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Le gouvernement fédéral reste muet sur le remplacement de ses ambassadeurs spéciaux
Le gouvernement fédéral reste muet sur le remplacement de ses ambassadeurs spéciaux

La Presse

time19 hours ago

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Le gouvernement fédéral reste muet sur le remplacement de ses ambassadeurs spéciaux

Le gouvernement fédéral reste muet sur le remplacement de ses ambassadeurs spéciaux (Ottawa) Le gouvernement Carney ne dit pas s'il continuera de nommer des ambassadeurs sur les thèmes défendus par le cabinet Trudeau, maintenant que les mandats des envoyés d'Ottawa pour le climat et les femmes et la sécurité arrivent à échéance. Dylan Robertson La Presse Canadienne Mais un éminent observateur du service extérieur affirme qu'il est probable qu'Ottawa pourvoie ces postes d'ici l'automne. Catherine Stewart, ambassadrice du Canada pour les changements climatiques, a quitté son poste en mars. Son mandat devait expirer à la fin du mois de juillet. En mars également, et quelques jours seulement après l'entrée en fonction du premier ministre Mark Carney, le mandat de Jacqueline O'Neill comme ambassadrice du Canada pour les femmes, la paix et la sécurité a pris fin comme prévu. Les deux postes ont été créés pour promouvoir les valeurs canadiennes à l'étranger. Le gouvernement fédéral a également annoncé en décembre la création d'un poste d'ambassadeur pour l'Arctique. Le gouvernement n'a pas précisé quand ce poste pourrait être pourvu. Les groupes LGBTQ+ canadiens réclament depuis des années qu'Ottawa nomme un ambassadeur spécial pour les droits LGBTQ+, semblable à celui de la France et des États-Unis sous l'administration Biden. Le bureau de Mark Carney n'a pas répondu lorsqu'on lui a demandé s'il nommerait un envoyé LGBTQ+, maintiendrait les postes expirés ou nommerait un ambassadeur pour l'Arctique. Les questions sur les envoyés surviennent alors que le gouvernement demande à Affaires mondiales Canada de réaliser des économies de 7,5 % à compter du printemps prochain, parallèlement aux efforts du gouvernement pour respecter la hausse de ses objectifs de dépenses en matière de défense. Affaires mondiales Canada a indiqué qu'il appartenait au conseil des ministres de décider si Ottawa doit nommer une envoyée pour les femmes, la paix et la sécurité, ou FPS. La porte-parole du ministère, Brittany Fletcher, a déclaré que le Plan d'action national pour les femmes, la paix et la sécurité « continue d'être coordonné par Affaires mondiales Canada et est soutenu par neuf autres ministères et organismes fédéraux partenaires ». La diplomatie FPS reconnaît l'impact disproportionné de la guerre sur les femmes et les filles et promeut leur leadership dans la consolidation de la paix et la prévention des conflits. Le Canada est un fervent défenseur des femmes, de la paix et de la sécurité depuis le gouvernement conservateur de Stephen Harper. Le Canada a nommé une ambassadrice FPS en 2019, en s'appuyant sur un cadre stratégique soulignant qu'Ottawa s'était forgé une réputation de leadership dans ce domaine, tout en reconnaissant que le concept avait fait l'objet d'une forte réaction négative à l'étranger. « Certains champions de longue date des femmes, de la paix et de la sécurité voient leur soutien s'effriter, alors que leurs opposants en profitent pour exploiter leur désunion », peut-on lire dans le cadre stratégique. Katrina Leclerc, présidente du Réseau Femmes, Paix et Sécurité-Canada, a confié qu'il était « profondément préoccupant » que le poste d'ambassadrice soit vacant depuis quatre mois. Mme Leclerc a rappelé à La Presse Canadienne qu'il était important d'avoir une personne-ressource pour coordonner le travail de la société civile, des ministères et des collègues internationaux. « Bien qu'une politique ou un plan d'action national soit important, sans un leadership institutionnel comme celui de l'ambassadrice, sa mise en œuvre risque d'être fragmentée ou dépriorisée, a-t-elle écrit dans un courriel. Il ne s'agit pas d'un simple rôle symbolique : il fournit la structure et la stratégie nécessaires pour intégrer les priorités FPS dans les portefeuilles canadiens de la diplomatie, du développement et de la défense. » Elle a souligné que le premier ministre Carney avait initialement supprimé un poste ministériel consacré à l'égalité des genres, avant de le rétablir en réponse aux critiques du public. « À l'heure où nous assistons à un recul démocratique, à des conflits et à des violences sexistes à l'échelle mondiale, l'absence d'ambassadrice FPS au Canada risque de signaler un recul par rapport à ses engagements féministes », a-t-elle prévenu. Peut-être à l'automne De son côté, Environnement Canada a déclaré qu'il appartenait au conseil des ministres de décider de nommer ou non une nouvelle ambassadrice pour les changements climatiques, sur avis des ministres des Affaires étrangères et de l'Environnement. Colin Robertson, ancien diplomate canadien et vice-président de l'Institut canadien des affaires mondiales, a dit s'attendre à ce que les différentes nominations soient effectuées cet automne. « Nous n'avons pas vraiment besoin de procéder à ces nominations avant septembre, a expliqué M. Robertson. Je ne tirerais aucun enseignement du fait que ces postes soient devenus caducs. » Selon M. Robertson, Mark Carney s'intéresse vivement à la politique étrangère et recherche probablement de bons ambassadeurs, y compris des personnes extérieures au service extérieur. Le premier ministre recherche probablement des envoyés dotés du savoir-faire politique nécessaire pour gérer des relations délicates avec les États-Unis tout en faisant valoir les intérêts particuliers du Canada, a soutenu M. Robertson. « Il a probablement plusieurs listes devant lui et il les étudie, a-t-il dit. Il agit rapidement, mais il est aussi attentif. » Le gouvernement fédéral a annoncé son intention de nommer un nouvel envoyé spécial pour la préservation de la mémoire de l'Holocauste et la lutte contre l'antisémitisme. Deborah Lyons a pris sa retraite trois mois avant la fin prévue de son mandat. La porte-parole du ministère du Patrimoine canadien, Ines Akué, a déclaré qu'« un nouvel envoyé spécial sera nommé en temps opportun ».

