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Le Parisien
4 days ago
- Politics
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« Liste de clients », documents classifiés : 5 minutes pour comprendre les « Epstein files »
Plus de 1000 victimes d'abus sexuels, 1,5 milliard de dollars de transactions suspectes, 10 000 photos et vidéos pédopornographiques… Le ministère américain de la Justice a rassemblé plus de 300 Go de documents sur l'affaire Epstein, et ils pourraient potentiellement éclaircir de nombreux mystères. Voici ce que l'on sait. Pendant sa campagne présidentielle, Donald Trump avait affirmé à plusieurs reprises qu'il « déclassifierait » le dossier Epstein s'il revenait au pouvoir, au même titre que les archives du 11 Septembre ou de l'assassinat de Kennedy. Mais depuis sa réélection, il s'est montré bien plus discret sur le sujet . Il a qualifié l'affaire de « canular » et de « non-sujet », allant jusqu'à affirmer que personne ne s'y intéressait. Cette volte-face agace jusque dans son propre camp, certains y voyant une promesse de campagne non tenue, voire une volonté de protéger certains individus… dont lui-même. Jeudi, le gouvernement américain a dépêché un haut responsable, ancien avocat de Donald Trump, pour interroger Ghislaine Maxwell . Condamnée à 20 ans de prison, elle aidait Epstein à recruter des jeunes filles pour des « massages » sexualisés qui étaient joyeusement prodigués aux amis du couple. Cette entrevue entre le numéro 2 du ministère de la Justice et une personne condamnée dans un dossier clos est hautement inhabituelle. Le chef des sénateurs démocrates Chuck Schumer a accusé le président de corruption et de conflit d'intérêt. Le fonctionnement du réseau criminel d'Epstein et ses clients, mais aussi l'origine de sa fortune. Plusieurs banques ont signalé plus de 1,5 milliard de dollars de transactions douteuses, parfois liées à des ventes d'œuvres d'art ou à des paiements à des femmes, rapporte le New York Times . Le millionnaire, qui possédait également deux îles privées et un jet, s'est suicidé en prison en 2019 et sa mort reste pour beaucoup un mystère. La justice américaine a publié une dizaine d'heures de vidéos des caméras de surveillance de la prison, mais 3 minutes sont manquantes. La ministre de la Justice a assuré lors d'une réunion à la Maison-Blanche que le système se réinitialisait chaque soir. Une liste avait déjà été publiée au début de l'année 2024, mais en plus d'énumérer les personnes impliquées dans le trafic sexuel d'Epstein, elle citait les noms de parents de victimes, de témoins ou de personnes mentionnées dans des conversations. Cette liste incluait par exemple Bill Clinton, Leonardo di Caprio ou encore Donald Trump , sans les accuser de quoi que ce soit… Le ministère de la Justice a affirmé dans une note publiée en juillet qu'une « liste de clients » n'existait pas. Le département de la Justice américain a indiqué dans une note qu'ils contiennent des vidéos, photos, témoignages de victimes mineures, ainsi que des données personnelles comme les noms, lieux de naissance ou employeurs de certaines jeunes filles. Le gouvernement estime que leur publication pourrait compromettre la sécurité et l'anonymat de ces nombreuses victimes , parfois âgées de moins de 15 ans au moment des faits. La justice américaine précise également qu'« aucune preuve crédible n'a été trouvée sur l'existence d'une liste de clients ou indiquant qu'Epstein faisait chanter des personnalités. » Le nom de Donald Trump figure à plusieurs reprises dans le dossier , tout comme les noms de Bill Clinton, du prince Andrew ou d'autres figures politiques connues. Cela ne signifie pas nécessairement qu'ils sont impliqués dans les crimes d'Epstein puisqu'ils faisaient partie de son cercle social, à différents degrés. Trump a lui-même reconnu avoir été « ami » avec Epstein, avant de s'en éloigner. Le 17 juillet, le Wall Street Journal avait également révélé que Trump avait envoyé une lettre à Epstein, en 2003, avant sa première condamnation en 2008. Le courrier comporterait plusieurs lignes de texte dactylographié et une silhouette de femme dessinée au marqueur. Deux petits arcs figurent les seins et la signature « Donald » semble dessiner, sous la taille, des poils pubiens. La lettre se terminerait ainsi : « Joyeux anniversaire - et que chaque jour soit un autre merveilleux secret. »


