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Législative partielle à Paris : Rachida Dati estime que Michel Barnier est «instrumentalisé»
Législative partielle à Paris : Rachida Dati estime que Michel Barnier est «instrumentalisé»

Le Figaro

time18 hours ago

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Législative partielle à Paris : Rachida Dati estime que Michel Barnier est «instrumentalisé»

La ministre n'a pas apprécié la candidature de Michel Barnier dans la 2e circonscription de Paris, où l'élection de Jean Laussucq a été invalidée par le Conseil constitutionnel pour irrégularités dans ses comptes de campagne. La ministre de la Culture, Rachida Dati, qui vise la mairie de Paris en 2026, a estimé lundi que son rival LR Michel Barnier était «instrumentalisé» dans la législative partielle qu'il brigue, tout en maintenant le flou sur sa propre candidature à cette élection prévue à la rentrée. «J'ai du respect pour Michel Barnier mais aujourd'hui il est instrumentalisé par certains qui veulent la division», a déclaré la ministre de la Culture devant ses soutiens réunis dans un restaurant du 7e arrondissement de la capitale, dont elle est maire. «Il ne peut pas y avoir deux candidatures à Paris. En responsabilité, j'appelle à la raison car nous avons une chance historique de gagner Paris en 2026», a ajouté la maire LR devant environ 200 militants. À lire aussi Législative partielle : Michel Barnier annonce sa candidature à Paris Publicité «Un plan B» La ministre de la Culture n'a pas apprécié la candidature de Michel Barnier dans la 2e circonscription de Paris, où l'élection du député macroniste Jean Laussucq a été invalidée par le Conseil constitutionnel pour irrégularités dans ses comptes de campagne. Moins de 24 heures après l'annonce de l'ex-premier ministre, elle a demandé à être entendue par la commission nationale d'investiture des Républicains qui doit se prononcer le 28 juillet sur son candidat dans cette circonscription huppée qui recouvre une partie des 5e, 6e et 7e arrondissements, réputée imperdable pour la droite. Michel Barnier, soutenu par le patron de LR Bruno Retailleau, se défend de toute ambition municipale. Mais il a reçu dès l'annonce de sa candidature le soutien de plusieurs sénateurs et maires LR de Paris, une démarche que l'entourage de Rachida Dati interprète comme un «plan B», au cas où sa course à l'Hôtel de ville serait «empêchée» après sa mise en examen dans une affaire de corruption avec l'ex-patron de Renault Carlos Ghosn. «Ceux qui jouent petits bras, petits joueurs, perdront tout» Pressée par des militants de clarifier ses intentions pour les législatives, la maire du 7e arrondissement a entretenu l'ambiguïté, martelant qu'elle n'avait pour seule boussole que de gagner Paris. «Est-ce que je laisse la circonscription à des gens qui veulent l'instrumentaliser pour perdre Paris ? Est-ce que ne vous méritez pas mieux ?», a-t-elle demandé aux militants, sans plus de précisions. «Ceux qui jouent petits bras, petits joueurs, perdront tout», a-t-elle taclé, s'en prenant aux élus parisiens de droite soutenant Michel Barnier. Publicité «On peut sortir par le haut de cette histoire. Michel Barnier devrait dire très clairement qu'il soutient Rachida Dati comme candidate à la mairie, et qu'il ne sera en aucun cas candidat au Conseil de Paris en mars 2026», a dit à l'AFP le maire LR du 6e arrondissement Jean-Pierre Lecoq, proche de la ministre de la Culture. La législative partielle doit se tenir à la rentrée, au plus tard à la mi-octobre.

Retailleau, Dati, Barnier : une réunion de conciliation avant la commission fatidique du 28 juillet est-elle possible ?
Retailleau, Dati, Barnier : une réunion de conciliation avant la commission fatidique du 28 juillet est-elle possible ?

Le Figaro

time3 days ago

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Retailleau, Dati, Barnier : une réunion de conciliation avant la commission fatidique du 28 juillet est-elle possible ?

