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La vigueur du secteur immobilier contribue à une légère hausse du TSX
La vigueur du secteur immobilier contribue à une légère hausse du TSX (Toronto) Le principal indice boursier canadien a terminé en légère hausse vendredi, aidé par la vigueur du secteur immobilier, lors d'une journée marquée par un faible volume de transactions, alors que les marchés américains étaient fermés pour le 4 juillet. La Presse Canadienne L'indice composé S&P/TSX a progressé de 1,90 point à 27 036,16 points. Le dollar canadien se négociait vendredi au cours moyen de 73,50 cents US, en baisse par rapport à celui de 73,66 cents US de jeudi. Le cours du pétrole brut a perdu 50 cents US à 66,50 $ US le baril. Le cours de l'or a gagné 3,60 $ US à 3346,50 $ US l'once. Les prix des matières premières ne sont donnés qu'à titre indicatif, car il n'y a pas de prix de clôture les jours fériés aux États-Unis.


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a day ago
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Le TSX en hausse à la mi-journée
L'indice composé S&P/TSX avançait de 30,30 points à 27 064,56 points en fin de matinée. Le TSX en hausse à la mi-journée (Toronto) Le principal indice boursier canadien était en hausse, vendredi, en fin de matinée, porté par la vigueur du secteur des télécommunications. La Presse Canadienne L'indice composé S&P/TSX avançait de 30,30 points à 27 064,56 points. Cette hausse sur le marché de Toronto est survenue alors que les marchés américains étaient fermés pour le 4 juillet. Sur le marché des devises, le dollar canadien se négociait vendredi au cours moyen de 73,48 cents US, en baisse par rapport à celui de 73,66 cents US de jeudi. Le cours du pétrole brut perdait 44 cents US à 66,56 $ US le baril. Le cours de l'or gagnait 40 cents US à 3343,30 $ US l'once.


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Des cellules souches auraient « guéri » le diabète de type 1
Cette étude, si elle est loin d'être parfaite, nous rapproche quand même un peu plus du jour où ces patients n'auront plus besoin de doses d'insuline pour contrôler leur glycémie, a commenté le docteur Rémi Rabasa-Lhoret, un expert de cette maladie à l'Institut de recherches cliniques de Montréal. Une thérapie de cellules souches a permis de rétablir la production d'insuline chez une dizaine de patients atteints d'un diabète de type 1, révèle une étude publiée par le prestigieux New England Journal of Medicine. Jean-Benoit Legault La Presse Canadienne Cette étude, si elle est loin d'être parfaite, nous rapproche quand même un peu plus du jour où ces patients n'auront plus besoin de doses d'insuline pour contrôler leur glycémie, a commenté le docteur Rémi Rabasa-Lhoret, un expert de cette maladie à l'Institut de recherches cliniques de Montréal qui est passé à un cheveu de participer à ces travaux. « C'est un grand pas dans la bonne direction », a-t-il dit. Quatorze patients ont été recrutés aux fins de cette étude. Deux sont morts en cours de route, l'un d'une méningite cryptococcale et l'autre d'une démence préexistante. Le besoin d'insuline exogène a été réduit ou éliminé chez les 12 sujets restants, au point où 83 % d'entre eux n'avaient plus besoin d'insuline 12 mois après le début du traitement. « Bien que l'élimination du besoin d'insuline exogène soit souhaitable, les résultats de cette étude montrent les avantages cliniques de la restauration de la fonction des îlots pancréatiques, même en l'absence d'élimination complète du traitement à l'insuline », écrivent les auteurs. On a aussi constaté une absence complète d'évènements hypoglycémiques graves chez les 12 participants qui ont reçu une dose complète de la thérapie et complété un suivi d'au moins 12 mois. On garde toujours cet espoir, a