
« J'ai envie d'être sur le pont, pas dans la cave » : les confidences de Michel Barnier, candidat à la législative partielle à Paris
RENCONTRE - Silencieux depuis qu'il a décidé de briguer un siège de député dans la capitale, l'ex-premier ministre sort du bois pour calmer le jeu avec Rachida Dati et appeler au « rassemblement de la droite et du centre ».
Michel Barnier est presque à l'heure. L'ancien premier ministre vient de quitter la cathédrale Notre-Dame de Paris, après la célébration religieuse des obsèques du cardinal André Vingt-Trois, et s'installe devant une eau citronnée dans une brasserie du 6e arrondissement de Paris. Chemise blanche sans cravate, souriant, apparemment détendu… Le voilà au cœur de la 2e circonscription de la capitale, où il vient d'annoncer sa candidature pour la législative partielle prévue à la rentrée. Car un siège de député y est vacant depuis l'invalidation, par le Conseil constitutionnel, de l'élection du macroniste sortant, Jean Laussucq déclaré inéligible en raison d'irrégularités des comptes de campagne.
Les ambitions parlementaires de l'ex-premier ministre ont provoqué la colère de Rachida Dati, et des critiques chez les macronistes. Après une semaine de tempête, où il s'en est tenu à un message sur les réseaux sociaux et à une lettre aux militants LR de la capitale, le Savoyard a décidé de briser le…
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19 minutes ago
- Le Parisien
« Atteinte aux libertés » : une manifestation pro palestinienne interdite dans un quartier de Strasbourg
Une manifestation pro palestinienne, interdite de défiler dans un quartier où vit une importante communauté juive à Strasbourg , s'est transformée en rassemblement statique ce samedi, au grand dam des organisateurs qui ont dénoncé une « atteinte à leurs libertés ». « On est très déçus », a déclaré Hervé Gourvitch, du collectif Palestine 67, à l'Agence France-Presse (AFP). Ce dernier avait attaqué en référé l'arrêté préfectoral interdisant le périmètre en question, dénonçant une « remise en cause inacceptable du droit de manifester et de la liberté d'expression ». « Nous refusons qu'il y ait des quartiers de Strasbourg dans lesquels il est interdit de manifester son soutien au peuple palestinien », a-t-il déclaré devant les 250 manifestants, selon la police, rassemblés place Broglie dans le centre de Strasbourg. « Étant juif moi-même ça me choque encore plus », a ajouté Hervé Gourvitch, « on a le droit d'être juif et antisioniste ». Les manifestants souhaitaient notamment défiler devant l'immeuble où résident des militants d'Urgence Palestine, pour leur apporter leur soutien. L'immeuble a été récemment ciblé par des tags et des dégradations anti Palestine , des actes de vandalisme condamnés par la maire de Strasbourg, l'écologiste Jeanne Barseghian. Mais le tribunal administratif a validé l'arrêté préfectoral. Dans un jugement rendu ce samedi, le juge des référés relève que la marche devait « se tenir dans un quartier dans lequel réside une forte proportion de personnes membres de la communauté juive », et souligne le risque de « débordements », « eu égard notamment au contexte de fortes tensions qui existe actuellement entre les personnes soutenant la politique d'Israël à l'égard des habitants de la bande de Gaza et celles critiquant cette politique ». Le juge a estimé que la préfecture du Bas-Rhin, qui n'avait pas interdit la manifestation et avait proposé deux parcours alternatifs, a pris une « mesure proportionnée et n'a pas porté une atteinte grave et manifestement illégale aux libertés invoquées par les requérants ».