Si le télescopage des ambitions pour la 2e circonscription de Paris entre l'ex-premier ministre et la ministre de la Culture menace l'unité de la droite parisienne, certains chez LR veulent croire à la possibilité d'une entente cordiale cette semaine. Ils sont nombreux chez Les Républicains à espérer une entente cordiale entre Datistes et Barniéristes à Paris autour de la brûlante législative partielle de la 2e circonscription, dont le député macroniste sortant Jean Laussucq a été déclaré inéligible par le Conseil constitutionnel. Pour cette élection prévue en octobre, le choix de la candidature LR sera fixé lundi 28 juillet, par la commission nationale d'investiture (CNI), comme nous l'annoncions dans nos colonnes vendredi et comme l'a confirmé Bruno Retailleau le lendemain dans Le Figaro. Pour autant, si ce calendrier semble gravé dans le marbre, beaucoup veulent croire qu'une réunion préalable de conciliation resterait souhaitable pour déminer la bombe d'une guerre interne qui menace l'unité de la droite parisienne et risque de brouiller les messages des Républicains à huit mois des municipales. À lire aussi « Il y a un problème de méthode » : à Paris, les ambitions de Barnier et de Dati se percutent en vue de la législative partielle Avant ce rendez-vous électoral jugé crucial pour la droite, qui rêve d'une vague bleue aux municipales en mars prochain, les tensions ne cessent d'agiter le microcosme parisien depuis l'annonce par Michel Barnier de sa volonté de participer à cette législative partielle. Le président du Conseil national, soupçonné par les proches de Rachida Dati d'être animé par d'autres desseins qu'un siège parlementaire à l'Assemblée, a publié une lettre aux Parisiens vendredi dans laquelle il assure n'avoir « aucune ambition municipale ». Promettant un engagement «loyal», il ajoute: «Ma démarche est une démarche de rassemblement. Je ne me présente contre personne, dans le respect de chacun et au service de tous». Un message qui laisse transparaître une volonté d'apaisement et la volonté de LR de tout faire pour tuer dans l'œuf une guerre dont tout le monde mesure les conséquences potentiellement désastreuses pour la droite. À lire aussi «Un passage en force brutal» : après la candidature de Barnier à Paris, le camp Wauquiez exige de travailler «en bonne intelligence» avec Dati Publicité Car si la droite se déchire à Paris, cela ne facilitera pas les appels à la mobilisation déjà lancés par les fédérations en vue des municipales. À peine ces bisbilles internes lâchées sur la place publique, aussitôt la concurrence se frottait les mains, y voyant une occasion inespérée de conquérir la 2e circonscription, réputée en or pour la droite et décidément très convoitée. Même si les LR ne la croient pas très sérieuse, l'hypothèse d'une candidature de Clara Chappaz, jeune ministre Renaissance de l'Intelligence artificielle et du numérique excite les commentaires. On a vu également le RN Thierry Mariani s'inviter dans la danse, considérant subitement ce territoire politique comme un terrain de jeu à ne pas manquer pour la rentrée. Feuilleton risqué Dans l'hypothèse où cet échange à trois serait possible avant la CNI du 28 juillet, le premier défi pour Bruno Retailleau sera de faire comprendre que personne, et encore moins Rachida Dati, qui croit en ses chances pour gagner Paris en mars 2026, n'a intérêt à laisser durer le feuilleton. Après avoir encouragé publiquement l'ex-premier ministre à s'engager aux législatives, avec le soutien affirmé de la première fédération LR de France, on voit mal comment le président des Républicains pourrait désormais reculer face à la colère de la ministre de la Culture. Pour sa part, l'entourage de Rachida Dati assure qu'elle défendra bec et ongles son territoire au nom du respect des électeurs de la deuxième circonscription (qui comprend les 5e, 6e et 7e arrondissements). Ce week-end, il n'y avait aucune intention de participer à la moindre réunion de conciliation avant la CNI. Mais du côté de la présidence LR comme des proches de l'ex-premier ministre on veut croire que l'élue parisienne monte le ton pour obtenir un large soutien de la droite derrière sa candidature municipale. Comme si, derrière ses menaces à peine voilées d'une crise, il fallait surtout voir une pression tactique dans le but d'obtenir des garanties. Depuis le départ de Rachida Dati vers le gouvernement de Gabriel Attal en janvier 2024, la droite parisienne a explosé en trois blocs. Critiquée pour son ralliement à la macronie, l'ex-présidente du Conseil national LR (poste occupé aujourd'hui par Michel Barnier), avait suscité l'exaspération au sein des Républicains. Nombre d'entre eux n'avaient pas compris comment l'élue parisienne, considérée comme l'une des figures féminines les plus visibles de la droite, pouvait s'engager derrière le parti présidentiel aux Européennes plutôt que de soutenir la candidature du Républicain François-Xavier Bellamy. Le mot « trahison » avait été prononcé. Pagaille Dans cette pagaille, rappelant d'autres crises passées, Rachida Dati n'a jamais cessé de garder la conquête de Paris dans son viseur. Et si elle a pu compter sur la fidélité de nombreux élus à droite, elle a également constaté un scepticisme naissant au sein de sa famille politique, nourri en partie par ses démêlés judiciaires dans l'affaire Carlos Ghosn et son potentiel risque d'inéligibilité (l'élue a engagé un recours en cassation après sa mise en examen depuis 2021 pour corruption et trafic d'influence). Publicité Proche du couple présidentiel, Rachida Dati a su conserver la confiance de l'ex-premier ministre, contre lequel elle affirme ne pas être en guerre même aujourd'hui mais elle sait que l'unité de la droite parisienne derrière son pari 2026 n'est plus aussi soudée qu'elle le fut. Au final, ce contexte pousse Bruno Retailleau et Michel Barnier à croire à la possibilité d'une issue concertée. Les portes continueront-elles de claquer ou un accord sera-t-il trouvé, apte à enterrer la hache de guerre ? Une réunion de la troïka LR le dira peut-être avant la CNI dans huit jours. Chez Les Républicains, où les psychodrames ne sont pas une nouveauté, on parie sur les tempéraments du président des Républicains et du président du conseil national LR pour trouver les moyens d'une entente cordiale. Le premier n'a pas la réputation d'un sanguin incontrôlable, le second fut un négociateur reconnu du Brexit, doublé d'un animateur éprouvé du fragile socle commun à Matignon. Il n'en faudra sans doute pas moins pour rassurer Rachida Dati et canaliser son énergie légendaire vers l'objectif 2026 d'une vague bleue aux municipales. À Paris, comme ailleurs.