dit le docteur Rabasa-Lhoret, « de réussir à guérir le diabète de type 1 en permettant aux gens de retrouver les cellules qui produisent l'insuline ». Pour le moment, cette option n'est accessible qu'à un nombre infime de patients chaque année et implique une greffe soit du pancréas en entier, soit des cellules productrices d'insuline ― ce qui nécessite, bien évidemment, le décès récent d'un donneur compatible. Le patient devra ensuite s'astreindre à un régime d'immunosuppression pour empêcher son système immunitaire de rejeter la greffe. La nouvelle étude se heurte au même obstacle, puisque les cellules souches utilisées provenaient de donneurs étrangers et non du patient lui-même. À ce sujet, la plupart des effets secondaires constatés ont été légers ou modérés, assurent les auteurs de l'étude, et étaient essentiellement attribuables à la thérapie immunosuppressive requise. « Le principal inconvénient [de la thérapie de cellules souches] est qu'on doit encore prendre un traitement antirejet, a dit le docteur Rabasa-Lhoret. Et pour le diabète de type 1, on a d'autres solutions. » Il faut garder à l'esprit, a-t-il rappelé, qu'un traitement d'immunosuppression n'a rien de banal puisqu'il comporte un risque non négligeable de certaines infections et même de certains cancers. Ainsi, même si cela n'est pas évoqué dans l'étude, on ne peut pas exclure que la méningite cryptococcale qui a emporté un des participants soit associée à cette immunosuppression, a ajouté le docteur Rabasa-Lhoret. Cela étant dit, la nouvelle étude franchit « une étape absolument indispensable pour aller vers quelque chose sans immunosuppression », a-t-il souligné. Un éventuel traitement sans immunosuppression impliquera la transformation de cellules souches prélevées chez le patient en cellules capables de produire de l'insuline. C'est toutefois plus facile à dire qu'à faire, a prévenu le docteur Rabasa-Lhoret, et l'exploit n'a à présent été réalisé que chez un seul patient, dans le cadre d'une étude dont les résultats n'ont pas encore été publiés. Quand on prend les cellules souches d'un patient pour les retransformer en cellules qui produisent de l'insuline, a-t-il expliqué, « on peut introduire des petites différences qui feront que l'organisme pourrait commencer à ne pas les reconnaître », ce qui provoquerait une réaction immunitaire indésirable et potentiellement dangereuse. On devra aussi s'assurer que ces cellules souches ne causent pas d'autres problèmes à moyen ou à long terme, par exemple en se transformant en cellules cancéreuses, a-t-il dit. « Le Saint-Graal que les patients recherchent, c'est une guérison », a rappelé le docteur Rabasa-Lhoret. Mais avec les solutions dont on dispose en ce moment pour gérer le diabète de type 1, a-t-il poursuivi, les inconvénients de l'immunosuppression deviennent « pas mal moins intéressants ». Il y aura forcément des gens qui n'arriveront pas à prendre leur insuline ou qui auront d'autres problèmes, a rappelé le docteur Rabasa-Lhoret, « et il y aura un petit marché chez ces gens-là, mais la prochaine étape est vraiment l'absence d'immunosuppression ». « On sait maintenant que c'est faisable, a-t-il conclu. Ce n'est pas chez la souris, ce n'est pas chez le rat, ce n'est pas chez le cochon, c'est chez l'humain. On sait que c'est faisable de greffer des cellules et de produire l'insuline chez les patients, ce qui est assez magique quand même. » Le traitement mis à l'essai dans le cadre de cette étude de phase 1/2 a été développé par l'entreprise de biotechnologie Vertex, qui a déjà fait parler d'elle après avoir mis sur le marché un traitement ― également à base de cellules souches ― contre la fibrose kystique et qui, pour une première fois, s'attaquait aux causes profondes de la maladie et non uniquement à ses symptômes.