Violence envers la communauté LGBTQ+
Violence envers la communauté LGBTQ+

La Presse

time5 days ago

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Violence envers la communauté LGBTQ+

Les appels de personnes ayant été victimes de violence reçus par l'organisme Interligne, qui offre des services d'aide pour la communauté LGBTQ+, ont plus que doublé par rapport à l'an dernier, révèle le rapport annuel. Les membres de la communauté LGBTQ+ qui signalent être victimes de violence et de discrimination sont beaucoup plus nombreux depuis un an, révèlent des données consultées par La Presse. Les appels de personnes ayant été victimes de violence reçus par l'organisme Interligne, qui offre des services d'aide pour la communauté LGBTQ+, ont plus que doublé par rapport à l'an dernier, révèle le rapport annuel. Ceux ayant pour motif la discrimination, les enjeux de classe et le racisme en lien avec l'orientation sexuelle ont pour leur part augmenté de 308 %. En 2023-2024, Interligne, anciennement connu sous le nom de Gai Écoute, a reçu 60 appels concernant ce motif contre 245 pour 2024-2025. PHOTO ÉDOUARD DESROCHES, LA PRESSE Pascal Vaillancourt, directeur général de l'organisme Interligne Les appels concernant la violence sont passés de 134 à 282 pour la même période. Ces données concernent les violences perpétrées dans la sphère privée, mais aussi les violences verbales et physiques subies dans l'espace public, précise le directeur général de l'organisme, Pascal Vaillancourt. « On ne parle pas seulement de cinq ou six appels supplémentaires. » Sentiment de détresse Le psychologue Jesse Bossé, spécialisé en santé mentale des personnes LGBTQ+ et des réalités trans, remarque aussi une « augmentation de la haine anti-LGBT et anti-trans ressentie par ses clients ». Il affirme que le sentiment de détresse chez les personnes LGBTQ+ augmente de façon graduelle depuis deux ans, mais encore plus depuis les six derniers mois. Jesse Bossé affirme que le sentiment de peur est « palpable » pour ses clients et leurs proches et qu'il doit faire de l'intervention de crise chaque semaine depuis quelque temps. Selon Pascal Vaillancourt, la situation est pire depuis la pandémie. L'isolement et la prolifération des chambres d'écho en ligne ont été un terrain fertile pour la légitimation des propos haineux envers les membres de la communauté, ajoute-t-il. Interligne a reçu en tout près de 20 000 appels lors de l'année 2024-2025. Pascal Vaillancourt a lui-même reçu des insultes dans la rue cette année, et ce, pour la première fois de sa vie. « J'ai une quarantaine d'années derrière moi et c'est la première fois qu'on m'a agressé verbalement. » Sous le choc Son collègue, Samuel Desbiens, intervenant pour l'organisme Trans Mauricie/Centre-du-Québec, a lui aussi vécu une altercation en mai dernier. « La seule chose que je me disais, c'était que son poing allait partir », relate avec émotion M. Desbiens. Alors qu'il attendait son dîner dans un restaurant de Trois-Rivières, un homme âgé d'environ 30 ans l'a abordé à la vue de son chandail où le mot « Trans » était inscrit. « Vous autres, les trans, vous allez bientôt disparaître. Mark Carney* et Donald Trump vont vous remettre à votre place, dans le placard, pis c'est ben correct ! Pas besoin de ça au Québec », s'est-il écrié. Aucune personne dans l'établissement n'est intervenue. Seul le silence du choc régnait. Dans sa voix, il était agressif et parlait fort, il était à deux pouces de ma figure et ses poings étaient serrés. Samuel Desbiens, intervenant pour l'organisme Trans Mauricie/Centre-du-Québec Sous le choc, l'intervenant