
Magdeleine Vallières-Mill en route vers son quatrième Tour de France
mathieu.laberge@sportcom.ca
Sportcom
De ce nombre, elle en a complété sept : deux Tours de France, deux Tours d'Italie et trois Tours d'Espagne.
« [Les grands tours], c'est une de mes spécialités », a reconnu Vallières-Mill en entrevue avec Sportcom, deux jours avant le grand départ, ajoutant que le Tour de France a toujours ce petit plus que les autres compétitions n'ont pas.
Les grands tours féminins ne sont pas d'une durée de trois semaines comme c'est le cas chez les hommes, ce qui fait en sorte que les coureuses peuvent les enchaîner dans une même saison, concède l'athlète.
« Chaque année, c'est toujours assez spécial. C'est la grosse course au calendrier et celle où l'équipe met le plus d'accent, donc c'est sûr qu'il y a quand même de la nervosité au départ. Il y a plus de médias [qu'au Giro et à la Vuelta], c'est la plus grosse course pour nos commanditaires et c'est celle qui est la plus diffusée », a poursuivi celle qui s'est classée 30e à la Vuelta plus tôt cette saison, comme au Tour de Suisse.
Au fil de ces courses par étapes, la Québécoise a gagné en expérience afin d'aider ses meneuses de la façon la plus optimale possible.
Objectif : podium final
Contrairement aux récentes éditions du Tour de France masculin où le suspense est peu présent en raison de la domination de Tadej Pogacar, la Grande boucle féminine, elle, a présenté une chaude lutte l'an dernier. La Polonaise Katarzyna Niewiadoma l'avait emporté sur la Néerlandaise Demi Vollering par 4 petites secondes au terme des huit étapes.
L'objectif de la formation de Vallières-Mill sera clair : tout mettre en œuvre pour que Cédrine Kerbaol finisse sur le podium du classement général. Sixième du Tour l'an dernier et gagnante d'une étape lorsqu'elle portait les couleurs de CERATIZIT-WNT, la Française connaît une excellente saison recrue chez EF Education-Oatly. Elle a terminé au pied du podium de Liège-Bastogne-Liège, mais surtout, quatrième au Tour d'Espagne et sixième au Tour de Suisse.
La native de Brest pourra déjà compter sur l'appui de la foule bretonne dès la première étape.
« J'apporte un peu d'expérience, considérant que c'est mon neuvième tour et depuis le début de l'année, on travaille là-dessus et comment on peut aider Cédrine au meilleur de nos capacités. […] Je vais la protéger dans les bosses et dans les fins d'étape. On revient d'un bon camp d'entraînement et toute l'équipe s'améliore, alors notre gros objectif, c'est sûr que ce sera le podium. »
À ce camp préparatoire, Vallières-Mill et ses coéquipières ont eu l'occasion de suivre les performances de l'Irlandais Ben Healy au Tour de France, coureur de EF Education-EasyPost, vainqueur d'étape et porteur du maillot jaune pendant deux jours au Tour masculin qui prendra fin dimanche.
« C'est super impressionnant et motivant pour nous de commencer le Tour après ce que les garçons de l'équipe ont fait. Et c'est sûr qu'on veut faire aussi bien qu'eux. »
L'Albertaine et nouvelle championne canadienne, Alison Jackson, sera aussi de la formation au maillot rose.
Apprentissages constants
Magdeleine Vallières-Mill ajoute avoir un intérêt particulier pour les grands tours nationaux, même s'ils peuvent être risqués. L'an dernier, elle avait été forcée à l'abandon à la cinquième étape après avoir subi une lourde chute à la sortie d'un rond-point.
« Chaque fois, tu apprends un peu comment gérer tes efforts et aussi à récupérer. Personnellement, ce que j'aime le plus des grands tours, c'est de continuer jour après jour. J'ai l'impression que ma forme s'améliore plus le tour avance. J'apprends aussi sur moi-même à chaque fois. Je suis ce type de coureuse. »
La cycliste émet l'hypothèse que l'origine de son goût pour rouler jour après jour vient des voyages de cyclotourisme qu'elle a faits en compagnie de son père lorsqu'elle était enfant et où elle enchaînait les longues journées. À un autre rythme, bien entendu, mais aussi avec des sacoches accrochées au vélo pour transporter l'équipement de camping, les vêtements et la nourriture.
« Peut-être que c'est dans ma génétique, je ne sais pas trop », lance en riant la jeune femme qui, à l'âge de 9 ans, avait pédalé 1000 kilomètres en neuf jours pour relier Sherbrooke à la Gaspésie.
Cette fois, ce sont plutôt 1165 kilomètres qui l'attendent en France, répartis sur 9 étapes, ce qui fera de cette édition le plus long Tour de France féminin de l'histoire.
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