Législative partielle à Paris : Michel Barnier assure n'avoir «aucune ambition municipale»
Législative partielle à Paris : Michel Barnier assure n'avoir «aucune ambition municipale»

Le Figaro

time4 days ago

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Législative partielle à Paris : Michel Barnier assure n'avoir «aucune ambition municipale»

Après des tensions au sein du bloc LR, Michel Barnier souhaite «représenter la droite et le centre avec dignité, constance et responsabilité» lors de la législative partielle de Paris, avance-t-il dans une lettre publiée sur X. Après l'annonce surprise dans nos colonnes, de sa candidature à la législative partielle dans la deuxième circonscription de Paris, suite à l'inéligibilité du député macroniste sortant Jean Laussucq par le Conseil constitutionnel, Michel Barnier (LR) cherche à calmer le jeu. Pour éviter une guerre ouverte entre barons des Républicains, l'ex-premier ministre tient à être «parfaitement clair». Dans une lettre envoyée ce vendredi aux adhérents LR de Paris, il assure n'avoir «aucune ambition municipale»... «Mon engagement est exclusif et loyal : représenter notre circonscription à l'Assemblée nationale, avec sérieux, dignité et constance», écrit-il dans ce texte publié sur X. Mardi, cette candidature, celle de celui qui se présente comme le garant du socle commun entre la macronie et LR, a profondément contrarié certains membres de la coalition gouvernementale. En tête, la ministre de la Culture, Rachida Dati, qui, dès l'annonce, a contacté plusieurs personnes pour annoncer son intention de briguer également cette circonscription huppée. Celle-ci s'étend le long de la Seine, du VIIe arrondissement, dont elle est la maire, jusqu'au Ve. Ces tensions émergent à moins de neuf mois des municipales, où la ministre entend conquérir Paris, et à moins de deux ans de la présidentielle. Publicité «Exprimer une voix respectueuse et posée» Dans son courrier, l'ex-négociateur en chef du Brexit pour l'Union européenne précise qu'il «souhaite exprimer une voix respectueuse et posée dans un hémicycle trop souvent divisé, où le dialogue doit redevenir une force, et où le respect des convictions de chacun est une condition essentielle à la vitalité démocratique». Il s'inscrit dans cette démarche pour «sollicite(r)» la confiance des adhérents parisiens «pour représenter la droite et le centre avec dignité, constance et responsabilité.» Ce texte, fait suite à sa volonté affichée sur le réseau X où il annonçait «dans le moment très grave où nous sommes pour notre pays (...) j'ai décidé de proposer ma candidature à l'élection partielle dans la deuxième circonscription de Paris». L'ex-élu savoyard soulignait que sa candidature «s'inscrit dans une démarche de rassemblement de la droite et du centre». «Afin de porter une voix forte et sûre pour nos trois arrondissements dans le prolongement de mon engagement pour notre pays». Le président des Républicains, Bruno Retailleau, avait salué cette candidature, qu'il a présentée comme «une triple chance : pour Paris, pour LR et pour la France. Il a tout mon soutien», a-t-il ajouté.