a demandé à la serveuse de lui donner son repas afin qu'il puisse le manger dans son automobile. « J'avais peur qu'il me suive à l'extérieur », ajoute-t-il. L'agresseur est demeuré dans le restaurant et a pu y finir son repas. Samuel Desbiens remarque que, dans le cadre de son travail, la peur est plus présente qu'avant auprès des gens qui sollicitent l'aide de l'organisme. Dans un groupe de soutien en ligne dont il fait partie, les témoignages où des personnes trans sont victimes de violences verbales se multiplient. Polarisation en ligne Dans une vidéo partagée récemment sur les réseaux sociaux, l'influenceur Nabil Amraoui a révélé avoir lui aussi vécu une agression homophobe, cette fois-ci physique, dans le quartier gai à Montréal. PHOTO ÉDOUARD DESROCHES, LA PRESSE Le Village, à Montréal Des individus l'auraient interpellé : « Ce n'est pas toi le Marocain gai qui fait des vidéos sur TikTok ? » Après avoir acquiescé, M. Amraoui dit s'être fait violemment frapper au visage. « Il y a des situations comme ça qui arrivent encore aujourd'hui à Montréal et partout dans le monde. L'homophobie existe encore […]. La haine ne m'arrête pas et elle ne devrait pas t'arrêter toi non plus », conclut-il dans sa vidéo. Pourquoi cette hausse de la violence ? Experts et gens de terrain sont plusieurs à partager le même constat : la tolérance envers la diversité sexuelle et la diversité de genre recule, et c'est le sentiment de sécurité pour les personnes LGBTQ+ qui écope. « Il y a beaucoup de visibilité donnée aux personnes qui sont critiques de certains droits pour les personnes trans et non binaires, ce qui donne beaucoup d'espace à l'expression de commentaires en ligne décomplexés qui relèvent presque du discours haineux », déplore le professeur à l'UQAM Martin Blais, titulaire de la chaire de recherche sur la diversité sexuelle et la pluralité de genre. Il explique que « lorsqu'on regarde les sondages au Québec comme à l'international, on peut constater un recul quant à l'attitude face à la diversité sexuelle ainsi qu'à l'appui à l'avancement des droits ». Une étude publiée par l'organisme GRIS-Montréal en janvier dernier établissait que le sentiment de confort face à la diversité sexuelle chez les adolescents reculait pour la première fois depuis la création de cet organisme, il y a de cela 30 ans. Martin Blais précise toutefois que ce changement d'attitude reste le fait d'une minorité de la population. « De notre côté, on sent surtout le recul sur les questions qui concernent les minorités et la diversité de genre », affirme-t-il. L'agitation en ligne se traduirait par des comportements plus agressifs envers cette population. Inégalités Bien que l'agression, l'intimidation et le harcèlement soient déjà plus élevés chez les personnes issues de la diversité sexuelle et de genre que dans la population générale, M. Blais affirme qu'elles le sont « à un niveau qu'on n'avait pas vu depuis un certain temps ». Selon Statistique Canada, les personnes issues de la diversité sexuelle sont deux fois plus susceptibles d'avoir vécu de l'intimidation et du harcèlement que leurs pairs hétérosexuels. Chez les personnes issues de la diversité de genre, c'est trois fois plus que la population générale. Pour le psychologue Jesse Bossé, « le besoin numéro un [pour ces personnes], c'est de se sentir soutenues, de voir leurs proches et leurs institutions soutenir la diversité sexuelle et de genre comme un droit humain fondamental ». * Précisons que le premier ministre Carney ne peut être associé aux politiques anti-trans qui ont cours actuellement aux États-Unis.

