adhérer». Sean Gunn, le frère de James Gunn, qui incarne Maxwell Lord dans Superman, défend une vision idéologique tranchée du super-héros Il ne prend pas de gant pour imposer sa thèse: « Ma réaction aux critiques, c'est que l'immigration est exactement au cœur du sujet du film. Et je tiens à rappeler que 'oui, Superman est un immigré'. Les gens que nous soutenons dans ce pays sont également immigrés et si vous n'êtes pas d'accord avec ça, vous n'êtes pas Américains. Ceux qui ferment la porte aux immigrés sont contre le modèle américain. »