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Le Figaro
21-07-2025
- Politics
- Le Figaro
« On va avoir des enfants-soldats dans nos cités » : à Limoges, les violences urbaines inquiètent les autorités
Réservé aux abonnés RÉCIT - Après une nuit de confrontation entre une centaine d'individus encagoulés et la police, la compagnie de CRS 82 a été déployée pour ramener le calme. Le maire de la ville réclame des moyens pour lutter contre l'insécurité grandissante. « On n'ose plus sortir de chez soi la nuit. » Justine ne pensait pas un jour prononcer ces mots, elle qui réside à Limoges. Et pourtant, cette habitante du Val de l'Aurence semble aujourd'hui résignée. Tous les soirs, elle redoute de nouveaux affrontements entre jeunes et forces de l'ordre. « Chaque été c'est pareil, explique-t-elle. On ne sait pas pourquoi ni combien de temps mais d'un coup ça explose, les voitures sont brûlées et on doit s'enfermer dans notre appartement le temps que ça passe. » Cette fois encore, elle n'a pu que constater les dégâts d'une nouvelle semaine de violences dans cette « zone à urbaniser en priorité » (ZUP) de la ville, théâtre de ces flambées depuis plusieurs années. Si les tensions ont débuté le soir du 14 juillet, la situation s'est embrasée dans la nuit de vendredi à samedi. « Ce n'était autre qu'un guet-apens pour en découdre avec les policiers, indique Laurent Nadeau, secrétaire départemental du syndicat de police Alliance en Haute-Vienne


Le Parisien
20-07-2025
- Politics
- Le Parisien
Limoges : retour au calme, après une nuit marquée par des violences samedi
Après une nuit de violences samedi, le calme est revenu à Limoges. Une compagnie de CRS a été déployée, 24 heures après des violences urbaines impliquant une centaine d'individus cagoulés, selon des sources policières. « Rien d'important » ne s'est produit dans la nuit et « aucun renfort (n'a été) dépêché sur place », a déclaré une source policière. La police a recensé quelques tirs de mortier d'artifice lancés à 22h30 et des jets de projectile, mais sans blessé. La nuit a été « très calme » dans le quartier, a confirmé Laurent Nadeau, secrétaire départemental du syndicat de police Alliance. Deux interpellations sont intervenues mais « pour des affaires courantes de la vie nocturne limougeaude », a-t-il précisé, confirmant des informations de la radio Ici Limousin . Dans la nuit de vendredi à samedi, des affrontements avaient éclaté pendant trois heures entre les forces de l'ordre et une centaine d'individus masqués et armés de mortiers, cocktails Molotov et battes de base-ball. Les individus s'en étaient aussi pris à des véhicules en circulation, certains avec des enfants à bord. Aucun automobiliste n'a été blessé mais plusieurs d'entre eux, « particulièrement choqués », ont déposé plainte, selon le parquet. Après ces heurts, qui ont fait neuf blessés parmi les policiers, une enquête a été ouverte pour participation avec arme à un attroupement, violences sur fonctionnaires de police, extorsion aggravée et dégradations en bande organisée du bien d'autrui. En réaction, le ministère de l'Intérieur a annoncé le déploiement à Limoges de la compagnie de CRS 82, basée à Saint-Herblain (Loire-Atlantique) et spécialisée dans le maintien de l'ordre. Cette nuit d'échauffourées faisait suite à d'autres heurts survenus dans la même zone le soir du 14 juillet. Le maire (LR) de Limoges Émile Roger Lombertie a dénoncé une « guérilla urbaine » dans ce quartier « de grande pauvreté » du Val de l'Aurence, qu'il a décrit comme une « zone de non-droit » depuis « quatre ou cinq ans ».


Le Figaro
20-07-2025
- Politics
- Le Figaro
Une nuit plus calme à Limoges, après plusieurs épisodes de violence et l'envoi d'une compagnie de CRS
Deux interpellations sont intervenues mais «pour des affaires courantes de la vie nocturne limougeaude», selon Laurent Nadeau, secrétaire départemental du syndicat de police Alliance. Le calme est revenu dans la nuit de samedi à dimanche dans le quartier du Val de l'Aurence à Limoges, où une compagnie de CRS a été déployée, 24 heures après des violences urbaines impliquant une centaine d'individus cagoulés. «Rien d'important» ne s'est produit dans la nuit, a déclaré une source policière à un correspondant de l'AFP. La police a recensé quelques tirs de mortier d'artifice lancés à 22h30 et des jets de projectile, mais sans blessé. La nuit a été «très calme» dans le quartier, a confirmé Laurent Nadeau, secrétaire départemental du syndicat de police Alliance. Deux interpellations sont intervenues mais «pour des affaires courantes de la vie nocturne limougeaude», a-t-il précisé, confirmant des informations de la radio Ici Limousin . Publicité Bruno Retailleau envoie la CRS 82 Dans la nuit de vendredi à samedi, des affrontements avaient éclaté pendant trois heures entre les forces de l'ordre et une centaine d'individus masqués et armés de mortiers, cocktails Molotov et battes de baseball, qui s'en étaient aussi pris à des véhicules en circulation, certains avec des enfants à bord. Aucun automobiliste n'a été blessé mais plusieurs d'entre eux, «particulièrement choqués», ont déposé plainte, selon le parquet. Après ces heurts, qui ont fait neuf blessés parmi les policiers, une enquête a été ouverte pour participation avec arme à un attroupement, violences sur fonctionnaires de police, extorsion aggravée et dégradations en bande organisée du bien d'autrui. En réaction, le ministère de l'Intérieur a annoncé le déploiement à Limoges de la compagnie de CRS 82, basée à Saint-Herblain (Loire-Atlantique) et spécialisée dans le maintien de l'ordre. Cette nuit d'échauffourées faisait suite à d'autres heurts survenus dans la même zone le soir du 14 juillet. Le maire (LR) de Limoges Émile Roger Lombertie a dénoncé auprès de l'AFP une «guérilla urbaine» dans ce quartier «de grande pauvreté» du Val de l'Aurence, qu'il a décrit comme une «zone de non-droit» depuis «quatre ou cinq ans».