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L'ascension de Magdeleine Vallières Mill
L'ascension de Magdeleine Vallières Mill

La Presse

time7 days ago

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L'ascension de Magdeleine Vallières Mill

Le Tour de France Femmes a offert tout un spectacle en 2025 et l'équipe de la Québécoise Magdeleine Vallières Mill a été au cœur de celui-ci. Patrick Caisse La Presse Canadienne Bien que la meneuse de l'équipe, la Française Cédrine Kerbaol, ait terminé huitième du classement général en raison d'une chute lors de l'ultime étape, les coureuses d'EF Education-Oatly ont démontré une combativité hors pair. Vallières Mill a notamment aidé Kerbaol à se positionner dans le top 5 au cumulatif avant d'amorcer la neuvième et dernière journée de la Grande Boucle. « On est vraiment contentes, a indiqué la Sherbrookoise de 23 ans lors d'un entretien avec La Presse Canadienne depuis l'Espagne. C'est sûr qu'on est déçues de la dernière étape, mais je pense qu'on a fait du super bon travail et qu'on s'est beaucoup améliorées. « Il y a eu beaucoup d'apprentissages. Sans cette chute-là, on aurait réalisé notre objectif, qui était le top 5. On aurait peut-être même fini en quatrième position. On peut quand même être fières de notre Tour de France. » La Canadienne Alison Jackson a elle aussi participé au spectacle en prenant part à deux longues échappées. Arborant son chandail de championne canadienne, Jackson a également mis la table pour la sprinteuse Noemi Rüegg lors de la troisième étape. Vallières Mill a pour sa part pris le 18e rang au classement général. Bien que ce soit le meilleur résultat canadien de l'histoire du Tour de France Femmes, elle y attache peu d'importance. « Si j'avais couru pour moi, j'aurais fini plus haut (au classement), mais ce n'est vraiment pas ça le but quand tu peux avoir un podium au cumulatif (avec Cédrine), a-t-elle expliqué. « Je ne regarde vraiment pas mon résultat personnel à la fin du Tour. C'est le classement de notre meneuse qui m'importe. Je n'avais pas d'objectif personnel. » Il demeure néanmoins que la Québécoise retire une certaine fierté d'avoir pu rivaliser avec les meilleures coureuses lors des étapes les plus difficiles, en particulier la huitième, qui s'est terminée par l'ascension de l'impitoyable Col de la Madeleine, une montée de 19,6 km qui est sans répit. « Oui, j'étais contente d'être capable de suivre les meilleures grimpeuses, a-t-elle dit. Habituellement, c'est difficile pour moi d'être là dans les longues bosses, donc j'étais contente de voir que j'avais le niveau pour être là cette année. « C'est surtout d'y arriver au Tour de France, quand tout le monde est au sommet de sa forme. C'est certain que c'est positif pour l'avenir. Je m'améliore et j'ai hâte de voir la suite. » À 23 ans seulement et avec une telle prestation au Tour de France Femmes, Vallières Mill a toutes les raisons d'être enthousiaste pour les années à venir. La championne de 2025, la Française Pauline Ferrand-Prévot, est âgée de 33 ans. Ses deux principales rivales du Tour, Demi Vollering et Katarzyna Niewiadoma, ont respectivement 28 et 30 ans. Bientôt dans le rôle de meneuse ? Les performances de Vallières Mill au Tour de France ne sont pas passées inaperçues au sein de son équipe, si bien qu'elle pourrait se retrouver dans le rôle de meneuse dans quelques jours à peine. La Québécoise participera au Tour de Romandie, en Suisse, du 15 au 17 août. Et si tout va bien d'ici là, EF Education-Oatly pourrait lui confier les rênes de l'équipe. « Ça va dépendre de ma forme dans une semaine, mais il y a des chances que je puisse avoir une opportunité là-bas, a dit Vallières Mill. « C'est certain que ce serait spécial. J'aimerais ça voir ce que ça donne quand j'y vais pour moi, question de me donner une idée de mon niveau en ce moment. Ce serait un bon test. » L'an dernier, la double championne du monde Lotte Kopecky avait gagné le Tour de Romandie, six secondes devant Vollering. Puis, en 2023, Vollering avait triomphé, six secondes devant Niewiadoma. « Ce n'est pas le Tour de France, où gagner une étape peut changer une carrière, mais c'est quand même une bonne course avec un niveau relevé », a conclu Vallières Mill.

