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Le Figaro
17 hours ago
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À Cannes, le bâtiment historique de la Bourse du travail reconverti en grand centre d'e-sport
Près de 700 mètres carrés sur trois niveaux vont être consacrés à des espaces de «gaming» pour la jeunesse en plein centre-ville de Cannes. La municipalité de Cannes (Alpes-Maritimes) fait le pari de devenir une place forte de l'e-sport en réhabilitant l'ancienne Bourse du travail, dans le centre-ville, en espace consacré à cette pratique sportive des jeux vidéo. «Il s'agit d'une part d'accueillir les pratiquants dans un environnement adapté, qui respecte les meilleures pratiques du secteur et, d'autre part, de pouvoir y organiser des compétitions nationales diffusées sur les plateformes de streaming», résume le maire David Lisnard (Les Républicains). Trois niveaux et 686 mètres carrés seront réservés à l'e-sport, une pratique de plus en plus suivie et professionnalisée chez les jeunes. La France compterait près de 12 millions de joueurs et consommateurs de jeux vidéo pour un marché de plus de 141 millions d'euros, selon une étude commandée en 2024 par le ministère des Sports. Publicité L'ancienne Bourse du travail de Cannes, construite en 1976, puis locaux de la CGT jusqu'en 2013, va devenir d'ici la fin de l'année un centre unique et technologique pour la pratique experte de ces sports virtuels. Deux espaces de «gaming» seront aménagés au rez-de-chaussée et au premier étage, avec «un choix diversifié de consoles», explique la municipalité, qui annonce même l'installation d'un «simracing», à savoir un simulateur de courses automobiles. «Arena modulable» Une «arena modulable» se situera au sous-sol, un lieu qui doit ainsi permettre l'organisation de compétitions qui seront retransmises sur les différentes plateformes mondiales. «Cannes va disposer d'un site de gaming de haute qualité, à la fois fonctionnel, pensé et aménagé selon les standards attendus par les passionnés et les professionnels de la discipline», assure David Lisnard. Ce bâtiment de style brutaliste, dont la ville est propriétaire, était à l'abandon et, surtout, dans l'impossibilité d'être détruit puisqu'il est protégé par un label patrimonial du fait de son aspect atypique de «bunker». 4,35 millions d'euros, avec une subvention de 560.000 euros du conseil départemental, ont été investis par la municipalité pour remettre à neuf les façades, les toitures et la menuiserie. Les aménagements intérieurs seront en revanche réalisés par l'entreprise spécialisée ESpot, avec qui une convention sur douze ans à 75.000 euros annuels a été signée pour exploiter et gérer cet espace. L'an dernier, l'EVO (Evolution Championship Series), épreuve phare de jeux vidéo de combat, s'était tenu à Nice. Cette compétition d'envergure, version européenne, se tiendra de nouveau dans la cinquième ville de France en 2026, a aussi récemment annoncé la municipalité niçoise, preuve encore que l'e-sport suscite un intérêt sur la Côte d'Azur.