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Les habitants de Lynn Lake doivent évacuer à cause d'un incendie de forêt
Des hélicoptères volent dans les environs de Flin Flon, au Manitoba, le 12 juin 2025. Les habitants de Lynn Lake doivent évacuer à cause d'un incendie de forêt (Lynn Lake) La Ville de Lynn Lake, dans le nord du Manitoba, a diffusé un ordre d'évacuation obligatoire en raison d'un incendie de forêt à proximité qui menace de provoquer une panne d'électricité. La Presse Canadienne L'évacuation doit commencer vendredi, mais les autorités n'ont pas encore précisé l'heure à laquelle les résidants devront quitter leur domicile. La Ville offre un service de transport aux personnes évacuées, soit un autobus devant quitter Lynn Lake à 10 h. La Ville indique que si les incendies de forêt touchent les lignes de transport d'Hydro-Manitoba, les résidants pourraient subir une panne de courant d'au moins un mois. Les autorités municipales ont également signalé plusieurs autres incendies de forêt près de Lynn Lake, dont deux au sud-est qui pourraient interrompre les déplacements entre Lynn Lake et Thompson. Un centre d'accueil a été mis en place à Brandon, à plus de 1100 kilomètres au sud de Lynn Lake. Les 600 résidants de la communauté ont été déplacés pendant près d'un mois à partir du mois de mai en raison d'un incendie de forêt qui progressait rapidement. Il y a actuellement 60 incendies de forêt au Manitoba, dont 17 sont hors de contrôle. Le Manitoba a connu l'une de ses pires saisons d'incendies de forêt des dernières années. À son apogée, en juin, 21 000 personnes ont été contraintes de fuir.


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2 days ago
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Les droits de douane pèsent encore lourdement malgré la diversification
Les exportations canadiennes ont connu une hausse au début de 2025, les entreprises s'étant empressées de devancer les droits de douane américains, mais cette action précipitée a été suivie d'un ralentissement de l'activité en avril et en mai. (Ottawa) Les efforts du Canada pour élargir ses échanges commerciaux au-delà des États-Unis semblent porter leurs fruits, mais des économistes préviennent qu'il faudra beaucoup de temps avant que les exportateurs canadiens s'accommodent d'un nouveau statu quo. Craig Lord La Presse Canadienne Statistique Canada a annoncé jeudi que le déficit commercial de marchandises du pays – la différence entre les exportations et les importations – s'est réduit à 5,9 milliards en mai, grâce à la hausse des exportations d'or. Ce résultat est à comparer au déficit commercial de 7,6 milliards enregistré en avril — un niveau record, qui, selon Statistique Canada, a été révisé à la hausse par rapport aux estimations initiales de 7,1 milliards. Les exportations canadiennes ont connu une hausse au début de 2025, les entreprises s'étant empressées de devancer les droits de douane américains, mais cette action précipitée a été suivie d'un ralentissement de l'activité en avril et en mai. Après un début d'année relativement solide, les chiffres du produit intérieur brut réel de Statistique Canada indiquent une baisse de 0,1 % en avril et les premières estimations prévoient la même baisse en mai. « Malgré ce que les chiffres révèlent sur une base mensuelle, le contexte commercial demeure un défi », a déclaré Shelly Kaushik, économiste principale à la BMO. Si l'on exclut la hausse des produits minéraux métalliques et non métalliques, les exportations totales ont diminué de 1,2 % en mai, tandis que les exportations vers les États-Unis ont reculé de 0,9 %. Statistique Canada a indiqué que les exportations vers les États-Unis ont diminué pour un quatrième mois consécutif en mai, en raison du conflit commercial en cours. Les importations ont également diminué pour un troisième mois consécutif. Une réorientation qui ne se fait pas du jour au lendemain L'organisme fédéral a affirmé que la part des exportations canadiennes à destination des États-Unis se situait à 68,3 % en mai, en baisse par rapport à la moyenne mensuelle de 2024 de 75,9 %. Mme Kaushik a déclaré jeudi dans une note à ses clients que la proportion des exportations à