Magdeleine Vallières-Mill en route vers son quatrième Tour de France
Magdeleine Vallières-Mill en route vers son quatrième Tour de France

La Presse

time25-07-2025

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Magdeleine Vallières-Mill en route vers son quatrième Tour de France

Pour une quatrième année de suite, Magdeleine Vallières-Mill (EF Education-Oatly) sera au départ du Tour de France. L'édition 2025 s'élancera samedi, à Vannes, en Bretagne, et même si la Sherbrookoise ne fêtera que ses 24 ans le mois prochain, elle en sera déjà à son neuvième départ à un grand tour national. Sportcom De ce nombre, elle en a complété sept : deux Tours de France, deux Tours d'Italie et trois Tours d'Espagne. « [Les grands tours], c'est une de mes spécialités », a reconnu Vallières-Mill en entrevue avec Sportcom, deux jours avant le grand départ, ajoutant que le Tour de France a toujours ce petit plus que les autres compétitions n'ont pas. Les grands tours féminins ne sont pas d'une durée de trois semaines comme c'est le cas chez les hommes, ce qui fait en sorte que les coureuses peuvent les enchaîner dans une même saison, concède l'athlète. « Chaque année, c'est toujours assez spécial. C'est la grosse course au calendrier et celle où l'équipe met le plus d'accent, donc c'est sûr qu'il y a quand même de la nervosité au départ. Il y a plus de médias [qu'au Giro et à la Vuelta], c'est la plus grosse course pour nos commanditaires et c'est celle qui est la plus diffusée », a poursuivi celle qui s'est classée 30e à la Vuelta plus tôt cette saison, comme au Tour de Suisse. Au fil de ces courses par étapes, la Québécoise a gagné en expérience afin d'aider ses meneuses de la façon la plus optimale possible. Objectif : podium final Contrairement aux récentes éditions du Tour de France masculin où le suspense est peu présent en raison de la domination de Tadej Pogacar, la Grande boucle féminine, elle, a présenté une chaude lutte l'an dernier. La Polonaise Katarzyna Niewiadoma l'avait emporté sur la Néerlandaise Demi Vollering par 4 petites secondes au terme des huit étapes. L'objectif de la formation de Vallières-Mill sera clair : tout mettre en œuvre pour que Cédrine Kerbaol finisse sur le podium du classement général. Sixième du Tour l'an dernier et gagnante d'une étape lorsqu'elle portait les couleurs de CERATIZIT-WNT, la Française connaît une excellente saison recrue chez EF Education-Oatly. Elle a terminé au pied du podium de Liège-Bastogne-Liège, mais surtout, quatrième au Tour d'Espagne et sixième au Tour de Suisse. La native de Brest pourra déjà compter sur l'appui de la foule bretonne dès la première étape. « J'apporte un peu d'expérience, considérant que c'est mon neuvième tour et depuis le début de l'année, on travaille là-dessus et comment on peut aider Cédrine au meilleur de nos capacités. […] Je vais la protéger dans les bosses et dans les fins d'étape. On revient d'un bon camp d'entraînement et toute l'équipe s'améliore, alors notre gros objectif, c'est sûr que ce sera le podium. » À ce camp préparatoire, Vallières-Mill et ses coéquipières ont eu l'occasion de suivre les performances de l'Irlandais Ben Healy au Tour de France, coureur de EF Education-EasyPost, vainqueur d'étape et porteur du maillot jaune pendant deux jours au Tour masculin qui prendra fin dimanche. « C'est super impressionnant et motivant pour nous de commencer le Tour après ce que les garçons de l'équipe ont fait. Et c'est sûr qu'on veut faire aussi bien qu'eux. » L'Albertaine et nouvelle championne canadienne, Alison Jackson, sera aussi de la formation au maillot rose. Apprentissages constants Magdeleine Vallières-Mill ajoute avoir un intérêt particulier pour les grands tours nationaux, même s'ils peuvent être risqués. L'an dernier, elle avait été forcée à l'abandon à la cinquième étape après avoir subi une lourde chute à la sortie d'un rond-point. « Chaque fois, tu apprends un peu comment gérer tes efforts et aussi à récupérer. Personnellement, ce que j'aime le plus des grands tours, c'est de continuer jour après jour. J'ai l'impression que ma forme s'améliore plus le tour avance. J'apprends aussi sur moi-même à chaque fois. Je suis ce type de coureuse. » La cycliste émet l'hypothèse que l'origine de son goût pour rouler jour après jour vient des voyages de cyclotourisme qu'elle a faits en compagnie de son père lorsqu'elle était enfant et où elle enchaînait les longues journées. À un autre rythme, bien entendu, mais aussi avec des sacoches accrochées au vélo pour transporter l'équipement de camping, les vêtements et la nourriture. « Peut-être que c'est dans ma génétique, je ne sais pas trop », lance en riant la jeune femme qui, à l'âge de 9 ans, avait pédalé 1000 kilomètres en neuf jours pour relier Sherbrooke à la Gaspésie. Cette fois, ce sont plutôt 1165 kilomètres qui l'attendent en France, répartis sur 9 étapes, ce qui fera de cette édition le plus long Tour de France féminin de l'histoire.

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