
Faut-il dérouler le tapis rouge à Poutine?
Alors que la Suisse a proposé d'accueillir une rencontre Poutine-Zelensky à Genève, on est en droit de se demander si le président russe est le bienvenu dans notre pays. Éditorial Publié aujourd'hui à 19h12
Alors que Donald Trump est à l'initiative pour organiser une conférence pour la paix en Ukraine entre Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky, la Suisse a très vite proposé d'offrir ses bons offices. Une idée d'abord suggérée par Emmanuel Macron, qui voit bien Genève accueillir l'événement. Mais il paraît illusoire que cela se produise.
Car notre pays a décidé de prendre parti dans ce conflit en s'alignant sur les sanctions économiques européennes visant les intérêts russes et ceux qui en sont proches. Berne a toujours misé sur une ligne claire: la défense de l'Ukraine face à son agresseur. Ignazio Cassis peut bien assurer une immunité à Vladimir Poutine, celui-ci gardera bien en tête la position suisse.
Mais au-delà d'une possible rancune du Kremlin, on peut aussi se poser la question de l'opportunité d'accueillir un tel sommet. Si on ne peut que saluer la volonté de chercher une résolution au conflit, est-ce bien le rôle de la Genève internationale, capitale de la paix et des droits humanitaires, de dérouler le tapis rouge à un chef d'État recherché? On est en droit d'en douter après que Poutine s'est assis sur les Conventions de Genève pendant plus de trois ans et demi.
Et la question se pose d'autant plus que les conditions de paix réclamées par le président russe ressemblent davantage à un chantage vis-à-vis de son homologue ukrainien. Il cherche à se donner le beau rôle plutôt qu'à parvenir à un accord. Dans ces conditions, Genève court le risque d'être le théâtre des manigances d'un Poutine désormais dans les bonnes grâces de Trump.
Plus d'articles sur les négociations pour la paix en Ukraine Julien Culet est responsable de la rubrique Suisse-Monde-Economie. Il a rejoint la rubrique Suisse en 2018 en tant que correspondant à Genève pour «Le Matin Dimanche». Il a auparavant travaillé durant 5 ans au sein de la rédaction du «20 minutes». Plus d'infos @JulienClt
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Il ne voit pas en quoi l'engagement en faveur de Kiev sert les intérêts américains. Sans la guerre, il aurait probablement conclu depuis longtemps des accords économiques majeurs avec la Russie. Le conflit n'est pour lui que synonyme de facteur perturbateur. S'il ne parvient pas à mettre fin à cette guerre, comme il l'a promis, alors les Européens devront s'en charger. Sinon, il pourrait bien s'en prendre à nouveau au président ukrainien. Poutine évoque sans cesse un nouveau Yalta, en référence à cette conférence de 1945 où les puissances victorieuses de la Seconde Guerre mondiale ont défini leurs zones d'influence en Europe. Le «maître du Kremlin» a-t-il trouvé en Trump le partenaire idéal pour atteindre cet objectif? La dure réalité, c'est que l'ordre fondé sur des règles s'effrite et que la loi du plus fort reprend le dessus. Trump a fait comprendre à plusieurs reprises aux Ukrainiens qu'ils devaient céder face à la Russie, étant donné leur position de faiblesse. Nous nous dirigeons vers un ordre mondial qui me rappelle le Concert européen, mis en place par les négociateurs des traités de Vienne en 1815. Il s'agissait de reconstruire l'Europe après les guerres de la Révolution et de l'Empire, mais aussi d'établir un nouveau système international stable, un système qui convient parfaitement à Poutine, et, semble-t-il, à Trump. Si l'on évoque un nouveau Yalta, comment les Européens doivent-ils se positionner? Jusqu'à présent, les Européens ont fait preuve d'une solidarité remarquable envers l'Ukraine, leur visite à Washington en témoigne aujourd'hui. Mais la force de l'Europe dépend de celle de ses différentes parties. Et si les États-Unis se détournent de l'Ukraine, les Européens devront prouver qu'ils peuvent assumer un nouveau rôle géopolitique. Je suis plutôt sceptique à ce sujet. Plusieurs dirigeants européens, ainsi que le secrétaire général de l'OTAN, Mark Rutte, ont accompagné le président ukrainien lors de sa rencontre avec Donald Trump à la Maison-Blanche. ANDREW CABALLERO-REYNOLDS/AFP Trump adopte la position de Poutine selon laquelle la paix doit être négociée pendant que les combats se poursuivent, sans cessez-le-feu. Pourquoi Poutine insiste-t-il sur ce point? Parce que l'élan sur le champ de bataille est actuellement du côté russe. Pourquoi Poutine devrait-il arrêter les combats? Si l'Ukraine refuse de céder, ils se poursuivront jusqu'à ce que Poutine atteigne ses objectifs, par la force. La logique est aussi simple que cela. Les Européens ont insisté auprès de Washington sur la nécessité d'une trêve. Ils ont évoqué une «trêve» ou un « cessez-le-feu ». Ils se retrouvent donc avec Poutine et Trump contre eux. Parviendront-ils malgré tout à leurs fins? Je ne pense pas que Trump écoute beaucoup les Européens. Il laisse Poutine