L'expulsion d'une personne non binaire vers les États-Unis suspendue par un juge
L'expulsion d'une personne non binaire vers les États-Unis suspendue par un juge

La Presse

time6 days ago

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L'expulsion d'une personne non binaire vers les États-Unis suspendue par un juge

(Ottawa) Un Américain non binaire est autorisé à séjourner temporairement au Canada après que sa procédure d'expulsion a été suspendue par un juge, qui a déclaré que les agents d'immigration n'avaient pas pris en compte les dangers potentiels auxquels sont confrontées les personnes LGBTQ+ aux États-Unis. David Baxter La Presse Canadienne Angel Jenkel devait être expulsé le 3 juillet, mais les procédures ont été suspendues le 2 juillet jusqu'à ce qu'un contrôle judiciaire soit effectué. « Une chose à laquelle j'ai pensé à plusieurs reprises au cours de ce processus est que, si je dois retourner, ce ne sera pas dans le même pays que celui que j'ai quitté », a expliqué Angel Jenkel lors d'une entrevue avec La Presse Canadienne. Angel Jenkel est arrivé au Canada en août 2022 pour rendre visite à l'homme qui est maintenant son fiancé. Les deux premiers mois, la santé de son mari était bonne, mais que son épilepsie a finalement provoqué des crises « assez graves ». « J'ai commencé à m'occuper de lui et j'ai un peu perdu la notion du temps, car personne d'autre ne s'occupait de lui à ce moment-là », a raconté Angel Jenkel. Les visas de visiteur canadiens expirent après six mois, et un visiteur qui séjourne plus longtemps peut être expulsé. Face à une demande d'expulsion, Angel a demandé à un agent d'immigration de procéder à une évaluation des risques avant renvoi. Lors de ces audiences, les demandeurs doivent démontrer qu'ils risquent un préjudice réel s'ils sont expulsés du Canada. Angel a représenté sa propre personne lors de l'audience. Angel a rapporté que l'agent avait décidé que la preuve démontrant qu'un renvoi vers les États-Unis entraînerait un préjudice irréparable était insuffisammente. Angel, désormais représentée par Smith Immigration Law, un cabinet torontois d'avocats spécialisé en droit de l'immigration et dans l'aide aux clients LGBTQ+, a demandé un sursis à l'exécution de la mesure de renvoi, arguant que l'agent avait commis une erreur en s'appuyant sur des informations obsolètes concernant les États-Unis. Des données périmées Selon la décision de la juge Julie Blackhawk, l'agent d'immigration a fondé la mesure de renvoi sur le plus récent cartable national de documentation américaine utilisée par la Commission de l'immigration et du statut de réfugié du Canada, datée du 31 janvier 2024. Ces cartables sont des guides de référence pour les pays qui contiennent des informations à leurs sujets, notamment la situation en matière de droits de la personne, leur démographie et le traitement des minorités sexuelles. Avant cette année, le cartable national de documentation des États-Unis était mise à jour chaque année depuis 2018 en fonction des informations accessibles au public. Le site internet de la Commission de l'immigration et du statut de réfugié indique que la mise à jour de ces trousses peut être retardée « en période de changement rapide ou d'incertitude ». « L'un des arguments que nous avons avancés lors de l'audience était