Le HuffPost France
19 minutes ago
- Le HuffPost France
Une infirmière de l'hôpital de Montreuil mise en examen pour des agressions sexuelles sur des nourrissons
JUSTICE - Elle avait déjà été suspendue par l'hôpital de Montreuil. Une infirmière qui travaillait au service néonatologie de l'établissement de Seine-Saint-Denis a été mise en examen ce samedi 2 août pour agressions sexuelles sur mineurs et captation d'images à caractère pédopornographiques, ont appris BFMTV et France Inter du parquet de Bobigny. gée de 26 ans, la femme s'était présentée mercredi soir au commissariat de Clichy-sous-Bois, aussi situé en Seine-Saint-Denis, afin de dénoncer des faits qu'elle aurait commis, avait précédemment indiqué le parquet selon l'AFP. Elle avait notamment mis en cause un homme de 28 ans, avec lequel elle a été en relation. Il a lui aussi été mis en examen pour complicité d'agressions sexuelles sur mineurs, précisent BFMTV et France Inter. Il a été placé sous contrôle judiciaire après sa présentation au juge, tout comme l' infirmière qui a déclaré avoir été sous son emprise. Un « scandale » qui a émergé via des vidéos sur TikTok L'enquête faisait suite à la diffusion de plusieurs vidéos sur la plateforme TikTok alertant sur « un scandale dans un hôpital du 93 ». Sur l'une de ces publications, un homme face caméra assurait ainsi que « deux personnes qui travaillent avec les nourrissons […] s'amusent à maltraiter des enfants noirs », avant de glisser que c'est « à caractère sexuel ». « Il est temps maintenant qu'on se déplace pour faire la justice de la rue », lançait-il, dans cette vidéo vue samedi midi plus d'1,4 million de fois. Selon le parquet, « il n'y a aucun caractère racial dans le passage à l'acte, l'un des enfants est blanc, l'autre noir ». Deux victimes ont pour l'heure été identifiées dans l'exploitation des vidéos, précise l'AFP. Dans un communiqué de presse diffusé vendredi, la direction du groupement hospitalier de territoire Grand Paris Nord-Est a indiqué que « cette infirmière exerçait exclusivement dans le service de réanimation néonatale de l'hôpital de Montreuil », qui prend en chargé les bébés nés prématurément, et ne travaillait pas à la maternité. « Les agissements de cette infirmière, s'ils sont confirmés par l'enquête de police actuellement en cours, sont une grave dérive personnelle que l'hôpital condamne fermement. Ils ne sont en aucun cas une pratique collective de service », ajoute la direction du GHT GPNE. La rumeur avait très rapidement semé l'émoi mercredi et jeudi, « des mamans inquiètes appelant l'établissement alors qu'elles y avaient parfois accouché il y a un an », avait déploré auprès de l'AFP la direction du groupement hospitalier. L'infirmière mise en cause « a été suspendue à titre conservatoire en attendant les conclusions de l'enquête de police », d'après le GHT GPNE.


Le Parisien
19 minutes ago
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« Un second largage est prêt » : la France va envoyer une nouvelle aide humanitaire à Gaza
Une aide humanitaire française de nouveau larguée au-dessus de Gaza. Le ministre des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot a annoncé sur son compte X qu'« un second largage » était « prêt ». « Avec la Jordanie et l'Allemagne, nous poursuivons nos largages humanitaires sur Gaza. Un second largage est prêt. Nous continuerons. Sans relâche », écrit-il. Il ne précise pas la date, mais indique que « seule l'ouverture immédiate des points de passage terrestre permettra un acheminement massif et sans entrave ». Cette annonce intervient un jour après le largage par les avions tricolores de l'aide humanitaire au-dessus de la bande de Gaza . Vendredi, cette opération avait eu lieu « en coopération avec les autorités jordaniennes et les agences des Nations Unies », avait précisé le ministre des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot sur France info. Quatre vols, transportant 10 tonnes chacun, étaient prévus. « Conditionnée en colis équipés de multiples parachutes, l'aide comprend plusieurs tonnes de ressources alimentaires livrées lors de différentes rotations aériennes, réparties sur plusieurs jours », ont précisé les ministères des Affaires étrangères et des Armées dans un communiqué commun. Mais cette « aide d'urgence » est « évidemment insuffisante », a estimé le ministre des Affaires étrangères. « Il faut inonder la bande de Gaza d'eau, de nourriture, de médicaments. Il n'y a plus une minute à perdre », a-t-il martelé. Après près de 22 mois d'une guerre dévastatrice déclenchée par une attaque sanglante du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, la bande de Gaza est menacée d'une « famine généralisée » selon l'ONU et est totalement dépendante de l'aide humanitaire. Israël a très partiellement assoupli fin mai un blocus total imposé début mars à Gaza, qui a entraîné de très graves pénuries de nourriture, médicaments et autres biens de première nécessité. L'aide humanitaire a recommencé depuis lors à entrer par la route dans le territoire assiégé, mais pour l'essentiel via la GHF (Fondation humanitaire pour Gaza), soutenue par Israël et les États-Unis, et en quantité jugée largement insuffisante par la communauté humanitaire internationale, qui refuse de travailler avec cet organisme. Plusieurs pays occidentaux, dont l'Espagne et le Royaume-Uni, ont décidé ces derniers jours de se joindre aux pays du Moyen-Orient pour envoyer de l'aide par voie aérienne.