poursuivre ses bombardements jusqu'à la conclusion d'un accord qui satisfasse avant tout Moscou. Les Européens en auront besoin lorsqu'il s'agira de garantir la paix et de reconstruire l'Ukraine. Trump a-t-il encore un moyen de pression sur Poutine? Les livraisons d'armes américaines touchent à leur fin, tandis que les sanctions ont été allégées. Il lui arrive même de tenir Volodymyr Zelensky pour responsable de la guerre, et cela même avant la rencontre d'Anchorage. Je ne vois pas comment des pressions toujours plus fortes auraient pu dissuader Poutine de poursuivre ses attaques contre l'Ukraine au cours de ces trois dernières années et demie. La question est de savoir quels avantages Poutine verrait à cesser les combats ou à faire des concessions à l'Ukraine sur certaines questions. Par exemple concernant les futures garanties de sécurité. Sans la pression occidentale, Poutine serait déjà à Kiev. Tout à fait. L'entraide internationale a sauvé l'Ukraine, mais elle n'a pas suffi à empêcher Poutine de poursuivre ses attaques contre le pays. Il ne lâchera rien. L'Ukraine est devenue pour lui une question vitale. Trump ne fera donc pas pression sur Poutine? Trump est un homme d'affaires. C'est du donnant-donnant avec lui. Parmi les incitations envisageables figurent un assouplissement des sanctions ou la reconnaissance des territoires conquis par la Russie. Steve Witkoff, envoyé spécial de Donald Trump, a déclaré publiquement que les États-Unis seraient au maximum disposés à offrir à l'Ukraine une garantie de sécurité équivalente à l'article 5 du traité de l'OTAN. Si c'est le cas, Poutine serait-il prêt à l'accepter? Il faudra négocier à ce sujet. Poutine sait qu'il doit proposer quelque chose en échange à l'Ukraine. Dans le cas contraire, il est peu probable que Kiev soit prête à signer un accord de paix dans un avenir proche. Trump évoque régulièrement un supposé échange de territoires. Mais l'Ukraine n'a pas de terres russes à troquer. Il ne s'agit que de céder des territoires à Moscou. À quelles pertes territoriales Kiev doit-elle s'attendre? L'Ukraine devra coûte que coûte céder des territoires. Mais sur le plan de la politique intérieure, Volodymyr Zelensky pourrait se retrouver dans une position très délicate s'il fait des concessions trop importantes. Un retrait des troupes ukrainiennes du Donbass serait perçu par de nombreux Ukrainiens comme une «trahison». Le président ukrainien ne s'en remettrait guère politiquement sur le plan intérieur, et des troubles pourraient éclater en Ukraine. Un scénario qui ferait le jeu de la Russie. En février 2022, Poutine s'attendait à une victoire rapide en Ukraine. La guerre dure depuis trois ans et demi. Quelle est sa stratégie? A-t-il des objectifs minimaux ou cherche-t-il à aller jusqu'au bout? Poutine n'est pas connu pour être un aventurier. Il veut gagner la guerre, pas la perdre. 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Les coûts sont énormes. Les moyens ne sont pas illimités. On mise sur la lassitude de l'adversaire et sur le fait que l'Ukraine finira par accepter les conditions de paix imposées par Moscou. L'Ukraine peut-elle encore survivre en tant qu'État? L'Ukraine en a les moyens. Elle va survivre en tant qu'État. J'espère seulement que les Ukrainiens préserveront l'unité nationale qu'ils ont forgée durant la guerre contre la Russie et qui leur a donné cette force. Le pire pour elle serait de retomber dans des guerres de tranchées politiques ou que les tensions sociales s'aggravent. C'est aussi pour cette raison que l'Europe doit soutenir l'Ukraine. Une rencontre entre Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky pourrait avoir lieu dans deux à trois semaines. Qu'en attendez-vous? Je doute que cela se fasse si rapidement. Même Trump ne peut pas l'imposer. Poutine ne rencontrera le président ukrainien que si ce dernier accepte en grande partie ses conditions. Par ailleurs, on sait que Vladimir Poutine ne considère pas le président ukrainien comme son égal, ce qui a jusqu'à présent exclu la possibilité d'échanges directs avec lui. Une fois la guerre terminée, l'Ukraine pourrait-elle s'orienter vers l'Ouest et adhérer à l'UE ? L'Ukraine doit avoir cette perspective à l'esprit. Sinon, elle aura fait tout cela pour rien: des concessions territoriales douloureuses à la Russie, et au final, aucune perspective européenne. Une vision de l'avenir qui déstabiliserait politiquement le pays à plus ou moins long terme. Traduit de l'allemand par Emmanuelle Stevan À propos de la guerre en Ukraine Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters Christof Münger dirige la rubrique Monde. Ce docteur en histoire analyse et commente la politique américaine. Divers reportages l'ont conduit en Irak, à Haïti ou au Congo. Avec son équipe, il planifie et produit la partie du journal consacrée aux nouvelles internationales. Plus d'infos @ChristofMuenger Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


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