Le Parisien
5 days ago
- Le Parisien
Il collait son téléphone à la cuvette des toilettes de l'avion pour filmer des jeunes filles : un steward condamné à 18 ans de prison
Un acte répugnant. Un ancien steward de la compagnie American Airlines a été condamné après avoir été reconnu coupable d'avoir collé son téléphone portable sur le couvercle des toilettes d'un avion pour filmer secrètement des jeunes filles. Il a été condamné à une peine de 18 ans et demi de prison ce mercredi, suivie de cinq ans de liberté surveillée. Julia Kobick, la juge du tribunal de district de Boston, a qualifié le comportement d'Estes Carter Thompson d'« épouvantable » et a déclaré que « l'innocence [des] victimes mineures a été perdue » à cause de ses actes. L'homme a été arrêté et inculpé en janvier 2024 à Lynchburg, en Virginie, après qu'une adolescente de 14 ans se trouvant à bord de son avion a découvert son dispositif d'enregistrement secret dans les toilettes . Les enquêteurs ont retrouvé des enregistrements de quatre autres filles âgées de 7 à 14 ans utilisant les toilettes de l'avion sur une période de 9 mois. Le désormais ex-steward a été inculpé l'année dernière d'un chef d'accusation de tentative d'exploitation sexuelle d'enfants et d'un autre de possession d'images pédopornographiques représentant un mineur prépubère. Il s'est excusé devant le tribunal ce mercredi et a qualifié ses actions d'« égoïstes, perverses et mauvaises ». Lors de sa condamnation au tribunal, les avocats du gouvernement américain ont déclaré qu'Estes Carter Thompson « a privé cinq jeunes filles de leur innocence et de leur croyance en la bonté du monde et des gens qu'elles y rencontreraient, les laissant plutôt avec la peur, la méfiance, l'insécurité et la tristesse. » Le prévenu, qui purgera sa peine dans une prison de Caroline du Nord, a l'intention de suivre un traitement spécifique pour délinquants sexuels , ont indiqué ses avocats.


Le Parisien
22-07-2025
- Politics
- Le Parisien
Il voulait enlever, violer et tuer une fillette : un quinquagénaire du Loiret interpellé et écroué
Un quinquagénaire, qui projetait d'enlever, violer et tuer une fillette dans la région d'Orléans, a été mis en examen et placé en détention provisoire mi-juin, a-t-on appris mardi auprès du parquet. L'homme a été mis en examen pour association de malfaiteurs en vue de commettre un crime, instigation d'une personne à commettre une infraction sexuelle sur mineur, mais aussi pour détention, fixation, enregistrement et diffusion d'images pédopornographique, a indiqué la procureure d'Orléans Emmanuelle Bochenek-Puren, confirmant une information de franceinfo. Il a été placé en détention provisoire le 23 juin dernier. Le suspect projetait d'enlever, de violer et de tuer une fillette et a pu être interpellé avant de passer à l'acte, grâce à un enquêteur de l'Office mineur (Ofmin) infiltré sur des forums pédocriminels du darkweb. Selon franceinfo, ce quinquagénaire, déjà condamné il y a plusieurs années pour détention d'images pédopornographiques, y partageait des photos de sa jeune proie et y dévoilait ses intentions de kidnapper cette fillette à la sortie de l'école, la séquestrer, la violer puis la tuer et l'enterrer sur un terrain qui lui appartient. La radio affirme aussi que l'homme habitait à quelques centaines de mètres de chez elle et connaissait sa famille. Il a été interpellé par la Brigade de recherche et d'intervention (BRI) à son domicile, où des médicaments, une corde, mais aussi 100 000 photos et 2 000 vidéos pédopornographiques ont été retrouvés. Parmi les fichiers saisis, plusieurs images représentaient cette fillette virtuellement déshabillée grâce à l'intelligence artificielle et certains fichiers étaient partagés avec plusieurs pédocriminels du monde entier qui voulaient, pour certains, participer à l'enlèvement, ajoute franceinfo.