
« Un second largage est prêt » : la France va envoyer une nouvelle aide humanitaire à Gaza
aide humanitaire française
de nouveau larguée au-dessus de Gaza. Le ministre des Affaires étrangères
Jean-Noël Barrot
a annoncé sur son compte X qu'« un second largage » était « prêt ».
« Avec la Jordanie et l'Allemagne, nous poursuivons nos largages humanitaires sur Gaza. Un second largage est prêt. Nous continuerons. Sans relâche », écrit-il.
Il ne précise pas la date, mais indique que « seule l'ouverture immédiate des points de passage terrestre permettra un acheminement massif et sans entrave ».
Cette annonce intervient un jour après le largage par les avions tricolores
de l'aide humanitaire
au-dessus de
la bande de Gaza
. Vendredi, cette opération avait eu lieu « en coopération avec les autorités jordaniennes et les agences des Nations Unies », avait précisé le ministre des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot sur France info.
Quatre vols, transportant 10 tonnes chacun, étaient prévus. « Conditionnée en colis équipés de multiples parachutes, l'aide comprend plusieurs tonnes de ressources alimentaires livrées lors de différentes rotations aériennes, réparties sur plusieurs jours », ont précisé les ministères des Affaires étrangères et des Armées dans un communiqué commun.
Mais cette « aide d'urgence » est « évidemment insuffisante », a estimé le ministre des Affaires étrangères. « Il faut inonder la bande de Gaza d'eau, de nourriture, de médicaments. Il n'y a plus une minute à perdre », a-t-il martelé.
Après près de 22 mois d'une guerre dévastatrice déclenchée par une attaque sanglante du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, la bande de Gaza est menacée d'une «
famine généralisée
» selon l'ONU et est totalement dépendante de l'aide humanitaire.
Israël a très partiellement assoupli fin mai un blocus total imposé début mars à Gaza, qui a entraîné de très graves pénuries de nourriture, médicaments et autres biens de première nécessité.
L'aide humanitaire a recommencé depuis lors à entrer par la route dans le territoire assiégé, mais pour l'essentiel via la GHF (Fondation humanitaire pour Gaza), soutenue par Israël et les États-Unis, et en quantité jugée largement insuffisante par la communauté humanitaire internationale, qui refuse de travailler avec cet organisme.
Plusieurs pays occidentaux, dont l'Espagne et le Royaume-Uni, ont décidé ces derniers jours de se joindre aux pays du Moyen-Orient pour envoyer de l'aide par voie aérienne.
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