
Corps égorgé et éviscéré près d'Amiens : le suspect présenté à un juge d'instruction
VidéoUn cadavre égorgé et éviscéré découvert dans la Somme
Le suspect, au cours d'une garde à vue qui a duré 48 heures, avait d'abord gardé le silence, avant de passer aux aveux. Il est soupçonné d'être l'auteur du déchaînement de violence à l'arme blanche, qui a coûté la vie à Steeven G., 32 ans, dans le parc du Pré du Moulin, à Pont-de-Metz, dans la périphérie d'Amiens (Somme).
La victime et le suspect vivaient dans le même quartier
Selon un communiqué du parquet d'Amiens diffusé mercredi, le suspect a précisé « ne pas connaître la victime ». Tous les deux vivaient cependant dans le même quartier du Petit-Saint-Jean, qui jouxte le parc en bordure d'un ruisseau envahi de végétation.
Selon nos informations, Steeven G. fréquentait régulièrement ces sentiers noyés dans la verdure, le soir, comme d'autres habitués qui viennent s'y promener ou passer le temps aux beaux jours, sur les bancs et tables de pique-nique aménagés près de deux terrains de tennis. Une rencontre fortuite est-elle à l'origine de ce déchaînement de violence ?
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Le corps de la victime, atrocement supplicié, avait été retrouvé lundi matin vers 7 heures par une femme qui promenait son chien au Pré du Moulin. Le corps, éviscéré et égorgé, gisait à terre près d'une table de pique-nique et d'une aire de jeux pour les tout-petits.
Les policiers primo-intervenants ont d'abord cru à une possible mise en scène du corps, retrouvé dans une position étonnante, les bras levés au-dessus de la tête. Une hypothèse ensuite infirmée par le parquet d'Amiens.
Rien ne laisse penser à un règlement de compte
Le mobile du crime reste encore mystérieux. Rien ne vient accréditer l'hypothèse d'un règlement de compte entre les deux hommes. La victime, un homme sans emploi connu, selon le voisinage, vivait au Petit-Saint-Jean avec sa famille sans faire parler de lui.
Le suspect arrêté mardi matin par les enquêteurs de la Division de la criminalité organisée et spécialisée (DCOS) est « inconnu des services de police et de justice ». L'état psychique du mis en cause au moment des faits reste à éclaircir, de même que les circonstances de sa rencontre avec la victime.
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3 minutes ago
- Le Figaro
Yeux crevés et lacérations profondes sur des chevaux en Normandie : le suspect dit avoir «obéi à des pulsions»
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États-Unis : une fillette meurt après avoir été retrouvée sur l'autoroute, son père accusé de torture
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