
Une nuit plus calme à Limoges, après plusieurs épisodes de violence et l'envoi d'une compagnie de CRS
Le calme est revenu dans la nuit de samedi à dimanche dans le quartier du Val de l'Aurence à Limoges, où une compagnie de CRS a été déployée, 24 heures après des violences urbaines impliquant une centaine d'individus cagoulés. «Rien d'important» ne s'est produit dans la nuit, a déclaré une source policière à un correspondant de l'AFP.
La police a recensé quelques tirs de mortier d'artifice lancés à 22h30 et des jets de projectile, mais sans blessé. La nuit a été «très calme» dans le quartier, a confirmé Laurent Nadeau, secrétaire départemental du syndicat de police Alliance. Deux interpellations sont intervenues mais «pour des affaires courantes de la vie nocturne limougeaude», a-t-il précisé, confirmant des informations de la radio Ici Limousin .
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Bruno Retailleau envoie la CRS 82
Dans la nuit de vendredi à samedi, des affrontements avaient éclaté pendant trois heures entre les forces de l'ordre et une centaine d'individus masqués et armés de mortiers, cocktails Molotov et battes de baseball, qui s'en étaient aussi pris à des véhicules en circulation, certains avec des enfants à bord.
Aucun automobiliste n'a été blessé mais plusieurs d'entre eux, «particulièrement choqués», ont déposé plainte, selon le parquet. Après ces heurts, qui ont fait neuf blessés parmi les policiers, une enquête a été ouverte pour participation avec arme à un attroupement, violences sur fonctionnaires de police, extorsion aggravée et dégradations en bande organisée du bien d'autrui.
En réaction, le ministère de l'Intérieur a annoncé le déploiement à Limoges de la compagnie de CRS 82, basée à Saint-Herblain (Loire-Atlantique) et spécialisée dans le maintien de l'ordre. Cette nuit d'échauffourées faisait suite à d'autres heurts survenus dans la même zone le soir du 14 juillet. Le maire (LR) de Limoges Émile Roger Lombertie a dénoncé auprès de l'AFP une «guérilla urbaine» dans ce quartier «de grande pauvreté» du Val de l'Aurence, qu'il a décrit comme une «zone de non-droit» depuis «quatre ou cinq ans».
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