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Le Figaro
20-07-2025
- Entertainment
- Le Figaro
Neuschwanstein, château de conte de fées qui a inspiré Walt Disney, classé à l'Unesco
Le château le plus visité d'Allemagne, ainsi que les édifices royaux de Herrenchiemsee, Linderhof et Schachen ont été classés par l'organisation internationale. Le spectaculaire château allemand Neuschwanstein, tout droit sorti d'un conte, et trois autres résidences du fantasque roi Louis II de Bavière, ont été inscrits au patrimoine mondial de l'Unesco, a annoncé samedi 12 juillet l'organisation onusienne. Connu pour avoir servi de modèle à Walt Disney, Neuschwanstein, érigé dans la seconde moitié du XIXe siècle sur un éperon rocheux de 200 mètres de haut dans les Alpes bavaroises, combine une apparence médiévale à des techniques ultra-modernes pour l'époque. À découvrir TV ce soir : retrouver notre sélection du jour Accueillant près de 1,5 million de touristes chaque année, il est le château le plus visité d'Allemagne. Ses pièces principales sont en grande partie décorées de peintures murales scéniques représentant des légendes germaniques et nordiques, sources d'inspiration du compositeur Richard Wagner à qui Louis II de Bavière vouait une adoration sans limite et pour qui il dépensait sans compter. « Pour nos châteaux de conte de fées, le conte devient réalité : nous sommes au patrimoine mondial de l'Unesco », a réagi sur X le chef du gouvernement régional de Bavière, Markus Söder. Ce dernier promet de « préserver ce patrimoine culturel et de le transmettre aux générations futures ». « C'est une grande responsabilité », a dit à l'AFP Peter Seibert, l'un des responsables de l'administration des châteaux bavarois, soulignant que ces demeures royales « sont devenues une image de la Bavière et de l'Allemagne à l'étranger ». Publicité Trois autres sites classés Situés dans la même région, les édifices royaux de Herrenchiemsee, Linderhof et Schachen, entrent aussi au patrimoine mondial. Sorte de petit Versailles inachevé, Herrenchiemsee a été construit sur une île du lac de Chiem, entre Munich et Salzbourg. Louis II de Bavière l'avait surnommé « Meicost-Ettal », anagramme de la formule « l'État, c'est moi » attribuée à Louis XIV, monarque absolu qu'il admirait. Le château de Linderhof est le seul édifice commandé par Louis II de Bavière achevé de son vivant, en 1878. Tout proche de Neuschwanstein, il emprunte des éléments de l'architecture baroque française sous Louis XV tout en mêlant du style rococo né dans le sud de l'Allemagne. Dans le parc, la grotte de Vénus, entièrement artificielle et conçue comme une retraite personnelle pour le roi, est inspirée par l'opéra de Wagner Tannhäuser. Elle possède un système d'éclairage unique qui utilisait à l'origine des machines à dynamo pouvant simuler différentes heures de la journée et conditions météorologiques. Dernière des quatre sur la liste de l'Unesco, la maison royale de Schachen, est une sorte de très grand chalet suisse, où Louis II de Bavière aimait fêter son anniversaire et son saint patron le 25 août. Elle est située à 1 800 mètres d'altitude, dans un site grandiose non loin de Neuschwanstein. Ironie du sort, ces quatre demeures qui font aujourd'hui la fierté de la Bavière ont causé la perte de leur commanditaire. Les coûts exorbitants de construction ont conduit le gouvernement bavarois à évincer du pouvoir le souverain monté sur le trône à 18 ans, criblé de dettes. Déclaré fou, il fut arrêté à Neuschwanstein et interné au château de Berg où il trouva mystérieusement la mort quelques jours plus tard à l'âge de 40 ans, en 1886.