destination du sud de la frontière avait atteint son plus bas niveau depuis 1997, à l'exception des années de pandémie. Représentant encore plus des deux tiers des exportations canadiennes, les États-Unis demeurent le principal marché d'exportation du Canada, et cela ne changera probablement pas dans un avenir prévisible, a souligné Mme Kaushik. Malgré l'existence de divers droits de douane, notamment sur les industries de l'acier et de l'aluminium, Mme Kaushik a affirmé que de nombreuses entreprises trouveront toujours plus avantageux de vendre leurs produits de l'autre côté de l'immense frontière terrestre canado-américaine plutôt que de les expédier à l'étranger, voire à l'intérieur du Canada. « C'est simplement parce qu'ils sont notre plus grand voisin, mais aussi la plus grande économie du monde, a-t-elle déclaré. Si cette volonté de diversification au-delà des États-Unis se maintient, cela prendra encore plusieurs mois, voire plusieurs années. » En contrepartie, Statistique Canada a indiqué que les exportations vers des pays autres que les États-Unis ont augmenté de 5,7 % au cours du mois, atteignant un sommet historique. Les exportations totales ont augmenté de 1,1 % en mai pour atteindre 60,8 milliards, les exportations de produits en métal et de produits minéraux non métalliques ayant progressé de 15,1 %. Cette variation est attribuable à une hausse de 30,1 % des exportations d'or, d'argent et de métaux du groupe du platine sous forme brute et de leurs alliages, une catégorie composée en grande partie d'or brut. Cette progression est principalement imputable à la hausse des expéditions physiques d'or vers le Royaume-Uni, selon Statistique Canada. Le commerce total de marchandises avec les pays autres que les États-Unis a atteint 47,6 milliards en mai, ce qui, selon l'organisme fédéral, constitue un troisième sommet historique consécutif. Outre l'or destiné au Royaume-Uni, Statistique Canada a indiqué que la hausse des expéditions de pétrole brut vers Singapour et d'aluminium sous forme brute et de produits pharmaceutiques vers l'Italie a été contrebalancée par la baisse des exportations vers la Chine. Carney et Trump : qu'est-ce qui s'en vient ? Andrew DiCapua, économiste principal à la Chambre de commerce du Canada, a déclaré jeudi que les gains en matière de diversification commerciale sont « encourageants », mais que les obstacles à la frontière américaine ne seront pas levés de sitôt. « Le pire est peut-être derrière nous, mais le chemin du retour sera probablement semé d'embûches », a-t-il affirmé dans une déclaration écrite. Lors du Sommet du G7 à Kananaskis, en Alberta, le mois dernier, le premier ministre Mark Carney et le président américain Donald Trump ont convenu d'une échéance du 21 juillet pour en venir à un accord sur les relations commerciales entre les deux pays. PHOTO MARK SCHIEFELBEIN, ARCHIVES ASSOCIATED PRESS Le premier ministre canadien, Mark Carney, et le président américain, Donald Trump, au Sommet du G7 à Kananaskis Mme Kaushik a souligné que les échéances précédentes dans le conflit commercial ont été repoussées et que peu de clarté s'est concrétisée depuis ce qu'elle a qualifié de « sommet » d'incertitude en avril. Bien que les statistiques sur le commerce en mai marquent une amélioration par rapport à avril, Mme Kaushik a indiqué que les données mensuelles peuvent être volatiles. Et bien que la BMO s'attende à une plus grande certitude sur le plan commercial au fil de l'année, elle a déclaré que les exportateurs canadiens continueront d'éprouver des difficultés. « Je pense que le tableau général montre clairement que le commerce restera très difficile dans ce contexte très incertain, a affirmé Mme Kaushik. Cela continuera de peser lourdement sur l'économie canadienne. » Par ailleurs, les importations totales ont diminué de 1,6 % en mai pour s'établir à 66,7 milliards, les importations de produits en métal et de produits minéraux non métalliques ayant chuté de 16,8 %. Les importations d'or, d'argent et de métaux du groupe du platine sous forme brute ont chuté de 43,2 %. En volume, les exportations totales ont augmenté de 0,7 % en mai, tandis que les importations totales ont diminué de 0,6 % pour le mois.