qu'en raison de la notoriété des actions du président [Donald] Trump envers la communauté trans et non binaire, Angel avait supposé que l'agent serait conscient de l'ampleur de l'évolution de la situation dans le pays en l'espace d'un an », a soutenu l'avocate Adrienne Smith. « Il est donc choquant que l'agent n'ait pas pris en compte toute la période allant de janvier 2024 jusqu'à la prise de décision concernant la demande [d'examen des risques avant renvoi], alors que c'est en réalité toute cette période qui a poussé Angel a demandé cette évaluation. » Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada n'a pas répondu à une demande de commentaire. Évolution de la situation américaine Quelques heures seulement après avoir prêté serment en janvier, M. Trump a signé un décret ne reconnaissant que deux genres aux États-Unis : l'homme et la femme. Ce décret a eu des répercussions dans tout le pays, notamment la suppression de ce que le président appelle « l'idéologie du genre » de tous les sites web du gouvernement fédéral, la fin de la publication des statistiques sur les personnes transgenres incarcérées et la décision des Centres pour le contrôle et la prévention des maladies de mettre fin à ses formations expliquant comment créer des environnements scolaires favorables aux élèves transgenres et non binaires. « Mon État est l'un des seuls à protéger encore les personnes trans. Qui sait combien de temps cela va durer, vu la situation actuelle », a expliqué Angel, faisant entre autres référence à l'assassinat de Melissa Hortman, présidente démocrate de la Chambre des représentants du Minnesota, et de son mari le mois dernier. « En plus, toute ma famille vit majoritairement dans le Sud. J'ai juste mon grand-père et mon oncle au Minnesota, et un ami qui est prêt à m'aider si je me retrouve là-bas. » Dans sa décision, la juge Blackhawk affirme qu'il n'était pas raisonnable pour l'agent de se fonder sur le cartable national de documentation actuel « étant donné la connaissance générale par le public de l'évolution de la situation aux États-Unis ». Pour qu'un sursis à l'expulsion soit approuvé, le demandeur, en l'occurrence Angel, doit démontrer que son expulsion causerait un préjudice irréparable. La juge Blackhawk affirme que le cas de Angel satisfait à tous ces critères en raison de l'utilisation d'anciens renseignements dans la mesure d'expulsion, du risque pour son fiancé de perdre un principal pourvoyeur de soins et du faible risque pour la population canadienne si Jenkel reste au pays. Sarah Mikhail, l'autre avocate de Angel, a soutenu que les agents d'immigration ont la responsabilité de bien connaître les conditions du pays vers lequel ils peuvent renvoyer une personne. « Cette charge est en fait plus lourde lorsque le demandeur se représente lui-même, car il connaît bien la situation dans son pays d'origine », a souligné Me Mikhail. « D'après le dossier et la décision de l'agent, il était clair que les conditions du pays dans lequel Angel serait renvoyé n'ont pas nécessairement été prises en compte, et c'est là toute la différence. » Angel peut désormais rester au Canada jusqu'à la fin du contrôle judiciaire de la décision de renvoi. Si ce contrôle est en sa faveur, la demande de séjour de Angel au Canada sera rouverte et examinée par un autre agent.