Le Figaro
11-07-2025
- Sport
- Le Figaro
Athlétisme : duel Lyles-Tebogo sur 200 m, Duplantis pour un 13e record, le prodige Gout Gout... Grand spectacle attendu à Monaco
Organisé ce vendredi soir, le meeting de Ligue de diamant au stade Louis-II verra notamment le champion olympique du 100 m, Noah Lyles, effectuer son retour à la compétition. C'est l'invité de dernière minute au meeting de Ligue de diamant de Monaco : le champion olympique du 100 m Noah Lyles fait son retour à la compétition sur 200 m vendredi pour un duel de prestige face au médaillé d'or du demi-tour de piste, Letsile Tebogo. L'Américain de 27 ans avait couru un 400 m en avril à Atlanta (45.87) mais n'avait pas encore disputé de 100 m ou de 200 m cette saison. Pour sa rentrée, avec en ligne de mire les Mondiaux de Tokyo (13-21 septembre), Lyles sera confronté à l'homme en forme du moment du demi-tour de piste Letsile Tebogo. Le Bostwanais de 22 ans a réalisé samedi la meilleure performance mondiale de la saison en courant le 200 m en 19 sec 76 au meeting de Eugene (États-Unis). Ce sera le premier duel entre les deux athlètes depuis la finale du 200 m au Stade de France en août, où l'Américain était diminué par le Covid. «Tout me dit que mon corps est prêt à courir vite», a assuré l'Américain. Publicité Le phénomène Gout Gout au rendez-vous, «Mondo» vise un 13e record du monde Noah Lyles n'était plus venu au stade Louis-II depuis 2022, quand il avait remporté le 200 m en 19 sec 46, cinquième meilleur temps de l'histoire à l'époque. L'adolescent prodige du sprint australien, Gout Gout, sera lui aussi aligné en 200 m vendredi soir mais il participera à la course en U23, épreuve hors du programme Ligue de diamant. Pour sa première compétition en Europe fin juin au meeting «Golden Spike» d'Ostrava en République tchèque, l'Australien de 17 ans a établi son record personnel et national sur 200 m en 20 sec 02. Autre attraction de la soirée, le Suédois Armand Duplantis voudra passer le cap du 13e record du monde au saut à la perche, un mois après avoir franchi 6,28 m à Stockholm. Entre-temps, «Mondo» Duplantis (25 ans) a échoué à passer 6,29 m lors de deux meetings, à Ostrava (juin) et à Eugene (juillet). «Je sens que j'ai un petit quelque chose à prouver ici» à Monaco, a affirmé le Suédois en conférence de presse. Lors de son dernier concours à Monaco en 2023 le double champion olympique et double champion du monde en plein air de la perche avait terminé 4e avec 5,72 m, loin de ses standards. Le Suédois sera opposé aux Français Renaud Lavillenie et Thibaut Collet. Femke Bol favorite du 400 m haies En 400 m haies, la star de la soirée sera la Néerlandaise Femke Bol, qui revient sur la piste où elle a débuté en Ligue de diamant en 2020. La médaillée de bronze des JO de Paris a réalisé mi-juin la deuxième meilleure performance de la saison à Stockholm (52.11), derrière sa grande rivale américaine Sydney McLaughlin-Levrone (52.07). À Monaco, Bol aura une concurrente de choix avec la vice-championne olympique américaine Anna Cockrell. Le double tour de piste sera représenté par le gratin du circuit, avec cinq des sept meilleurs performeurs de l'histoire, tous en dessous de 1 min 42. À commencer par le kényan Emmanuel Wanyonyi, champion olympique du 800 m (1:41.95, MPM de la saison). Viennent s'ajouter ses dauphins Marco Arop et Djamel Sedjati, recordman du meeting, Gabriel Tual, recordman de France et Bryce Hoppel. Publicité «C'est un plateau rêvé. À deux mois des Mondiaux ça peut être un très bon test. Grâce à cette émulation on arrive à repousser nos limites», a assuré Gabriel Tual en conférence de presse. Sur 110m haies, l'homme en forme cette saison Cordell Tinch (12.87) sera favori en l'absence du champion olympique Grant Holloway, en méforme en 2025. La soirée monégasque se terminera peu avant 22h par le 100 m dames, avec la championne olympique de Sainte-Lucie Julien Alfred (10.75 cette année), opposée à la jeune espoir jamaïcaine Tina Clayton (10.81).
L'Équipe
11-07-2025
- Sport
- L'Équipe
« Je pense que je vais courir vite » : Noah Lyles de retour en piste au meeting de Ligue de diamant de Monaco
Blessé à une cheville pendant sa préparation, le champion olympique du 100 m entame sa saison aujourd'hui à Monaco sur 200 m dans une saison post-JO difficile à gérer. Le temps passe vite. Peut-être encore plus quand on le défie chaque jour. Jeudi, dans un stade Louis-II plus vieux que tout mais toujours aussi bien accompagné par le soleil et la brise marine, on pouvait déjà voir le présent et le futur du sprint mondial. D'un côté, Gout Gout, la perle australienne, grand sourire aux lèvres et yeux pétillants de celui qui n'a encore rien vu tel un nouveau-né dans un monde encore bien trop grand pour lui. Et de l'autre, un Noah Lyles de retour sur un circuit qu'il connaît comme sa poche. Ce vendredi soir, l'Américain n'aura pas à se méfier de la jeunesse puisque la nouvelle terreur (20''02 sur 200 m à 17 ans) sera alignée en série « U23 », histoire de prendre gentiment ses marques à