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Une infirmière de l'hôpital de Montreuil mise en examen pour des agressions sexuelles sur des nourrissons

Une infirmière de l'hôpital de Montreuil mise en examen pour des agressions sexuelles sur des nourrissons

JUSTICE - Elle avait déjà été suspendue par l'hôpital de Montreuil. Une infirmière qui travaillait au service néonatologie de l'établissement de Seine-Saint-Denis a été mise en examen ce samedi 2 août pour agressions sexuelles sur mineurs et captation d'images à caractère pédopornographiques, ont appris BFMTV et France Inter du parquet de Bobigny.
gée de 26 ans, la femme s'était présentée mercredi soir au commissariat de Clichy-sous-Bois, aussi situé en Seine-Saint-Denis, afin de dénoncer des faits qu'elle aurait commis, avait précédemment indiqué le parquet selon l'AFP. Elle avait notamment mis en cause un homme de 28 ans, avec lequel elle a été en relation.
Il a lui aussi été mis en examen pour complicité d'agressions sexuelles sur mineurs, précisent BFMTV et France Inter. Il a été placé sous contrôle judiciaire après sa présentation au juge, tout comme l' infirmière qui a déclaré avoir été sous son emprise.
Un « scandale » qui a émergé via des vidéos sur TikTok
L'enquête faisait suite à la diffusion de plusieurs vidéos sur la plateforme TikTok alertant sur « un scandale dans un hôpital du 93 ». Sur l'une de ces publications, un homme face caméra assurait ainsi que « deux personnes qui travaillent avec les nourrissons […] s'amusent à maltraiter des enfants noirs », avant de glisser que c'est « à caractère sexuel ». « Il est temps maintenant qu'on se déplace pour faire la justice de la rue », lançait-il, dans cette vidéo vue samedi midi plus d'1,4 million de fois.
Selon le parquet, « il n'y a aucun caractère racial dans le passage à l'acte, l'un des enfants est blanc, l'autre noir ». Deux victimes ont pour l'heure été identifiées dans l'exploitation des vidéos, précise l'AFP. Dans un communiqué de presse diffusé vendredi, la direction du groupement hospitalier de territoire Grand Paris Nord-Est a indiqué que « cette infirmière exerçait exclusivement dans le service de réanimation néonatale de l'hôpital de Montreuil », qui prend en chargé les bébés nés prématurément, et ne travaillait pas à la maternité.
« Les agissements de cette infirmière, s'ils sont confirmés par l'enquête de police actuellement en cours, sont une grave dérive personnelle que l'hôpital condamne fermement. Ils ne sont en aucun cas une pratique collective de service », ajoute la direction du GHT GPNE. La rumeur avait très rapidement semé l'émoi mercredi et jeudi, « des mamans inquiètes appelant l'établissement alors qu'elles y avaient parfois accouché il y a un an », avait déploré auprès de l'AFP la direction du groupement hospitalier. L'infirmière mise en cause « a été suspendue à titre conservatoire en attendant les conclusions de l'enquête de police », d'après le GHT GPNE.
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Le Figaro

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Incendie dans l'Aude : «La progression du feu s'est ralentie» après une nuit plus fraîche