Le HuffPost France
4 days ago
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Après le revers sur la loi Duplomb, le gouvernement enjoint les consommateurs à « acheter français »
POLITIQUE - À défaut d'avoir soutenu la loi Duplomb, soutenez les agriculteurs. Voici, en substance, le message de la ministre de l'Agriculture Annie Genevard adressé ce vendredi 8 août aux consommateurs, après la décision du Conseil constitutionnel de censurer le retour de l'acétamipride. La ministre de l'Agriculture, issue des Républicains, a toujours été favorable au texte tel qu'adopté par le Parlement et qui prévoyait une dérogation à l'interdiction de ce pesticide, utilisé notamment dans la filière betterave, mais non sans risque pour la santé et l'environnement. « Ma position reste inchangée : accélérer les transitions vers des alternatives, sans exposer nos filières à une concurrence inéquitable qui les mène parfois à l'extinction », écrit-elle en référence à l'utilisation de l'acétamipride par d'autres pays de l'UE. La ministre a promis aux agriculteurs de ne pas les laisser « sans solution » et a missionné l'Institut national de recherche pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement (Inrae) pour identifier les filières « en situation d'impasse », citant notamment la noisette. Mais en attendant, elle a renvoyé la balle aux consommateurs. « Sursaut de patriotisme alimentaire » Disant « ne pas pouvoir se résoudre » à une délocalisation des productions françaises vers des pays où les règles sont moins strictes, elle a appelé à « un sursaut de patriotisme alimentaire. » « Sans solution rapide, certaines cultures risquent de disparaître. Dans ce combat, notre force, ce sont les consommateurs. Achetez français. Soutenez les filières locales pour éviter une dépendance à des produits importés, souvent moins exigeants. La souveraineté alimentaire commence dans le caddie », insiste-t-elle dans son communiqué. En parallèle, et à défaut de pouvoir changer la règle en France, Annie Genevard veut inscrire à l'ordre du jour des prochains Conseils européens « l'harmonisation des règles phytopharmaceutiques en Europe. » « La France a déjà obtenu ces dernières semaines sur cette proposition le soutien d'une dizaine d'Etats membres. Je poursuivrai le combat », assure-t-elle. En attendant en France, le sénateur Laurent Duplomb n'a pas exclu de déposer une nouvelle proposition de loi pour réintroduire l'acétamipride, cette fois en l'encadrant plus strictement pour corriger les faiblesses du premier texte censuré par le Conseil constitutionnel.


Le HuffPost France
4 days ago
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Retailleau n'a (vraiment) pas digéré la décision du Conseil constitutionnel sur la rétention et persiste
POLITIQUE - Bruno Retailleau en a gros sur le coeur à propos du Conseil constitutionnel. Outre la décision de censurer l'article phare de la loi Duplomb, que son parti Les Républicains soutenait, le ministre de l'Intérieur s'est également vu infliger un camouflet par les Sages sur l'allongement de la durée maximale d'enfermement en centre de rétention administrative. Un désaveu qu'il n'entend pas laisser passer. Dans un communiqué diffusé en début d'après midi ce vendredi, le ministre de l'Intérieur dit avoir pris connaissance de la décision du Conseil constitutionnel « avec une extrême préoccupation ». Les Sages ont estimé que le texte, porté par une sénatrice LR, pour allonger de 90 à 210 la durée maximale en CRA des étrangers condamnés pour des faits graves ou présentant un risque majeur pour l'ordre public était contraire à la Constitution et au principe qui veut que « nul ne peut être arbitrairement détenu ». Le coup est rude pour Bruno Retailleau qui se vante de porter, depuis son arrivée à Beauvau, une ligne de fermeté absolue. Et qui n'entend pas en changer. En dépit de cette première censure, le ministre a annoncé s'atteler à la préparation d'un texte « modifié » qu'il va « préparer en demandant son avis au Conseil d'État. » « Je présenterai cette nouvelle version au plus tôt devant le Parlement », indique-t-il. Retailleau s'en prend au Conseil constitutionnel Entre autres arguments, Bruno Retailleau s'appuie sur la législation européenne qui « autorise une durée de 6 mois dans tous les cas, pouvant être prolongée de 12 mois supplémentaires en l'absence de perspective d'éloignement immédiat. » « Notre arsenal juridique décroche désormais complètement du droit européen », s'émeut le ministre. La directive citée par Bruno Retailleau autorise limite bien la durée de rétention administrative à 18 mois. Mais, comme le précise le site Toute l'Europe, cette règle votée en 2008 avait avant tout vocation à imposer une durée maximale aux pays qui n'en avaient pas jusqu'alors. Les États qui prévoyaient déjà des durées plus courtes, dont la France, n'avaient pas d'obligation de s'aligner. Néanmoins, et comme le souligne le ministre, des discussions sont en cours pour la rétention puisse être « être prolongée au-delà des 24 mois normaux sur décision d'un juge » pour les personnes représentant un risque pour la sécurité. En parallèle et demi-mots, Bruno Retailleau en a profité pour régler ses comptes avec le Conseil constitutionnel, accusé d'« entraîner le désarmement de l'État » au nom de « la balance des droits et libertés. » Le texte retoqué est « un texte de bon sens. C'est un texte efficace. Augmenter la durée de rétention pour les étrangers dangereux, c'est augmenter les possibilités de les éloigner. Éloigner ces individus dangereux, c'est empêcher qu'ils menacent notre sécurité », écrit-il. Et le patron des Républicains de revenir à un cheval de bataille de son camp en réclamant que ce soit « au peuple souverain (...) de se prononcer sur les questions essentielles de la sécurité et de l'immigration, par référendum. Le moment venu. » Dixit le ministre ou le président de parti ?