Les meilleurs sites de rencontre gays et lesbiens pour faire de belles connaissances
Les meilleurs sites de rencontre gays et lesbiens pour faire de belles connaissances

Le Parisien

time7 days ago

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Les meilleurs sites de rencontre gays et lesbiens pour faire de belles connaissances

Faire des rencontres est une problématique qui existe sans nul doute depuis la nuit des temps et elle n'a ni âge, ni frontières, ni sexe ! Trouver l'amour est l'objectif de nombreuses personnes de la communauté LGBTQ+, tandis que d'autres sont davantage à la recherche d'un ou d'une partenaire d'un soir. Et si rencontrer de nouvelles personnes n'est pas forcément compliqué, il s'avère souvent plus difficile d'en trouver une qui cherche la même chose. C'est pourquoi, si vous désirez vous tourner vers un site de rencontre adapté aux personnes homosexuelles, vous devez prendre le temps de bien le choisir afin d'optimiser vos recherches tout en laissant planer une part de mystère et de spontanéité. Voici notre sélection des meilleurs sites et applications pour faire des rencontres gays et lesbiennes en 2025 , selon vos envies, votre âge ou votre localisation. Le site : On ne présente plus Meetic , qui est tout simplement le leader historique des sites de rencontres en France. On ne le sait pas toujours, mais Meetic ne se concentre pas uniquement sur les rencontres hétérosexuelles : c'est aussi une plateforme très prisée par la communauté LGBTQ+, aussi bien les hommes gays que les femmes lesbiennes, en particulier pour les rencontres sérieuses. Les célibataires qui s'y inscrivent peuvent préciser leur identité et leur orientation sexuelle de manière claire, et les profils sont sérieusement modérés afin d'assurer des prises de contact bienveillantes, sans mauvaises surprises. Les avantages : L'un des points forts de Meetic, c'est la richesse du profil que chaque célibataire peut remplir et étoffer au fil de son expérience. Il est même possible d'enregistrer des messages vocaux, afin de dévoiler une autre facette de sa personnalité. Les outils de recherche permettent de cibler des critères spécifiques, et le système de messagerie est fluide et agréable à utiliser. Le site de rencontre effectue également des contrôles des profils, afin de s'assurer de l'authenticité des personnes qui s'y inscrivent et éviter les mauvaises surprises aux autres célibataires. Cliquez ici pour découvrir le site de rencontres Meetic Le site : DisonsDemain est la déclinaison « senior » de Meetic. La plateforme appartient au même groupe et cible spécifiquement les célibataires de plus de 50 ans. La communauté LGBTQ+ y est également bien représentée, y compris les femmes lesbiennes et les hommes gays. Tout comme sur Meetic, ce sont les rencontres sérieuses et durables qui sont mises en avant. L'interface du site est adaptée aux personnes plus matures : la navigation y est simplifiée et la modération des profils est plus proactive que sur d'autres sites de rencontres. De quoi créer un cadre accueillant et sécurisé. Les avantages : Pour les hommes gays de 50 ans et plus, DisonsDemain représente un excellent espace de rencontre en ligne. Le site permet de filtrer facilement les résultats de recherche selon la localisation, les centres d'intérêt ou le style de vie. Il est possible de communiquer par écrit, de passer des appels et même d'activer la visio directement sur le site, de manière totalement sécurisée. Et grâce à des événements organisés dans de nombreuses villes en France, il est possible de se retrouver entre célibataires dans le cadre d'un repas ou d'une activité. Cliquez ici pour découvrir le site de rencontres DisonsDemain Le site : Grindr est probablement l'application de rencontres gay la plus célèbre au monde. Elle ressemble un peu à Tinder, mais elle cible exclusivement les hommes homosexuels, bisexuels et queers. Elle repose sur la