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«Freinage fantôme» de sa Peugeot 208 : une victime Lyonnaise veut lancer une action collective pour «faire bouger le constructeur»
«Freinage fantôme» de sa Peugeot 208 : une victime Lyonnaise veut lancer une action collective pour «faire bouger le constructeur»

Le Figaro

time22-07-2025

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«Freinage fantôme» de sa Peugeot 208 : une victime Lyonnaise veut lancer une action collective pour «faire bouger le constructeur»

Après un accident causé en avril dernier par le freinage brutal et sans raison de sa voiture sur l'autoroute A40, Johanna a décidé de collecter les témoignages d'incidents similaires pour comprendre ce qui lui est arrivé. Que s'est-il passé sur l'A40 dans l'Ain dans la Peugeot 208 de Johanna en avril dernier ? Cette habitante de la métropole de Lyon roulait sur l'autoroute quand son véhicule a freiné brutalement passant de 120 km/h à 0 km/h. Un arrêt si brutal que le conducteur qui circulait derrière elle a totalement embouti sa 208. Une mésaventure qui aurait pu être «dramatique», ont confié les secours à la jeune femme, mais qui s'est finalement terminée sans trop de dommages pour sa personne. La voiture, elle, a été détruite par la violence du choc. Un «freinage fantôme» Une histoire de «freinage fantôme» que Johanna a confiée au Progrès début juillet. Entre-temps, le journal et la jeune femme ont reçu plusieurs dizaines de témoignages similaires de conducteurs de Peugeot. Assez pour que Johanna décide de créer une adresse mail dédiée ( pour compiler ces différentes expériences de «freinage fantôme». «Je me rends compte que beaucoup de conducteurs ont vécu la même chose que moi. Mais souvent c'est resté au stade d'incident sans conséquence parce que la voiture a freiné sans accident derrière. D'autres ont eu un accident mais comme il s'agissait d'une voiture d'entreprise ce n'est pas allé plus loin. Moi j'ai décidé de prendre mes responsabilités». Publicité Car depuis l'accident, la conductrice est allée de désillusion en désillusion. «Une enquête a été ouverte et la gendarmerie a demandé que le véhicule soit expertisé. Finalement le parquet a refusé cette expertise car elle estimait que c'était trop cher car nous étions toujours vivants donc que ce n'était pas nécessaire», raconte Johanna qui déplore «qu'il faille un mort pour que l'on cherche ce qui se passe». Côté assurance, là aussi ça coince. Ni la sienne, ni celle du conducteur qui a embouti sa voiture n'ont demandé d'expertise. Elles n'ont pas non plus contacté la marque assure Peugeot au Figaro : «Le dossier est entre les mains de l'assurance du client. Vraisemblablement, elle ne souhaite pas nous solliciter pour l'instant». À lire aussi Action de groupe contre Stellantis sur les airbags Takata, couvre-feu pour mineurs à Nîmes, bilan des soldes d'été... Les 5 infos à connaître ce 22 juillet Une action collective à venir ? Malgré les obstacles, Johanna a décidé de ne pas lâcher. « L'assurance demande à racheter le véhicule pour le mettre à la casse avant de nous indemniser mais je refuse.» Les témoignages recueillis la confortent dans son combat. En essayant de prendre la tête d'une action collective, elle espère pouvoir «faire bouger le constructeur». «On voit bien en ce moment avec l'affaire des airbags Takata que la somme des mauvaises expériences individuelles peut faire émerger un problème technique plus général», poursuit Johanna. Un combat qui lui coûte «cher en frais de gardiennage» mais qu'elle veut poursuivre malgré tout. «Je ne sais pas où ça ira. Moi j'ai vécu cet accident dans ma chair et ça me gêne de me dire que d'autres voitures puissent faire ça, éventuellement causer des morts et de me dire que je n'ai rien fait pour éviter ça», conclut la jeune femme.

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