Le HuffPost France
03-08-2025
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La nouvelle tentative de Barnier pour éviter un duel face à Dati à la législative à Paris
POLITIQUE - Une tentative de plus de la convaincre de se retirer. Dans une interview à La Tribune dimanche publié samedi 2 août, l'ancien Premier ministre et candidat à la législative de la 2e circonscription de Paris Michel Barnier a assuré qu'il n'avait aucunement l'intention de briguer la mairie de la capitale en 2026 et de concurrencer Rachida Dati. « Je ne suis pas candidat à autre chose qu'à la députation », martèle l'éphémère ancien Premier ministre. « Rachida Dati le sait. Je le lui ai dit et je l'ai même écrit aux adhérents Les Républicains (...) Il n'y a aucune ambiguïté là-dessus », ajoute-t-il. Mais cette fois, il le dit à la presse directement, dans une nouvelle tentative de la convaincre de ses bonnes intentions. Rachida Dati a « une ambition légitime » pour la mairie de Paris et ne doit « pas se tromper » d'élection en candidatant aussi pour la législative dans la deuxième circonscription de la capitale, a affirmé l'ancien locataire de Matignon, se disant prêt à soutenir la ministre dans sa course pour l'Hôtel de Ville. Un engagement « complémentaire » La ministre de la Culture a en effet annoncé ce lundi sa candidature à cette législative partielle, lançant les hostilités contre l'ex-Premier ministre, qui brigue le même poste de député et porte les couleurs du même parti, LR. « Je veux que les Parisiens puissent voter pour plutôt que contre quelqu'un. C'est à Rachida Dati, qui a une ambition légitime pour animer des listes d'union à Paris, de ne pas se tromper et de choisir le bon chemin », commente Michel Barnier, désigné par LR comme candidat à cette législative. Rien de très neuf sous le soleil parisien : dès le 18 juillet, alors qu'il n'était même pas encore investi officiellement par LR, Michel Barnier assurait déjà n'avoir « aucune ambition municipale » à Paris en 2026 dans un courrier adressé aux militants LR parisiens. Des proches de la maire du VIIe arrondissement, renvoyée le 22 juillet en procès pour corruption et trafic d'influence, craignent néanmoins que Michel Barnier ait lui aussi des ambitions pour la mairie de Paris, notamment si elle ne pouvait pas se présenter. « Mon engagement dans la 2e circonscription de Paris est, en réalité, complémentaire de l'ambition qu'a Rachida Dati de mener cette liste de rassemblement. Chacun doit bien le mesurer », assure l'ancien Premier ministre. Pas de quoi convaincre Rachida Dati, dont l'entourage reproche également à l'ancien négociateur du Brexit pour l'UE d'être « parachuté ». « Cela fait plus de vingt-cinq ans que j'ai quitté, volontairement, mes fonctions en Savoie », « je suis Parisien depuis plus de vingt ans. J'habite depuis plus de douze ans dans cette circonscription », rétorque Michel Barnier dans La Tribune. « Sans LR, elle ne peut pas gagner Paris » Ces propos sont très similaires à ceux d'Annie Genevard, présidente de la commission nationale d'investiture des Républicains, dans une interview publiée ce vendredi au Figaro. « Nous avons deux mois devant nous pour faire l'union de la droite à Paris », a-t-elle déclaré, disant continuer à « croire » à un accord entre l'ex-Premier ministre et son ancienne ministre de la Culture. « Michel Barnier a été très clair : il n'est pas et ne sera pas candidat à la mairie de Paris. Sans Rachida Dati, LR ne peut pas gagner Paris. Sans LR, elle ne peut pas gagner Paris. Cet intérêt bien compris peut-être un activateur de rassemblement », a ajouté celle qui est également ministre de