Dernières actualités avec #Macron


Le Figaro
18 hours ago
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Guillaume Tabard : «Le premier ministre impuissant agace le président spectateur»
Réservé aux abonnés CONTRE-POINT - Auteur de la dissolution qui a provoqué l'instabilité ambiante, Emmanuel Macron peut difficilement imputer cette situation exclusivement à François Bayrou. Et Macron sortit de ses gonds. Et il y en eut pour tout le monde. Après la sortie de Bruno Retailleau sur les énergies renouvelables et l'accusation de « populisme » que lui a lancée en retour sa collègue Agnès Pannier-Runacher, le chef de l'État a sommé chaque ministre de « s'occuper des affaires pour lesquelles il est nommé ». Rien d'étonnant : le recadrage ministériel a toujours été une discipline présidentielle. Aussi récurrente qu'inopérante. À découvrir PODCAST - Écoutez le club Le Figaro Politique avec Yves Thréard Mais depuis Roquefort, jeudi soir, la flèche la plus aiguisée visait François Bayrou. « J'ai nommé un premier ministre. Un premier ministre doit diriger son gouvernement. » Sous-entendu : il ne le fait pas, et je suis obligé de le faire à sa place. Cela fait quelque temps que ceux qui fréquentent le chef de l'État témoignent de son agacement face à la méthode et à la procrastination de celui qui s'était imposé à lui en décembre. Mais c'est la première fois que le reproche est public ; un reproche qui traduit de manière…


Le Figaro
18 hours ago
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Mathieu Bock-Côté : «L'antifascisme au service des taxeurs fous»
Réservé aux abonnés CHRONIQUE - L'accumulation des petites hausses d'impôts et de charges aboutit à une fiscalité chapardeuse, qui se donne les moyens de gratter jusqu'au dernier centime. Et la gauche est devenue l'homme de main de ce système d'extorsion fiscale. On ne peut pas dire qu'ils sont subtils : ministres, parlementaires et communicants, avec un air mi-triste, mi-cruel, nous annoncent depuis quelques semaines qu'il faudra bien consentir à une nouvelle hausse d'impôts. Yaël Braun-Pivet, la macroniste archétypale, l'a dit : « On ne peut exclure d'emblée toute hausse d'impôts. » Traduisons : le cochon de payant, qui se fait appeler Nicolas depuis un temps, devra encore payer. Non pas qu'il s'imaginait pouvoir s'en tirer, sauf par l'exil. D'ailleurs, il se l'interdit de moins en moins. À découvrir PODCAST - Écoutez le club Le Club Le Figaro Idées avec Eugénie Bastié Mais nos gouvernants ne manquent jamais d'imagination quand il s'agit de chaparder le commun des mortels, qui ne fait plus semblant de croire qu'il en tire quand même quelque chose. La révolte fiscale, ou du moins, sa possibilité, anime la rumeur publique. Et le régime s'inquiète un peu. La volaille à plumer est moins consentante que jadis et se débat un peu en se laissant conduire à l'abattoir de Bercy. Que se passerait-il si demain, elle…