LE POINT SUR LA SITUATION - Alors qu'une enquête a été ouverte pour déterminer l'origine de l'incendie qui s'est déclenché mardi dans le massif des Corbières, l'origine du feu «a été déterminée», a annoncé François-Noël Buffet, ministre délégué au ministère de l'Intérieur. Le massif des Corbières continue de brûler ce jeudi 7 août même si «la progression du feu s'est ralentie» grâce aux «conditions favorables» de la nuit, a indiqué jeudi dans la matinée la préfecture de l'Aude dans un communiqué. Plus de 2100 sapeurs-pompiers sont encore mobilisés sur le terrain où 16.000 hectares ont été parcourus par les flammes et les largages se multiplient pour tenter de fixer le feu. Une femme de 65 ans est décédée mardi soir et 13 personnes ont été blessées, pompiers et civils confondus. Le Figaro fait le point sur la situation dans l'Aude, au troisième jour de l'incendie qui s'est déclaré mardi vers 16 heures. «La progression du feu s'est ralentie», indique la préfecture «La progression du feu s'est ralentie», a annoncé la préfecture de l'Aude dans un point publié ce jeudi matin, grâce aux «conditions favorables» de la nuit : «absence de vent et abaissement des températures». Il est toutefois toujours demandé à la population de rester confinée, sauf ordre d'évacuation. Les personnes ayant déjà quitté leur domicile ne sont toujours pas invitées à le regagner. Publicité Les pompiers espèrent «fixer le feu dans la journée» Le colonel Christophe Magny, chef de corps des pompiers de l'Aude, a déclaré espérer fixer le feu dans la journée. «On va tout mettre en œuvre pour fixer le feu aujourd'hui avant que le vent ne tourne cet après-midi», a-t-il avancé jeudi matin sur BFMTV. Ce jeudi, le vent a en effet changé de sens : il souffle désormais du sud-est vers le nord-ouest. Une entrée d'air maritime apporte donc de l'humidité dans l'atmosphère. «C'est une chance pour nos sapeurs-pompiers», a salué François-Noël Buffet, ministre délégué auprès du ministre de l'Intérieur auprès de BFMTV. Toutefois, le colonel Christophe Magny a précisé que «90 km de lisière sont toujours actifs» et «souvent inaccessibles dans des zones avec une végétation dense et un relief important». «On est dans un feu d'ampleur, 90 km de lisière ce n'est pas rien», a-t-il insisté. «L'origine du sinistre a été déterminée» Alors qu'une enquête a été ouverte mercredi pour déterminer l'origine de l'incendie qui s'est déclenché mardi dans le massif des Corbières, l'origine du feu «a été déterminée», a annoncé François-Noël Buffet, ministre délégué au ministère de l'Intérieur, au micro de BFMTV. «Les professionnels sont en train d'analyser ce qu'il s'est passé. Il reste à déterminer si cela a été de caractère volontaire ou involontaire», a-t-il développé, sans donner plus de détails. Le ministre délégué a par ailleurs dénoncé «des comportements négligents», sous-entendant la piste d'un départ de feu d'origine humaine. Pour rappel, 9 départs de feux sur 10 sont d'origine humaine. Publicité Plus de 2100 pompiers encore mobilisés Plus de 2100 sapeurs-pompiers sont toujours mobilisés dans l'Aude pour lutter contre les flammes, équipés de 500 véhicules et avec le soutien de la gendarmerie et l'armée, indique la préfecture. 130 largages ont été réalisés mercredi, dont 55 par canadairs, 35 par Dash et 40 par hélicoptère. De nouveaux largages sont prévus ce jeudi. À lire aussi L'incendie de l'Aude est-il le plus important de l'histoire en France ? Une personne décédée, 13 blessés, 36 habitations impactées Le bilan humain s'élève toujours à un décès - une femme de 65 ans qui a refusé de quitter son domicile menacé par les flammes -, 2 blessés civils dont un en urgence absolue et 11 blessés parmi les pompiers, dont un en urgence absolue. Trois personnes sont par ailleurs signalées absentes par leurs proches. Et sur le plan matériel, 36 habitations ont été brûlées ou impactées par les flammes, une quarantaine de véhicules calcinés. «1900 foyers sont toujours sans électricité», a précisé François-Noël Buffet. Pour venir en aide à la population déplacée, 17 centres d'hébergement provisoire ont été mis en place sur 17 communes dans la nuit de mercredi à jeudi, atteignant une capacité d'accueil de 1759 personnes. Une cellule d'urgence médico-psychologique (CUMP) comptant 15 professionnels a également été mise en place à l'Arena de Narbonne pour accueillir et prendre en charge les victimes choquées ou traumatisées en raison de l'événement.

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