l'étage supérieur. Lyles, lui, sera bien dans le show et toute la question est de savoir à quel niveau. Chose inhabituelle pour lui, le champion olympique du 100 m au Stade de France l'été dernier a en effet été ralenti par une blessure lors de sa préparation. Une inflammation à un tendon d'une cheville dont il ne veut pas évoquer la cause, lâchant dans un sourire « disons simplement que c'était un accident bizarre ». Ce que l'on sait, en revanche, c'est que le sprinteur de bientôt 28 ans (le 18 juillet) a manqué un gros mois d'entraînement au printemps et ce n'est pas l'idéal quand on doit conserver le titre de coureur le plus rapide du monde. « Ça m'a empêché de faire du jogging ou de courir, expliquait-il jeudi soir assis dans les tribunes de l'enceinte monégasque, alors que le soleil commençait à disparaître derrière les arches. Je ne pouvais pas vraiment appuyer dessus. Je pouvais marcher, je pouvais même sauter un peu mais, à part ça, je ne pouvais rien faire. » Une période qui a été d'ailleurs assez compliquée pour l'Américain, peu habitué à gérer la frustration d'une blessure. « C'était ma première blessure depuis mon entrée en première année professionnelle en 2017, lâche-t-il. Heureusement, c'était beaucoup plus facile à guérir. Mais oui, c'était très étrange, car je me blesse rarement. Du coup, devoir être patient, ce n'était pas drôle. Ce n'était pas le pire, car je savais que de bonnes choses se profilaient à l'horizon, mais ce n'était pas drôle. » « C'était très difficile pour moi de me remettre à courir. Tout le mois de juin a été un véritable mois de réflexion » Noah Lyles Le tout sur un fond de fatigue mentale déjà existant depuis plusieurs mois, la saison olympique ayant été difficile à digérer pour celui qui avait fini sur civière après son 200 m (3e), les jambes anéanties par un Covid. « C'était vraiment difficile de commencer la saison, surtout parce que mon entraîneur (Lance Brauman) ne voulait pas repousser le début et on a commencé le 1er novembre, comme chaque année. Et je me souviens m'être dit : "Oh, c'est trop tôt !" Je voulais sortir, savourer ma médaille et participer à des événements. J'ai fini par prendre des vacances, faute de pouvoir le faire pendant l'intersaison, et je suis parti début avril, tellement épuisé. C'était très difficile pour moi de me remettre à courir. Tout le mois de juin a été un véritable mois de réflexion. C'était vraiment l'occasion pour moi de me demander : "Pourquoi est-ce que j'aime courir ? Pourquoi est-ce que j'aime m'entraîner ? Enfin, pourquoi est-ce que je fais ça ?" Et pouvoir dire : "OK, voici mes raisons et voici pourquoi je vais m'y tenir." » Une période de réflexion qui lui a redonné la gouache. Désireux de rentrer dès le meeting Ligue de diamant d'Eugene (5 juillet), sur la piste du Hayward Field qui l'avait sacré champion du monde du 200 m en 2022, Lyles a dû renoncer sur les conseils de son coach, ce dernier ne voulant pas qu'il enchaîne trop, sachant qu'il sera au départ du 100 m de Londres la semaine prochaine (19 juillet) puis retournera aux États-Unis pour le Championnat national. Le voilà donc à Monaco sur le demi-tour de piste où l'attend l'un de ses meilleurs ennemis, Letsile Tebogo, champion olympique de la distance. « J'ai fait d'excellents entraînements, avance-t-il. J'ai vraiment envie de voir ça se concrétiser sur la piste. Je n'ai aucune raison de penser que ce ne sera pas le cas. Donc oui, je pense que je vais courir vite. » Lors de sa dernière sortie monégasque en 2022, Lyles s'était imposé en 19''46. Il n'en demandera pas tant ce vendredi, son intention étant surtout de dire qu'il est « back in the game ». À lire aussi Fraser-Pryce, des adieux endiablés à son public Breaking4 : retour sur une soirée pas comme les autres Kipyegon face au temps Habz change de dimension
Le Parisien
11-07-2025
- Sport
- Le Parisien
Meeting d'athlétisme de Monaco : à quelle heure et sur quelle chaîne TV voir la soirée avec Duplantis et Lyles
Monaco s'apprête à vibrer ! Le mythique meeting Herculis EBS s'installe au stade Louis-II pour une étape très attendue de la Ligue de Diamant. Déjà la 10e de la saison, et probablement l'une des plus spectaculaires. Sur la piste et dans les airs, un casting cinq étoiles : huit champions olympiques sont annoncés. Parmi eux, l'incontournable perchiste Armand Duplantis , qui pourrait bien viser un nouveau record du monde après les 6,28 m franchis à Stockholm en juin dernier. À ses côtés, un plateau de rêve : le Néo-Zélandais Hamish Kerr (hauteur), la Saint-Lucienne Julien Alfred (100 m), la Dominicaine Marileidy Paulino (400 m), l'Allemande Yemisi Ogunyele (lancer du poids), l'Américain Grant Holloway (110 m haies) ou encore le Kényan Emmanuel Wanyonyi (800 m). Et surprise de dernière minute : Noah Lyles, roi du sprint et champion olympique du 100 m , fait son grand retour à la compétition… sur 200 m. Le meeting de Monaco se tiendra le vendredi 11 juillet, à partir de 20 heures. La compétition sera à suivre à la télévision sur La chaîne L'Équipe.