« Je n'ai aucune ambition municipale » : Michel Barnier écrit aux adhérents LR de Paris
« Je n'ai aucune ambition municipale » : Michel Barnier écrit aux adhérents LR de Paris

Le Parisien

time4 days ago

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« Je n'ai aucune ambition municipale » : Michel Barnier écrit aux adhérents LR de Paris

« Je sollicite aujourd'hui votre confiance pour représenter la droite et le centre avec dignité, constance et responsabilité. » Alors que la bataille continue à faire rage pour la législative partielle de la 2e circonscription de Paris, Michel Barnier a, selon nos informations, envoyé ce vendredi 18 juillet au soir une lettre aux adhérents LR de Paris. Objectif : clarifier sa position alors que les candidatures se multiplient à droite et au centre. « Je souhaite exprimer une voix respectueuse et posée dans un hémicycle trop souvent divisé, où le dialogue doit redevenir une force, et où le respect des convictions de chacun est une condition essentielle à la vitalité démocratique », détaille l'ancien Premier ministre, dont la candidature doit encore être validée par la Commission nationale d'investiture (CNI) de son parti, Les Républicains, qui doit se réunir le 28 juillet. Alors que Rachida Dati est également proclamée candidate à la députation, et lancée dans la bataille à la mairie de Paris en 2026, Michel Barnier souhaite de son côté préciser ses intentions sur une prétendue ambition municipales : « Je veux être également parfaitement clair : je n'ai aucune ambition municipale. Mon engagement est exclusif et loyal : représenter notre circonscription à l'Assemblée nationale, avec sérieux, dignité et constance. » Avant d'appeler ses soutiens au lancement de la campagne électorale : « Je compte sur votre soutien et votre mobilisation pour faire de cette campagne un élan collectif. Ensemble, faisons entendre notre voix et défendons nos idées avec force et fidélité. » Cette initiative ne devrait en tout cas pas manquer de faire réagir du côté de Rachida Dati dans les prochaines heures. Elle montre surtout que l'ancien locataire de Matignon entend coûte que coûte se battre, et faire pression, pour tenter de s'imposer dans cette guerre des chefs au sein de LR. En coulisse, les deux camps se livrent depuis quelques jours une bataille féroce, avec en toile de fond des rivalités exacerbées entre le patron des Républicains Bruno Retailleau (soutien de Barnier) et celui du groupe à l'Assemblée, Laurent Wauquiez (soutien de Dati). Les seconds suspectant les premiers de chercher à torpiller les ambitions de la ministre de la Culture dans la capitale en vue des prochaines municipales. Avec cette mise au point sur le fait qu'il ne mise par la mairie de Paris, Barnier aura-t-il rassuré le camp Dati ? Pas si sûr. Ce week-end, elle aussi compte donner un coup d'accélérateur à sa candidature dans la deuxième circonscription, avec de très probables rencontres de terrain samedi et dimanche, et une réunion publique normalement programmée lundi soir. Bref, un coup de pression des deux côtés à dix jours d'une décision attendue de la commission d'investiture.

« C'est l'endroit où il faut être » : le RN Thierry Mariani sera lui aussi candidat à la législative partielle à Paris
« C'est l'endroit où il faut être » : le RN Thierry Mariani sera lui aussi candidat à la législative partielle à Paris

Le Parisien

time5 days ago

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« C'est l'endroit où il faut être » : le RN Thierry Mariani sera lui aussi candidat à la législative partielle à Paris

Décidément, la législative partielle dans la 2e circonscription de Paris fait tourner la tête de toute la classe politique ! Après Michel Barnier qui a publiquement annoncé qu'il serait candidat pour porter les couleurs de LR et Rachida Dati qui devrait aussi se lancer dans ce territoire qui englobe le VIIe arrondissement dont elle est la maire, c'est au tour de l'eurodéputé RN Thierry Mariani de se lancer, selon nos informations. Comme Rachida Dati, Thierry Mariani, ancien ministre de Nicolas Sarkozy, passé au RN il y a cinq ans, visait jusqu'alors uniquement la mairie de Paris. Mais constatant la multiplication des candidatures de personnalités de renom, il s'est décidé à candidater à la députation à son tour. « Cette élection va prendre de l'importance. C'est l'endroit où il faut être ! Ca serait anormal que les patriotes ne soient pas représentés dans la campagne », s'enthousiasme l'eurodéputé RN. « Entre Michel Barnier, qui a été Premier ministre d'Emmanuel Macron, Rachida Dati qui est ministre d'Emmanuel Macron et peut-être Claire Chappaz (la ministre déléguée au Numérique qui a fait part de son intérêt pour une candidature Renaissance) qui est aussi ministre d'Emmanuel Macron, il faut aussi de la place pour une vraie opposition », fait valoir Thierry Mariani qui habite le VIIe arrondissement. Le futur candidat a déjà prévenu Marine Le Pen et Jordan Bardella ainsi que les responsables de la commission nationale d'investiture (CNI) du RN qu'il souhaitait candidater.

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