géolocalisation pour faciliter des rencontres rapides à proximité. Le principe est simple : vous voyez en temps réel les profils les plus proches de vous, avec lesquels vous pouvez entamer une conversation immédiatement. C'est une application populaire dans les zones urbaines et elle est surtout appréciée des personnes en quête de rencontres rapides et sans prise de tête. Les avantages : Pour les hommes gays qui cherchent avant tout à rencontrer quelqu'un rapidement, Grindr se montre extrêmement efficace. L'inscription est rapide, l'application est simple à prendre en main, et le système de géolocalisation est fiable. Les personnes qui débutent sur Grindr peuvent cependant être un peu surprises par le ton parfois expéditif et direct des échanges. Pour rencontrer le grand amour, ce n'est peut-être pas le service idéal, mais si vous cherchez autre chose, cela peut valoir la peine de tester cette application, qui fonctionne partout dans le monde. Cliquez ici pour découvrir le site de rencontres Grindr Le site : À l'origine, Bumble était une plateforme de rencontres essentiellement hétérosexuelles, où les femmes étaient invitées à faire le premier pas. Mais aujourd'hui, le service accueille une large communauté LGBTQ+. Pour les relations entre hommes comme entre femmes, chaque célibataire peut faire le premier pas s'il ou elle le souhaite. Son interlocuteur a alors 24 heures pour répondre et, s'il ne le fait pas, le match expire. Tout simplement ! Bumble offre donc une expérience de « slow dating » finalement assez rare en ligne, et ça fait du bien. Les avantages : Bumble fonctionne via une application intuitive, claire et agréable à utiliser. La création d'un profil détaillé est un vrai plus pour découvrir la personne que l'on souhaite potentiellement contacter. Et avec son approche « slow dating », Bumble favorise la prise de contact et les échanges de qualité. L'idée est de prendre son temps, ce qui peut encourager les relations de longue durée. L'application s'avère également adaptée aux femmes lesbiennes et aux hommes gays qui cherchent avant tout à faire des rencontres amicales ou amoureuses au sein de leur communauté. Cliquez ici pour découvrir le site de rencontres Bumble Le site : Tinder est l'application de rencontres la plus connue au monde, sans aucun doute ! Initialement pensée pour les relations hétérosexuelles, elle s'est rapidement ouverte à toutes les orientations sexuelles. Les personnes gays, lesbiennes, bisexuelles et queer l'utilisent souvent comme alternative ou complément à d'autres applications. L'approche repose sur le « swipe » : on glisse à droite si un profil nous plaît, à gauche si ce n'est pas le cas. Si deux personnes se « likent » mutuellement, une discussion peut commencer. Un fonctionnement souvent copié, mais rarement égalé. Les avantages : Tinder repose sur la géolocalisation, ce qui favorise les rencontres de proximité. Comme il s'agit d'une application utilisée par des millions de personnes dans le monde, il est très simple d'accéder à un large choix de profils. Tinder est idéal pour les célibataires qui veulent prendre le temps d'explorer, et pour lesquels les photos ont beaucoup d'importance. L'interface est fluide, les visuels mis en avant, et les matchs peuvent se transformer en véritables histoires. Cliquez ici pour découvrir le site de rencontres Tinder Le site : Hinge est une application mobile qui se positionne de manière provocante. Ses créateurs la recommandent aux personnes qui veulent « se passer d'applications de rencontre ». Le sous-entendu, c'est qu'en utilisant Hinge, vous allez rencontrer l'âme sœur et désinstaller toutes vos autres apps. Le service repose sur un algorithme censé vous proposer des profils parfaitement compatibles avec votre recherche. Cette promesse vaut aussi bien pour les hétérosexuels que pour hommes gays, les femmes lesbiennes ou les personnes queer. Les avantages : Hinge met en avant