l'Agriculture. Mais toutes ces déclarations ne semblent pour l'instant pas faire dévier Rachida Dati d'un iota. Ces rivalités risquent d'entraîner une nouvelle guerre fratricide dont Les Républicains sont coutumiers. Pour tenter de l'éviter, LR espère trouver un accord avec Rachida Dati « d'ici la rentrée ». Par ailleurs, interrogé sur les ambitions que lui prêtent certains pour 2027, Michel Barnier redit qu'il sera « présent dans le débat public » pour la présidentielle et les législatives. « Il ne nous suffira pas d'avoir un nouveau et un bon chef de l'État ; il lui faudra une majorité absolue, ouverte mais absolue, pour œuvrer. De ce point de vue, je serai évidemment concerné comme député, si je suis élu par les Parisiens dont je solliciterai le suffrage, et au minimum comme citoyen engagé », a-t-il assuré. Reste déjà à voir ce que donnera cette élection législative partielle extrêmement incertaine à Paris si Rachida Dati décide bien de se maintenir.


Le HuffPost France
19-07-2025
- Politics
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Michel Barnier tente de calmer l'affrontement avec Rachida Dati à Paris avec cette petite phrase
POLITIQUE - Un pas en avant diplomatique, ou la confirmation des tensions à venir ? Michel Barnier, candidat à la législative partielle à venir dans la deuxième circonscription de Paris, assure n'avoir « aucune ambition municipale » à Paris en 2026 dans un courrier adressé aux militants parisiens vendredi 18 juillet. Un message qui semble surtout destiné à Rachida Dati, qui a toujours fait de la mairie de Paris son principal objectif politique. « Je n'ai aucune ambition municipale. Mon engagement est exclusif et loyal : représenter notre circonscription à l'Assemblée nationale, avec sérieux, dignité et constance », écrit Michel Barnier dans sa lettre publiée. « Je souhaite exprimer une voix respectueuse et posée dans un hémicycle trop souvent divisé », poursuit-il. L'annonce, mardi, de la candidature de l'ex-Premier ministre dans la huppée deuxième circonscription de la capitale a déclenché la colère de Rachida Dati. La maire du 7e arrondissement, qui vise ouvertement l'Hôtel de ville, a fait savoir qu'elle envisageait aussi de se présenter à cette législative partielle. Et certains dans l'entourage de la ministre de la Culture suspectent Michel Barnier de vouloir se présenter à sa place à Paris en 2026, au cas où elle serait « empêchée » après sa mise en examen dans une affaire de corruption avec l'ex-patron de Renault Carlos Ghosn. Une bataille qui fait désordre chez LR Cette bataille d'ambitions entre deux poids lourds des Républicains fait désordre dans un parti où les rivalités sont exacerbées entre le patron de LR Bruno Retailleau et celui du groupe à l'Assemblée, Laurent Wauquiez. Bruno Retailleau soutient clairement la candidature de Michel Barnier dans la deuxième circonscription de la capitale. Laurent Wauquiez a pour sa part voté la réforme du scrutin municipal à Paris, Lyon et Marseille (PLM), qui prévoit un suffrage plus direct pour l'élection du maire et pourrait avantager Rachida Dati dans sa course à la mairie de Paris. Les sénateurs du groupe LR, dont Bruno Retailleau a été le président, ont en revanche voté contre la PLM. La commission nationale d'investiture des Républicains doit se prononcer le 28 juillet sur son candidat dans la deuxième circonscription. Cette législative partielle doit se tenir à la rentrée, au plus tard mi-octobre. Elle fait suite à l'invalidation par le Conseil constitutionnel, pour irrégularités dans ses comptes de campagne, de l'élection du député macroniste Jean Laussucq, un proche de Rachida Dati.