la compatibilité, les affinités et les vraies discussions. C'est une alternative parfaite aux applications trop centrées sur l'apparence, qui débouchent souvent sur des échanges rapides et sans profondeur. L'idée est d'utiliser Hinge dans l'optique d'une rencontre sérieuse, ce qui suppose de s'impliquer et de remplir consciencieusement son profil. Pour les personnes LGBTQ+ à la recherche d'une ou d'un partenaire sérieux, c'est un excellent point de départ… et peut-être le début d'une belle histoire qui vous motivera à désinstaller l'application ! Cliquez ici pour découvrir le site de rencontres Hinge Si les soirées thématiques LGBTQ+ ou les événements organisés par des associations locales existent toujours, de plus en plus de personnes gays ou lesbiennes utilisent désormais des applications mobiles et des sites de rencontres pour trouver un·e partenaire en France. Pourquoi ? Parce que ces outils permettent de gagner du temps et de cibler précisément sa recherche. Comme le montre notre sélection, il existe des services adaptés à toutes les envies : rencontres sérieuses ou sans lendemain, prise de contact rapide ou progressive… Le choix est vaste. Pour les personnes vivant en ville, ces outils offrent un accès immédiat à une grande diversité de profils. Et dans les zones plus rurales, elles permettent de rompre avec l'isolement géographique, ce qui les rend encore plus précieuses aux yeux des membres de la communauté LGBTQ+. Si vous souhaitez miser sur un site ou une application de rencontres gay pour trouver un partenaire, nous vous conseillons de bien remplir votre profil et d'y indiquer clairement vos intentions. Pensez aussi à filtrer les recherches, afin d'éviter les mauvaises surprises, et de favoriser des rencontres respectueuses et consenties. En théorie, de nombreux sites et applications de rencontres proposent une version gratuite. Mais dans la pratique, cette gratuité est souvent limitée et les utilisateurs sont rapidement encouragés à passer à une version payante. Grindr, Tinder et Bumble sont accessibles sans abonnement, mais disposer d'un compte premium améliore généralement l'expérience, en donnant accès à des fonctionnalités supplémentaires et parfois en facilitant la prise de contact. Meetic ou DisonsDemain, de leur côté, nécessitent un abonnement pour dialoguer, mais ils permettent de tester l'interface gratuitement. Quant à Hinge, sa version gratuite est déjà très satisfaisante, même si une version payante existe pour les célibataires qui veulent toujours aller plus loin dans leur expérience de recherche. En somme, tous les sites de rencontres disposent d'une version gratuite qui sert, au minimum, de version d'essai. Il est très utile d'en profiter pour comparer les points forts et les limites de chaque plateforme, afin de faire un choix éclairé. Il existe aussi des sites entièrement gratuits, mais les profils y sont souvent moins sérieux. À vous de juger ! Les meilleures applications pour les gays sont Grindr, Tinder, Hinge et Bumble, chacune proposant un style tout à fait différent, ce qui permet soit d'en choisir une, soit de toutes les tester pour trouver le type d'expérience qui vous convient le mieux. Grindr est idéale pour les rencontres rapides, Bumble pour une approche bienveillante, et Hinge pour les relations durables. Quant à Tinder, c'est un peu le mélange des genres qui peut satisfaire les indécis. Pour ce qui est des lesbiennes, elles peuvent aussi utiliser Tinder, Hinge et Bumble, et elles profitent de plateformes qui leur sont entièrement destinées, à l'image de Reveeld, HER, Zoé ou encore Wapa , pour n'en citer que quelques-unes. Bien entendu, il est aussi possible de se trouver vers les plateformes généralistes avec ouverture LGBTQ+, comme Meetic ou DisonsDemain , où les profils sont souvent plus âgés et orientés vers la stabilité. Ainsi, personne n'est oublié !

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